St Andrew’s Day

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Une petite pensée aujourd’hui pour nos amis Écossais qui fêtent la Saint-André, jour de la célébration de l’apôtre André, fêtée ainsi le 30 novembre de chaque année.

Le jour de la Saint-André correspond au premier jour de l’Avent (période qui s’étend sur les quelques semaines précédant Noël) qui est le point de départ des festivités de Noël et le début de la fin de l’année liturgique. Divers concerts et spectacles ont lieu durant cette période.

Le calendrier liturgique chrétien est un calendrier qui indique la place des fêtes fixes et mobiles, tel que le comput l’a déterminé. À partir de la date de Pâques, puis de celle de Noël, un ensemble de règles permet de connaître le temps liturgique et les dates des fêtes liturgiques. L’évolution de ce calendrier pendant des siècles de christianisme a conduit à une divergence dans les différentes confessions chrétiennes.

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Dans la tradition chrétienne, Saint-André est le patron des pêcheurs. Il est aussi celui des couples, des amoureux, à qui les croyants s’adressent pour avoir des enfants. Autrefois, les ancêtres croyaient qu’ils pourraient voir l’avenir un court instant pendant la nuit du 29 au 30 novembre grâce à lui.

Saint-André est le saint patron de l’Écosse, Saint Andrew’s Day, en anglais, Saunt Andra’s Day, en scots (langue germanique parlée en Écosse et dans le nord de l’Irlande, proche de l’anglais), Là Naomh Anndrais, en gaélique écossais. Ce jour est la fête nationale du pays et est devenu un jour férié depuis 2006.

Dans certains pays, comme la Pologne ou l’Allemagne, la Veille de la Saint-André est fêtée ainsi le 29 novembre.

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Happy St Andrew’s Day !

Les sciences en mouvement

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Le monde scientifique est en plein bouleversement en ce moment. Je vous invite à lire ces 2 excellents articles parus dans le magazine Sciences et Avenir.

Article du 21 novembre 2018 écrit par Sciences et Avenir en collaboration avec l’AFP.

Article du 26 novembre 2018 écrit par Hugo Jalinière.

Les secrets du curcuma

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Comme je vous l’ai évoqué lundi, le curcuma est l’épice phare du moment. Ses bienfaits « miraculeux », enfin plutôt ceux de la curcumine, sa matière colorante, qu’il contient, font l’objet d’attentions particulières de la part des chercheurs.

Depuis quelques années, les scientifiques se penchent sérieusement sur cette épice. Ils y ont consacré environ 10 000 études en ayant identifié plus de 600 bienfaits pour la santé.

Entrons maintenant dans les détails afin d’en percer ses mystères…

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Effet préventif du cancer

Chaque année en France, 400 000 nouveaux cas environ de cancers apparaissent. Depuis les années 1980, ils ont plus que doublé. 50 % des hommes et 35 % des femmes seraient du reste un jour concernés par un cancer. Ces chiffres sont identiques dans tous les pays européens et aux États-Unis.

Mais en Inde, les scientifiques se sont aperçus que le taux des cancers est de 10 fois plus faible qu’en Europe. Le cancer y est même considéré comme une maladie rare. Et selon ces scientifiques, la consommation de curcuma contribuerait à ce faible taux.

Les effets anti-cancer de la curcumine se révèlent être si encourageants que beaucoup de chercheurs sont convaincus qu’elle sera bientôt prescrite contre tous les cancers.

Une étude clinique publiée en 2001 a été réalisée sur des patients présentant des lésions pré-malignes à un risque élevé de développer un cancer. Après 3 mois d’administration de curcumine, l’analyse des biopsies a mis en évidence une régression de ces lésions chez presque tous les patients. (Source : Cheng et al., « Phase I clinical trial of curcumin, a chemopreventive agent, in patients with high-risk or pre-malignant lesions »)

Au centre anti-cancer de Clermont-Ferrand, la curcumine est déjà employée dans des cas avancés des cancers du sein et de la prostate. L’oncologue Philippe Chollet estime même que « la curcumine est un agent préventif du cancer ».

Dans cette même étude, un autre essai a été mené sur 126 patients atteints d’un cancer. Celui-ci a démontré que la curcumine a des vertus « pro-apoptotiques », c’est-à-dire qu’elle stimule l’apoptose (autodestruction) des cellules cancéreuses et améliore ainsi la santé générale des patients. Plus précisément, elle va ralentir le développement des cellules cancéreuses afin d’aider l’organisme à les élimer plus facilement. (Source : Ann-Lii Cheng et al., « Phase I clinical trial of curcumin, a chemopreventive agent, in patients with high-risk or pre-malignant lesions », Anticancer Res 21, no 4B (2001): 2895–2900)

Un mécanisme moléculaire a été également observé. La protéine alpha-6-bêta-integrine, responsable de la croissance des tumeurs et de la formation des métastases dû à son effet augmenté, entraîne ainsi le cancer. Il a été démontré que la curcumine inhibe l’action de cette protéine. Les chercheurs ont constaté que la curcumine peut agir pour limiter la prolifération et la migration des cellules cancéreuses, notamment dans le cancer du sein. (Source : Zhen-Yu He et al., « Upregulation of p53 expression in patients with colorectal cancer by administration of curcumin », Cancer investigation 29, no 3 (2011): 208–213)

Il a été de même attesté que la curcumine améliore la performance des chimiothérapies, réduit leurs effets secondaires (nausée, diarrhée, fatigue, douleur, perte de poids…), aide à la meilleure qualité de vie des patients souffrant de cancers du sein, du côlon, du foie, de l’estomac, des poumons ou de leucémie. (Sources : Gianni Belcaro et al., « A controlled study of a lecithinized delivery system of curcumin (Meriva®) to alleviate the adverse effects of cancer treatment », Phytotherapy Research 28, no 3 (2014): 444–450 et Yunes Panahi et al., « Adjuvant Therapy with Bioavailability-Boosted Curcuminoids Suppresses Systemic Inflammation and Improves Quality of Life in Patients with Solid Tumors: A Randomized Double-Blind Placebo-Controlled Trial », Phytotherapy Research 28, no 10 (2014): 1461–1467)

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Effet contre l’arthrose

Les rhumatismes sont causés par une inflammation chronique des articulations. Il s’agit de l’arthrite, plus précisément la polyarthrite rhumatoïde qui déforme les articulations des mains.

À l’opposé, l’arthrose est une maladie produite par l’usure du cartilage des articulations. Celle-ci s’accompagne aussi de processus inflammatoires.

Réduire alors l’inflammation permet de soulager les articulations douloureuses. En cas de non-traitement, ces maladies deviennent très invalidantes. L’inflammation deviendra plus importante et s’étendra sur les autres articulations.

La curcumine est un actif très puissant ayant la capacité unique de bloquer l’enzyme qui provoque l’inflammation. Elle permet de neutraliser les mauvais effets de l’inflammation chronique. (Sources : Rao CV., « Regulation of COX and LOX by curcumin », Adv Exp Med Biol. 2007;595:213-26 et E Sikora et al., « Curcumin, inflammation, ageing and age-related diseases », Immun Ageing. 2010; 7: 1)

En 2014, une étude effectuée sur 40 personnes souffrant d’arthrose du genou a démontré qu’une consommation de 1 500 mg par jour, au lieu des 900 mg recommandés, durant 6 semaines diminuent les douleurs du genou par rapport au placebo. (Source : Panahi et al., « Adjuvant Therapy with Bioavailability-Boosted Curcuminoids Suppresses Systemic Inflammation and Improves Quality of Life in Patients with Solid Tumors », Phytother Res. 2014 Oct;28(10):1461-7)

Les individus ayant ingéré de la curcumine ont aussi constaté une évolution significative de leur capacité physique pour exécuter des tâches quotidiennes, notamment descendre et monter des escaliers, conduire une voiture, faire des courses, le ménage, sortir du lit…

En 2010, une autre étude pratiquée sur 50 personnes souffrant d’arthrose ont montré des résultats révélateurs. La prise quotidienne de 2 gélules de curcuma matin et soir a mis en évidence une forte diminution des marqueurs inflammatoires (CRP) et des douleurs. CRP ou Protéine C-Réactive est une protéine qui paraît dans le sang lors d’une inflammation aiguë. Son taux augmente rapidement après le début de l’inflammation. Synthétisée par le foie à la suite d’une inflammation de l’organisme, elle se manifeste dans les 6 heures suivant l’agression externe (bactérie, virus, traumatisme…) ou interne (pathologies auto-immunes, cancers…) et disparaît presque aussitôt après son élimination. La capacité de marcher sans douleur a ainsi augmenté de 245 % en seulement 3 mois. En outre, l’usage du curcuma a même permis aux malades d’économiser, car 62 % d’entre eux ont arrêté leurs médicaments classiques. Son efficacité s’avère supérieure à celle du paracétamol et comparable à celle des anti-inflammatoires non stéroïdiens, l’ibuprofène par exemple. Il a été aussi démontré que la prise de curcumine réduit la dépendance au celexocib, un médicament souvent utilisé contre l’arthrose pouvant entraîner des effets secondaires sérieux.

La curcumine possède un autre avantage. Elle est parfaitement compatible avec d’autres substances naturelles efficaces contre l’arthrose. Une étude a prouvé que la curcumine peut agir en synergie avec la glucosamine pour soulager les douleurs articulaires. La glucosamine, créée naturellement par l’organisme à partir du glucose et de la glutamine (un acide aminé), joue un rôle prépondérant dans le maintien de l’intégrité du cartilage de l’ensemble des articulations. Elle permet de ralentir la dégradation des cartilages et favorise l’action lubrifiante du liquide synovial, un lubrifiant naturel des articulations. Des études cliniques ont démontré que la glucosamine permettrait également de freiner la progression de l’arthrose.

Ces résultats sont également valables pour les douleurs au niveau des hanches, épaules, mains, pieds et/ou dos.

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Effet préventif de la maladie d’Alzheimer

Tout comme le cancer, la maladie d’Alzheimer est 4 fois plus faible en Inde que dans les pays occidentaux. Une étude a attesté que les personnes consommant le plus de curcuma sont les moins touchées par cette maladie. (Source : Tze-Pin Ng et al., « Curry consumption and cognitive function in the elderly », American journal of epidemiology 164, no 9 (2006): 898–906)

Une étude de cas réalisée sur des patients souffrant de la maladie d’Alzheimer a un stade avancé a révélé qu’un supplément de curcumine bonifiait de manière caractéristique les symptômes comportementaux. (Source : Nozomi Hishikawa et al., « Effects of turmeric on Alzheimer’s disease with behavioral and psychological symptoms of dementia », AYU (An international quarterly journal of research in Ayurveda) 33, no 4 (2012): 499).

Ce grâce à ses propriétés d’antioxydant et anti-inflammatoires protégeant les neurones. (Source : Pamela E Potter, « Curcumin: a natural substance with potential efficacy in Alzheimer’s disease », Journal of Experimental Pharmacology 5 (2 mai 2013): 23‑31, https://doi.org/10.2147/JEP.S26803)

La curcumine réduit aussi la formation des plaques amyloïdes et la formation de fibres à l’intérieur des neurones, facteurs liés à l’apparition de la maladie d’Alzheimer. (Source : Fusheng Yang et al., « Curcumin inhibits formation of amyloid β oligomers and fibrils, binds plaques, and reduces amyloid in vivo », Journal of Biological Chemistry 280, no 7 (2005): 5892–5901)

Des études précliniques ont également justifié que la curcumine peut aider le cerveau à créer de nouveaux neurones, retardant ainsi le vieillissement cérébral. (Source : So Jung Kim et al., « Curcumin stimulates proliferation of embryonic neural progenitor cells and neurogenesis in the adult hippocampus », Journal of Biological Chemistry 283, no 21 (2008): 14497–14505)

Ces recherchent mobilisent beaucoup de laboratoires actuellement. Une étude clinique a donné des résultats préliminaires très prometteurs. Plusieurs autres études sont en cours afin de certifier l’efficience de la curcumine en vue de réguler l’évolution des maladies neurodégénératives, telles que les maladies d’Alzheimer, de Parkinson, de Huntington ou encore la sclérose latérale amyotrophique (SLA), plus connue sous le nom de maladie de Charcot. (Source : Larry Baum et al., « Six-month randomized, placebo-controlled, double-blind, pilot clinical trial of curcumin in patients with Alzheimer disease », Journal of clinical psychopharmacology 28, no 1 (2008): 110–113)

La curcumine pourrait alors agir sur le système nerveux et avoir un effet préventif des maladies neurodégénératives. D’autres études encore ont observé une amélioration de l’humeur chez les personnes dépressives grâce à l’emploi de curcumine. (Sources : Jayesh Sanmukhani et al., « Efficacy and safety of curcumin in major depressive disorder: a randomized controlled trial », Phytotherapy Research 28, no 4 (2014): 579–585 et Adrian L. Lopresti et al., « Curcumin for the treatment of major depression: a randomised, double-blind, placebo controlled study », Journal of affective disorders 167 (2014): 368–375)

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Déficience du curcuma

Nous le savons désormais, la curcumine est la substance active du curcuma engendrant les bienfaits thérapeutiques prouvés par la science. Mais en rappel, la curcumine est en faible quantité dans le curcuma et mal assimilée par l’organisme.

Ces éléments limitent donc considérablement son efficacité. (Source : Jurenka J. S., « Anti-inflammatory properties of curcumin, a major constituent of Curcuma longa. A review of preclinical and clinical research », Alternative Medicine Review, vol. 14, n° 2, 2009)

Et tel qu’il l’a été mentionné dans cet article et celui de lundi, il faut un apport journalier d’au moins 900 mg de curcumine afin de pouvoir profiter de ses vertus pour la santé. En dessous de seuil minimal, la consommation de curcuma n’apporte rien à l’organisme.

C’est la raison pour laquelle certains scientifiques ont tenté d’optimiser la curcumine. Des scientifiques allemands ont récemment mis au point une méthode révolutionnaire. Une curcumine 185 fois plus puissante que celle présente dans le curcuma de base. (Source : Christina Schiborr et al., « The oral bioavailability of curcumin from micronized powder and liquid micelles is significantly increased in healthy humans and differs between sexes », Molecular nutrition & food research 58, no 3 (2014): 516–527)

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Révolution dans le curcuma

Déjà au début de ce siècle, diverses techniques ont vu le jour afin d’amplifier l’absorption de la curcumine par l’organisme :

  • La curcumine associée au poivre noir (pipérine) ;
  • La curcumine avec des huiles volatiles de curcuma ;
  • La curcumine liée à des phospholipides (lipide possédant 2 acides gras : glycérol et phosphate) ou à des phytosomes de curcuma (composé complexe d’un principe actif naturel et d’un phospholipide, principalement de la lécithine) ;
  • Les glalactomannanes (fibre végétale soluble acalorique présente dans les graines qui sert de réserve de sucre lors de la germination) de curcuma.

Des études cliniques avaient corroboré un effet bénéfique de la curcumine sur la santé en ayant utilisé jusqu’à 12 grammes par jour, équivalent à plus de 20 gélules par jour de complément alimentaire contenant de la curcumine de première génération.

En 2014, des chercheurs de l’Université de Stuttgart, Allemagne, ont élaboré un procédé révolutionnaire. Il consiste à enfermer la curcumine à l’intérieur des molécules d’acides gras. Ce qui a permis d’obtenir une nouvelle forme de curcumine 185 fois plus puissante que sa version classique. (Source : Christina Schiborr et al., « The oral bioavailability of curcumin from micronized powder and liquid micelles is significantly increased in healthy humans and differs between sexes », Molecular nutrition & food research 58, no 3 (2014): 516–527)

Cette nouvelle forme de curcumine brevetée s’appelle « NovaSol® Curcumin » et elle est actuellement la plus puissante au monde.

USA : une fillette a empêché son kidnapping

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Grâce à une règle de sécurité familiale astucieuse, un « mot code », une fillette de 11 ans à parer à son propre enlèvement.

Les faits remontent en début de ce mois et ont été rapportés sur le média ABC15 Arizona. Le bureau du shérif du Comté de Pinal, en Arizona, a expliqué l’affaire dans un message d’alerte sur sa page Facebook :

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« Attention :

Le mercredi 7 novembre, un adjoint du Comté de Pinal s’est rendu dans une maison située dans le quartier de North Pecan Creek, près de Gantzel et Ocotillo Roads, suite à un signalement de tentative d’enlèvement.

À 15 h 45, une jeune fille de 11 ans marchait avec un ami près du parc du quartier quand un homme conduisant un véhicule utilitaire sport blanc s’est garé à côté d’eux. L’homme a dit à la fillette que ses frères avaient eu un grave accident et qu’elle devait l’accompagner. L’enfant a demandé à l’homme quel était le « mot code », mais il ne le savait pas et est parti.

« Nous félicitons les parents de cet enfant d’avoir établi un mot code et d’avoir parlé à leurs enfants du danger que représentent des étrangers », a déclaré le shérif Mark Lamb. « Nous espérons que cette publication encouragera les parents à avoir cette conversation et à créer un plan avec leurs enfants pour qu’ils sachent quoi faire s’ils se trouvent dans cette situation. »

Les enfants du quartier disent avoir vu ce SUV dans le quartier, faisant le tour du parc plusieurs fois par jour. L’homme a couvert la majeure partie de son visage avec sa main tout en parlant à la fillette pour dissimuler tout élément d’identification. Il est décrit comme un homme de race blanche, peut-être dans la quarantaine, avec une courte barbe. Le SUV a été décrit comme probablement similaire à un Ford Explorer. Nous demandons aux gens d’être en alerte et d’appeler au 520-866-5111 pour plus d’informations. »

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Interviewée par ABC15 Arizona, la maman de la fillette, Brenda James, a déclaré : « Cette fois, cela a sauvé la vie de ma fille […] Nous sommes arrivés en réalité il y a quelques mois. C’était donc quelque chose de très récent qui provient d’une histoire que j’ai lue ».

« C’est généralement ce que je considère une zone assez sûre. Je n’ai jamais rien entendu de mauvais […] Je vais certainement rentrer à la maison et avoir une conversation avec ma fille et développer un mot de code tout au moins », a témoigné Patrick McDonald qui habite à proximité.

Le curcuma

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Toujours pas de recette de cuisine maison. Ce sera d’ailleurs pour un petit moment. Étant très occupée et préoccupée par quelques chamboulements dans ma vie, dont je peine à les maîtriser, je n’ai pas eu le temps de vous préparer quoi que ce soit.

Je n’ai pas entamé une grève de la faim pour autant. Mais quel intérêt de vous présenter une banale recette de salade de thon, maïs, feuille de chêne et sauce vinaigrette à l’huile d’olive et citron ?

Je vous propose plutôt de vous parler de cette épice en plein essor depuis plusieurs mois déjà : le curcuma.

Épice fabuleuse ? Racine miraculeuse ? Poudre magique ? Solution santé contre presque tous les maux de la Terre ?

Regardons de plus près si cette épice est vraiment, comme certains l’appellent, le « remède naturel du siècle ».

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La curcumine

Le curcuma est une épice indienne ancestrale considérée ainsi comme extraordinaire. Elle serait l’un des remèdes naturels les plus prometteurs contre le cancer, l’Alzheimer, l’arthrose, le diabète de type II et bien d’autres maladies encore. La curcumine, matière colorante jaune du curcuma, serait un actif si puissant que certains scientifiques l’ont baptisée « remède naturel du siècle ».

Ses vertus pour la santé sont estimées tellement incroyables que de plus en plus de gens se mettent au curcuma. De nouveaux produits à base de curcuma arrivent sur le marché et poussent comme un champ de pomme de terre. Les perspectives du marché fixées sur les 5 années à venir sont prévues explosives.

Or, la manière dont cette épice est utilisée la rend souvent totalement inefficace. C’est le cas notamment des compléments alimentaires à base de curcuma.

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Anti-cancer

La curcumine serait efficace pour prévenir des cancers et lutter contre certains types de cancers.

  • Elle limite le changement de cellules saines de l’organisme en cellules cancéreuses ;
  • Elle inhibe la prolifération des cellules cancéreuses formant les tumeurs ;
  • Elle ralentit la migration des cellules cancéreuses responsables des métastases ;
  • Elle stimule l’apoptose, c’est-à-dire l’autodestruction des cellules cancéreuses ;
  • Elle augmente la sensibilité des cellules cancéreuses à la chimiothérapie ;
  • Elle dynamise le système immunitaire pour combattre les cellules cancéreuses ;
  • Elle freine la néovascularisation, appelée également phénomène d’angiogenèse, soit le développement des vaisseaux sanguins autour de la tumeur.

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Soulage l’arthrose

La curcumine aurait des vertus pour apaiser les processus inflammatoires liés l’arthrose.

  • Elle améliore le confort articulaire ;
  • Elle réduit les douleurs articulaires grâce à son action anti-inflammatoire ;
  • Elle limite le gonflement des articulations et la raideur matinale ;
  • Elle est autant efficace qu’un anti-inflammatoire classique et en diminue les effets secondaires.

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Préserve de la maladie d’Alzheimer

La curcumine pourrait être préventive de la maladie d’Alzheimer et en restreindre son évolution.

  • Elle ralentit le vieillissement cérébral ;
  • Elle protège les neurones et aide le cerveau à en créer de nouveaux ;
  • Elle peut réduire l’évolution des maladies neurodégénératives, telles les maladies d’Alzheimer, de Parkinson, de Huntington, de sclérose latérale amyotrophique… ;
  • Elle bonifierait l’humeur des personnes dépressives.

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Bienfaits démontrés

600 bienfaits ont déjà été distingués pour lutter contre certains symptômes. Parmi eux se trouvent donc :

  • Arthrose ;
  • Syndrome du côlon irritable ;
  • Maladie de Crohn ;
  • Rectocolite hémorragique ;
  • Risque d’accidents cardio-vasculaires (infarctus, AVC…) ;
  • Alzheimer ;
  • Diabète ;
  • Hypertension ;
  • Obésité ;
  • Dépression ;
  • Problèmes de foie ;
  • Ulcères ;
  • Psoriasis ;
  • Faiblesse immunitaire.

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Faiblesse du curcuma

Comme vous l’avez compris, c’est la curcumine qui est la substance active du curcuma. Or sa présence est en quantité infime et elle est mal assimilée par l’organisme. Il faut un apport minimum de 900 mg de curcuma par jour afin de bénéficier au maximum de ses vertus.

Mais il faut aussi l’associer avec d’autres ingrédients afin d’optimiser son efficacité et de l’aider à mieux être assimilé par l’organisme. Par exemple, mêler le curcuma et le poivre va permettre au poivre de fixer la curcumine dans l’organisme et d’augmenter ainsi ses propriétés bénéfiques.

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Afin d’en savoir davantage, je vous invite à me retrouver ce mercredi pour découvrir tous les secrets du curcuma…

Bon appétit !

USA : l’avortement passible de la peine de mort ?

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Aux États-Unis, l’IVG est en plein cœur d’un débat entre différents États depuis un certain temps déjà. Des États souhaitent mettre un terme à ce droit.

C’est notamment le cas de l’Ohio qui vient d’adopter un projet de loi à la Chambre visant à interdire l’IVG pour une femme enceinte de plus de 6 semaines, loi votée sur laquelle le Gouverneur a posé son veto.

La loi baptisée House Bill 565 considère le fœtus tel « un être humain à naître » en estimant ainsi l’avortement comme un crime. Une femme qui déciderait d’avorter au-delà de ces 6 semaines et les médecins qui l’auraient aidée seront jugés au même titre qu’un criminel. Ils encourront la peine à vie et la peine de mort est même envisagée. Aucune exception n’est prévue en cas de danger pour la vie de la mère, de viol ou d’inceste.

Heidi Sieck, co-fondatrice du mouvement #VOTERPROCHOICE en faveur du droit à l’IVG a déclaré sur le site Refinery29 : « L’Ohio vient de nous faire un pas de plus pour devenir une nation à naissance forcée. Les législateurs de l’Ohio interdisent l’avortement avant même que les femmes sachent qu’elles sont enceintes – et nous devons nous lever et dénoncer ce projet de loi dangereux. »

Les États Alabama et Virginie-Occidentale menacent aussi ce droit à l’IVG.

Bon dimanche !

France : un violeur acquitté pour méconnaissance des « codes culturels »

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Alors que la justice irlandaise a acquitté récemment un violeur en raison du fait que sa victime portait un string, c’est au tour de la justice française de rendre un verdict pour des raisons aussi absurdes en faveur d’un violeur.

Cette affaire a été révélée par le journal La Manche Libre.

Un homme âgé de 21 ans jugé pour le viol d’une lycéenne et l’agression sexuelle d’une autre vient d’être acquitté pour le viol, mais condamné pour l’agression sexuelle par la cour d’assises de la Manche.

Le verdict a été rendu ce 21 novembre. L’avocat général avait requis 6 ans de réclusion criminelle. La cour n’a pas retenu l’accusation pour le viol, mais a condamné le jeune homme de 2 ans de prison avec sursis, d’une mise à l’épreuve et l’inscription au fichier des délinquants sexuels. L’accusé est ainsi sorti libre de la cour de justice de Coutances.

L’avocate de la défense a plaidé des « difficultés d’interprétation » dans cette affaire. Selon elle, son client « n’avait pas les codes culturels » pour comprendre qu’il abusait sa victime. La victime avait pu interpréter un regard comme une menace et donc une contrainte. Et des enquêteurs n’avaient pas su évaluer le malaise de la victime.

Le président de la cour a tenu à préciser dans le rendu de sa décision que l’acquittement de l’accusé n’était pas « une remise en cause de la sincérité de la victime ».

Les commentaires indésirables

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Tout blogueur ou blogueuse, toute personne qui utilise les réseaux sociaux ou participe à des forums sur Internet… tout individu qui échange des propos avec autrui connaît cette section « commentaires indésirables » ou encore parfois baptisée « spam ».

Bien que les 2 sujets de l’article qui suit n’entrent pas précisément dans ce domaine, ils le pourraient pourtant à l’image de ces bactéries en photo ci-dessus…

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4 membres d’une même famille ont été interpellés, mis en examen et incarcérés. Ils ont été accusés de violences et de meurtre sur un garçon de 9 ans. La cause. Le petit garçon avait refusé de faire ses devoirs.

Les faits remontent au 17 septembre dernier. Un garçon de 9 ans a été retrouvé mort à son domicile à Mulhouse, département du Haut-Rhin, en région Grand Est. Sa sœur aînée de 20 ans, son frère âgé de 19 ans et la compagne de celui-ci, enceinte, se trouvaient au domicile lorsqu’ils ont appelé les secours. Ils n’arrivaient pas à réanimer l’enfant.

La mère de famille était absente ce jour-là, en déplacement en région parisienne. Son fils de 9 ans refusait de faire ses devoirs, la mère ordonna alors à son frère et sa sœur de le corriger. L’enfant a été violemment frappé durant des heures au point de succomber à un malaise.

L’autopsie demandée par le médecin légiste a révélé le décès de l’enfant parvenu suite aux violents coups reçus. Sa sœur, son frère et la compagne de ce dernier ont été arrêtés et placés en garde à vue. Ils ont tous reconnus les faits.

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Au Soudan du Sud, un père de famille a vendu sa fille aux enchères sur Facebook.

500 vaches, 3 voitures et 10 000 $ ont constitué la dot que le père a acceptée en échange du mariage de sa fille mineure, âgée de 16 ou 17 ans, avec un inconnu. Cette affaire a été rapportée par l’ONG Plan International pour la protection de l’enfance et relayée par le magazine Slate.

Le 25 octobre dernier, le père a publié une annonce sur son profil Facebook pour vendre sa fille. Une semaine après la publication, il a vendu sa fille au plus offrant. 5 hommes lui ont fait chacun une offre, dont parmi eux des membres du gouvernement soudanais.

Quant à l’annonce, elle n’a été supprimée qu’une semaine après la transaction, soit deux semaines après la publication. Accusé de ne pas avoir réagi plus rapidement, le réseau social Facebook s’est défendu dans un communiqué. Il a assuré que les employés de son groupe « amélioraient constamment les méthodes utilisées pour identifier les contenus contraires [au] règlement » et a spécifié que son équipe de modération comptait près de 20 000 personnes aujourd’hui.

Communiqué qui n’a convaincu personne, notamment George Otim, directeur de Plan International pour le Soudan qui a déclaré au magazine Slate : « cette utilisation barbare de la technologie était réminiscente des marchés aux esclaves d’un autre temps ».

Ce fait inquiète les ONG luttant pour les droits des enfants dans cette partie du monde. Elles craignent que d’autres familles suivent cet exemple en se mettant à commercialiser à leur tour leur fille sur Facebook.

De son côté, Plan International a soumis une requête au gouvernement sud-soudanais afin de connaître les noms des politiques qui auraient fait leur offre en vue d’acheter la jeune fille sur Facebook.

Selon un rapport de l’Unicef, 52 % des filles du Soudan de Sud sont mariées avant leur majorité, alors que la loi du pays l’interdit formellement.

Les escargots tueurs !

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En lien avec l’article de la semaine dernière relatif aux blennies, dans lequel notamment les escargots venimeux ont été évoqués, nous allons nous pencher d’un peu plus près sur ces petites bêtes à cornes.

Il s’agit des Conidae, une famille d’escargots marins. Découverte par le zoologiste John Fleming en 1822, cette famille comprend de très nombreux genres, mais principalement le genre Conus avec ses actuelles 626 espèces vivantes. Le nom commun de cette famille est Cône.

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Conus geographus

Tel que le terme l’indique, ces gastéropodes possèdent une coquille conique, dont l’aspect et les couleurs sont très variables. De taille moyenne à grande, ces escargots présentent souvent des ornementations extraordinaires sur leur coquille. La majorité se trouve dans les mers chaudes. Quelques-uns se rencontrent aussi dans les eaux tempérées.

Fréquemment nocturnes, ils sont tous des prédateurs carnivores et venimeux. Certains se nourrissent de vers, d’autres de mollusques et/ou de poissons.

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Conus marmoreus

Ils sont dotés d’une glande sécrétant une neurotoxine reliée à une dent de la radula(1) en forme de harpon. Ils s’en servent pour chasser leurs proies à distance, lesquelles sont de suite neutralisées.

En général, les cônes de petite taille laissent la sensation similaire à une piqûre d’abeille. Mais le venin de certaines grandes espèces tropicales piscivores est fatal pour l’humain. Il provoque une paralysie des muscles respiratoires entraînant la mort, dans 70 % des cas, en moins de 2 heures. Certaines conotoxines(2) affectent les voies sensitives, avec un puissant effet analgésiant, dont l’utilisation médicale est d’ailleurs actuellement à l’étude.

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Conus textile

Les cônes pouvant être dangereux pour l’humain sont principalement les Conus aulicus, Conus geographus, Conus textile, Conus tulipa et Conus striatus.

La famille des Conidae se constitue de 145 genres validés regroupant aujourd’hui 2 323 espèces différentes de cônes, selon le World Register of Marine Species (WoRMS)(3). Bien que cette famille soit typique des eaux chaudes des mers et océans tropicaux, certaines espèces se sont adaptées à des zones tempérées, comme la côte sud-africaine près du Cap de Bonne-Espérance ou les eaux plus froides de la Californie du Sud.

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Conus pennaeus attaquant un Cymatium nicobaricum à Hawaï

(1) La radula : sorte de langue munie de nombreuses dents chitineuses se situant dans la cavité buccale de certains mollusques. La chitine est le composant principal de l’exosquelette des arthropodes (crustacés, myriapodes, insectes, arachnides), également présent chez certains champignons et lichens. Le fameux chitosan en découle d’ailleurs.

(2) La conotoxine : peptide neurotoxique extrait du venin de Conidae. L’α-conotoxine (alpha-conotoxine) est une neurotoxine d’origine animale s’employant comme puissant anti-douleur aussi efficace que la morphine mais sans facteur d’accoutumance.

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(3) World Register of Marine Species ou WoRMS : base de données visant à fournir une liste à jour des noms de taxons des organismes marins. Créée en 2007, elle résulte du registre européen des espèces marines. Essentiellement financé par l’Union européenne, ce registre mondial des espèces marines siège à l’Institut Marine de Flandre à Ostende en Belgique. Le WoRMS a des accords conclus avec plusieurs autres projets concernant la biodiversité et les écosystèmes, dont le Global Biodiversity Information Facility (GBIF), le système mondial d’informations sur la biodiversité, ainsi que l’Encyclopedia of Life (EOL), l’Encyclopédie de la Vie. En 2018, le WoRMS recense 243 288 espèces marines approuvées, dont 95 % vérifiées.