La santé étonnante des enfants de La Rinconada au Pérou

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By CR

La sixième porte s’ouvre sur un monde étonnant.

« À la fois marqués par le manque d’oxygène – ils en ont moitié moins qu’en plaine – et étonnamment en bonne santé compte tenu de leurs conditions de vie extrêmes et précaires, les enfants habitant La Rinconada (Pérou) ont été examinés par des chercheurs et médecins français. » Par Camille Gaubert. Sciences et Avenir.

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« Une prothèse de la taille d’un petit pois pour soigner les bébés prématurés »

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« […] les bébés souffrant d’un canal artériel persistant (CAP), un vaisseau sanguin anormal touchant surtout les prématurés, peuvent maintenant être soignés à partir de 700 grammes grâce à une prothèse miniature. » Par Camille Gaubert. Sciences et Avenir.

USA : une fillette a empêché son kidnapping

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Grâce à une règle de sécurité familiale astucieuse, un « mot code », une fillette de 11 ans à parer à son propre enlèvement.

Les faits remontent en début de ce mois et ont été rapportés sur le média ABC15 Arizona. Le bureau du shérif du Comté de Pinal, en Arizona, a expliqué l’affaire dans un message d’alerte sur sa page Facebook :

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« Attention :

Le mercredi 7 novembre, un adjoint du Comté de Pinal s’est rendu dans une maison située dans le quartier de North Pecan Creek, près de Gantzel et Ocotillo Roads, suite à un signalement de tentative d’enlèvement.

À 15 h 45, une jeune fille de 11 ans marchait avec un ami près du parc du quartier quand un homme conduisant un véhicule utilitaire sport blanc s’est garé à côté d’eux. L’homme a dit à la fillette que ses frères avaient eu un grave accident et qu’elle devait l’accompagner. L’enfant a demandé à l’homme quel était le « mot code », mais il ne le savait pas et est parti.

« Nous félicitons les parents de cet enfant d’avoir établi un mot code et d’avoir parlé à leurs enfants du danger que représentent des étrangers », a déclaré le shérif Mark Lamb. « Nous espérons que cette publication encouragera les parents à avoir cette conversation et à créer un plan avec leurs enfants pour qu’ils sachent quoi faire s’ils se trouvent dans cette situation. »

Les enfants du quartier disent avoir vu ce SUV dans le quartier, faisant le tour du parc plusieurs fois par jour. L’homme a couvert la majeure partie de son visage avec sa main tout en parlant à la fillette pour dissimuler tout élément d’identification. Il est décrit comme un homme de race blanche, peut-être dans la quarantaine, avec une courte barbe. Le SUV a été décrit comme probablement similaire à un Ford Explorer. Nous demandons aux gens d’être en alerte et d’appeler au 520-866-5111 pour plus d’informations. »

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Interviewée par ABC15 Arizona, la maman de la fillette, Brenda James, a déclaré : « Cette fois, cela a sauvé la vie de ma fille […] Nous sommes arrivés en réalité il y a quelques mois. C’était donc quelque chose de très récent qui provient d’une histoire que j’ai lue ».

« C’est généralement ce que je considère une zone assez sûre. Je n’ai jamais rien entendu de mauvais […] Je vais certainement rentrer à la maison et avoir une conversation avec ma fille et développer un mot de code tout au moins », a témoigné Patrick McDonald qui habite à proximité.

Yémen : 11 millions d’enfants luttent pour leur survie

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Depuis 2014, le Yémen est au centre d’un violent conflit entre des rebelles chiites Houtis (utilisant des enfants soldats depuis au moins 2009) et la coalition de pays arabes menée par son voisin l’Arabie Saoudite.

Henrietta H. Fore, haut fonctionnaire et diplomate américaine, en fonction depuis le 1er janvier 2018 au poste de directrice générale de l’UNICEF, s’est rendue récemment dans ce pays. Le constat sur les conditions de vie des enfants yéménites qu’elle a établi est sans nom. De retour d’une visite de 4 jours, elle a tenu une conférence de presse sur le sujet.

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11 millions d’enfants yéménites, plus que « la population totale de la Suisse » luttent pour leur survie. « Déscolarisés, contraints de se battre, mariés de force, affamés, victimes de maladies évitables », comme le choléra qui ravage le pays depuis le début du conflit, les enfants sont frappés de plein fouet par la situation apocalyptique du pays.

En décembre 2017, le Comité International de la Croix-Rouge (CICR) avait fait état sur son compte Twitter d’1 million de Yéménites qui souffrait du choléra, une maladie pouvant être pourtant évitée par un simple vaccin. Cette affection touche plus particulièrement les enfants et les individus fragilisés vivant dans des conditions d’hygiène lamentables, consommant de l’eau ou des aliments contaminés. Ce qui est malheureusement le cas en période de guerre.

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Ces enfants privés de tout vivent l’enfer. L’UNICEF avait d’ailleurs rapporté que depuis 2015, au moins 2 200 d’entre eux seraient morts et 3 400 blessés. Ces chiffres seraient loin de correspondre à la réalité, ils pourraient être plus élevés.

Henrietta H. Fore a raconté l’état psychologique et physique dans lequel se trouvaient les enfants qu’elle a rencontrés. Dans un centre de soutien psychologique et social venant en aide à ceux qui ont dû fuir Al-Hodeïda (la 4e plus grande ville du Yémen située sur la mer Rouge et ville portuaire importante du pays), ayant essuyé une terrible offensive en juin dernier, elle a discuté avec une petite fille. Celle-ci lui a montré un dessin représentant le monde dans lequel elle espérait vivre ; une petite fille aux vêtements propres assise dans un parc avec une amie sous le soleil. Un dessin d’évasion du quotidien de la fillette fait de bombardements, de déplacements et de peur.

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Dans les salles de soins de Sanaa, capitale du pays, elle a vu « un enfant de 8 mois peser le même poids qu’un nouveau-né […] des bébés minuscules lutter pour respirer dans leur couveuse […] parmi eux se trouvaient des jumeaux siamois dont la vie était suspendue à une opération qu’ils ne pouvaient obtenir au Yémen ».

Ne suscitant pas trop l’intérêt général, dont le regard du monde s’est détourné d’eux, ces enfants au cœur d’une guerre oubliée seront encore nombreux à mourir dans ce pays à feu et à sang.

Les enfants maltraités ont un cerveau qui se développe anormalement

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5 à 15 % des enfants âgés de moins de 15 ans sont victimes de graves violences physiques et/ou sexuelles en Occident. Il a été récemment prouvé que ces dernières augmentaient le risque de dépression et de suicide.

Des scientifiques du McGill Group for Suicide Studies ont ainsi publié leurs résultats de recherche dans le prestigieux American Journal of Psychiatry. Ils ont établi que les effets durables des expériences traumatiques subies à l’enfance étaient dus à une altération de la structure et de l’activité des cellules du cortex cingulaire antérieur, partie spéciale du cortex considérée comme la plus ancienne dans l’évolution et partie du cerveau jouant un rôle majeur dans le contrôle des émotions et de l’humeur.

L’activité optimale du cerveau est due aux neurones qui communiquent avec les cellules éloignées par leurs axones, partie allongée qui permet le passage de l’information sous forme d’impulsions électriques. Ces axones sont recouverts et protégés par la myéline, à l’image d’une gaine entourant un fil électrique. La myéline est une substance grasse de protection des fibres nerveuses formée principalement donc de lipides à 70 % et dont les couches alternent avec des couches de protides à 30 %. La constitution de ce revêtement gras a lieu au cours des vingt premières années de vie.

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Après études, les scientifiques ont découvert une diminution de l’épaisseur de la myéline chez les personnes ayant subi des maltraitances pendant leur enfance. Ils ont également constaté un défaut de production de celle-ci au niveau de l’ADN des cellules responsables de la générer et de l’entretenir.

Pour arriver à ces résultats, les chercheurs ont alors étudié de manière plus approfondie la matière blanche des personnes ayant été maltraitées au cours leur enfance. La matière blanche constitue les tissus du cerveau et de la moelle épinière composés de milliards de fibres nerveuses myélinisées. Bien que des études antérieures aient déjà fait ce lien en remarquant la présence d’anomalies significatives, les observations avaient été réalisées par IRM sur le cerveau de personnes vivantes. Il était donc impossible de connaître avec plus de précision les cellules et les molécules concernées qui étaient affectées au sein de la matière blanche. De ce fait, les scientifiques ont porté leurs travaux sur des cerveaux post-mortem. Ils ont recueilli à la Douglas-Bell Canada (Douglas-Bell Canada Brain Bank ou DBCBB) des cerveaux de trois groupes d’adultes sur lesquels ils ont prélevé des échantillons pour les comparer. Les trois groupes étaient composés de 27 individus qui se sont suicidés suite à une dépression avec des antécédents de sévices sévères, 25 qui se sont suicidés suite à une dépression mais sans antécédents et 26 psychologiquement sains. Seuls les individus maltraités durant leur enfance ont montré ces résultats.

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En conclusion, ces changements provoqués un stade précoce du développement peuvent contribuer à l’apparition de troubles dépressifs ainsi que de comportements suicidaires. Ces constats ont dès lors permis de mettre en évidence une dérégulation du traitement des émotions.

Soudan : les enfants sud-soudanais meurent de faim

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La guerre civile au Sud-Soudan débutée en décembre 2013 a créé une famine jusqu’alors jamais connu à l’échelle de la planète. Plus de 100 000 personnes sont touchées. Selon les estimations du programme alimentaire mondial, ce chiffre pourrait se voir multiplier par 10 d’ici juillet. Ayant fui le pays à cause de la guerre, du manque d’eau et de nourriture, les Sud-soudanais se sont réfugiés au Soudan où ils attendent l’aide internationale.

Cette guerre a démarré avec le président Salva Kiir qui a accusé son rival et ancien adjoint Riek Machar, d’organiser un coup d’État. Les combats alors engagés entre les partisans des camps opposés ont causé dès lors des milliers de victimes. Bien qu’un accord de paix eût été signé en août 2016, celui-ci n’a jamais été respecté. La population a donc fui le pays afin de trouver refuge à seulement 10 km, à la frontière du Soudan. Sur place, un camp a été monté par les autorités soudanaises et le Croissant-Rouge (Croix-Rouge du Soudan) permettant d’accueillir les réfugiés à Al-Eligat (Sud du Soudan), avec de la nourriture.

Cependant, la quantité de nourriture est très insuffisante pour alimenter cette population qui continue d’arriver en masse. Selon le Haut commissariat de l’ONU, pas moins de 32 000 Sud-soudanais sont dans une situation critique. C’est la première fois dans l’Histoire que le monde connaît un tel niveau de famine. Les Nations Unies ont établi que la moitié de la population pourrait mourir de faim d’ici juillet si l’aide internationale n’intervient pas rapidement.

Ce terrible constat a été relayé par l’Unicef précisant que plus d’1 million d’enfants est actuellement sévèrement atteint de malnutrition aiguë et que plus de 250 000 d’entre eux présentent un gros risque de malnutrition sévère. The United Nations International Children’s Emergency Fund (Fond des Nations unies pour l’enfance) a donné l’exemple celui de « Nyajime Guet, une petite de 4 ans qui pesait seulement 9 kilos alors que le poids normal d’une enfant de cet âge se situe aux alentours des 19 kilos. » Grâce à l’intervention de l’Agence, « l’état de la fillette s’est heureusement vite amélioré. Elle a reçu des aliments à haute teneur énergétique et dosé avec grande précision ainsi que des médicaments pour combattre sa tuberculose. »

Si vous le souhaitez, vous pouvez verser un don au CICR (Comité International de la Croix-Rouge) pour venir en aide à ces millions d’hommes, de femmes et d’enfants qui sont dans une situation extrêmement grave.

Casa Nazaret Children’s Home

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Pour beaucoup, la République Dominicaine ressemble à ça. Un paysage de carte postale où le soleil, la plage de sable fin, ses eaux turquoises, etc. sont au rendez-vous.

L’un des pays des Grandes Antilles, la République Dominicaine accapare environ les 2/3 de l’île d’Hispaniola en mer de Caraïbes, Haïti, occupant l’autre tiers situé à l’ouest de l’île. Ayant comme langue officielle l’espagnol, cette importante partie de l’île compte plus de 10 millions d’habitants, dont 95 % sont métis.

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Mais la République Dominicaine, c’est aussi un taux de pauvreté atteignant la moitié de la population. Entre trafic de cocaïne et prostitution, des enfants sont abandonnés dans la rue, dont beaucoup d’entre eux souffrent de handicap. Retrouvés dans des conditions inimaginables jusque dans les égouts ou les poubelles, l’orphelinat Casa Nazaret à Puerto Plata recueille ces enfants étant ainsi « mis hors service de l’environnement des nouvelles villes sans abri. »

Chaque année le Humberside International Women’s Club élit une œuvre humanitaire, représentée dans un pays différent, à laquelle apporter son soutien. Et cette année, c’est cet orphelinat qui a été sélectionné.

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La femme du club ayant soumis au vote son organisme humanitaire, ayant a été alors choisi, prend par la suite en charge l’organisation de l’aide ainsi que le transfert auprès de ce dit organisme. Les autres femmes participent donc financièrement à cet œuvre caritative.

Vous pouvez retrouver plus d’informations via ce lien : Casa Nazaret Children’s Home

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Zone Interdite : « Enfants à l’hôpital : leur extraordinaire énergie pour guérir »

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Diffusé dimanche 22 janvier dernier sur la chaîne de télévision M6 dans le magazine Zone Interdite, ce reportage est absolument à regarder.

Il s’est déroulé à l’hôpital Trousseau à Paris, l’un des centres français de référence dans le domaine pédiatrique. Recevant pas moins de 35 000 enfants chaque année, des cas les plus bénins aux plus graves, il devient une seconde maison pour ces enfants. 2 000 soignants y travaillent toute l’année avec le seul but de guérir ces enfants afin qu’ils en ressortent avec le sourire.

À l’aide de petites caméras confiées par l’équipe du magazine, 3 enfants hospitalisés pour des pathologies lourdes ont filmé leur quotidien. Ainsi à travers leurs yeux, nous voyons de quelle façon ils appréhendent leur maladie.

Avec leur innocence d’enfant, la maturité qu’ils ont acquise par leur différence, leur regard bien divergent de celui des adultes face à leur affection, nous recevons une belle leçon de vie.

Manon, 14 ans, souffre d’une importante scoliose faisant de sa colonne vertébrale un « s » qui l’oblige depuis l’âge de 10 ans à porter un corset. Une opération risquée va être tentée afin de redresser entièrement sa colonne vertébrale. Mais avant de subir cette intervention lui permettant de gagner plus de 15 cm, elle va devoir porter un casque vissé à des endroits précis dans son crâne qui par un système de poids va lui étirer progressivement sa colonne vertébrale. Entre souffrance et rire, nous partageons son parcours.

Marie-Françoise, 15 ans, venue pour un simple contrôle de routine n’est jamais repartie chez elle. Une leucémie à un stade extrêmement avancé lui a été diagnostiquée. Sa vie est en danger. Elle va être traitée par chimiothérapie sans succès qui la conduira à devoir subir l’opération de la dernière chance. Sa famille, le personnel hospitalier qui l’accompagnent ainsi qu’elle-même doivent porter un masque afin d’éviter qu’elle n’attrape la moindre bactérie pouvant aggraver son cas. Le célèbre chanteur, Maître Gims, dont elle est l’une de ses plus grandes fans, viendra jusqu’à elle pour la divertir.

Enfin, Victoria, 8 ans, est née avec les articulations inversées des mains et des pieds. C’est l’habituée de l’hôpital. Elle y est hospitalisée depuis l’âge d’à peine 1 mois et y retourne régulièrement, au fur et mesure qu’elle grandit. Elle y retrouve sa chambre, ses infirmières à chaque séjour, et ne compte plus ses opérations. Grâce à ces nombreuses interventions, elle devient de plus en plus autonome. Elle joue aussi du piano. Et l’un de ces plus grands rêves est de pouvoir un jour courir. D’un caractère incroyablement joyeux, cette petite est époustouflante dotée d’une bravoure inouïe pour son jeune âge.

Durant 1 h 30 environ, nous plongeons au cœur de ces petites vies qui nous apportent une autre vision du combat face à la maladie et nous transmettent un message fort malgré eux : le courage n’a pas d’âge.

Transformer des likes pour financer l’éducation des enfants ghanéens

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Une superbe idée qui a vu le jour grâce à cette photo ci-dessus du petit Jake Amo qui a fait un véritable buzz sur Internet, celle de transformer les likes des internautes en argent afin de subventionner l’éducation des enfants au Ghana.

Cette photo est l’œuvre du cameraman Carlos Cortès qui est parti au Ghana en 2015 en vue d’un documentaire sur l’artiste ghanéen Solomon Adufah, lequel vivant à Chicago depuis 16 ans avait accepté de retourner dans son pays natal afin d’enseigner l’art et les études créatives dans l’école de Jake Amo.

Ce documentaire illustrant le quotidien des enfants de cette école durant trois semaines réunissait une centaine de photos. Parmi elles, se trouvaient celles de Jake Amo.

Carlos Cortès a déclaré à la BBC : « J’ai juste attrapé Jake au moment de sa leçon. »

Jake Amo n’est juste qu’un petit garçon de 4 ans, dépeint comme un enfant timide, calme, silencieux et très doué. Et son histoire comme celle des autres enfants reflète une réalité bien triste.

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Ce petit garçon ainsi que ses camarades d’école vivent dans un village rural au nord du Ghana où beaucoup de familles pauvres n’ont pas les ressources suffisantes pour envoyer leurs enfants à l’école.

Or, cette photo partagée par Solomon Adufah sur son compte Instagram permet peut-être de faire changer les choses.

Suite aux nombreux likes qu’il reçut, bien qu’au début il eut peur d’une moquerie vis-à-vis de ce petit garçon et ne sachant pas trop comment réagir, après vive réflexion, l’artiste eut une idée plus que géniale, comme il l’a ainsi déclaré à la BBC : « J’ai pensé, et si tous ces « likes » étaient transformés en fonds réels pour venir en aide aux populations locales ? […] Je me souviens d’un jour, nous avons passé 20 minutes à essayer de nous assurer que nous avions assez de crayons pour tous les enfants. »

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L’artiste a donc réalisé une campagne de financement, Support Jake by Solomon Adufah. Résultat, en quelques jours seulement, plus de 8 000 $ ont été collectés. Il espère ainsi que cette idée suivra son chemin en incitant d’autres internautes à transformer leur like en argent afin de financer non seulement la scolarité de Jake Amo, mais aussi celle de ses camarades du village.

Il a conclu auprès de la BBC : « Quand je voyais Jake et les autres enfants, j’avais l’impression de me voir moi dans mon enfance. J’étais un de ces enfants qui avaient besoin de soutien. Maintenant, c’est une bénédiction d’être en mesure de le faire pour d’autres enfants comme Jake et toute l’Afrique. »

Une très belle initiative à saluer dans un monde actuellement si brutal. Une bonne bouffée d’air pur qui fort heureusement nous montre que l’humanisme, le vrai n’est pas mort. Et tant qu’il y a de l’espoir, il y a de la vie, et non l’inverse…

La Gambie interdit enfin les mariages précoces

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Seulement quelques mois après l’interdiction de l’excision (novembre dernier) en Gambie, le président Yahya Jammeh, chef d’État controversé, au pouvoir depuis plus de 30 ans et se présentant comme le « dictateur du développement », a déclaré lors d’une audience ouverte à plusieurs dignitaires musulmans à la fin du Ramadan :

« À compter d’aujourd’hui, 6 juillet, le mariage des enfants est illégal et est interdit en Gambie […] Quiconque épouse une fille n’ayant pas atteint l’âge de 18 ans fera 20 ans de prison. Les parents de la fille feront 21 ans de prison et toute personne ayant connaissance de ce mariage et ne l’ayant pas signalé aux autorités fera 10 ans de prison. L’imam et tous ceux qui dirigeront la cérémonie de mariage seront également envoyés en prison. »

Il a également précisé que cette mesure allait concerner autant les mariages précoces que les mariages forcés, et ce peu importe l’âge de la personne obligée, en affirmant : « À 40 ans, c’est illégal »

À la suite de cette déclaration, il a sollicité ses députés d’inclure ce nouveau projet de loi le plus rapidement possible.

Il est utile de rappeler que dans le monde 15 millions de filles et fillettes sont mariées de force par leur famille chaque année.

À ce propos, l’artiste et ambassadrice de bonne volonté pour l’UNICEF, Angélique Kidjo a signé une tribune dans le journal Le Monde contre les mariages forcés : « Soumises à leur mari et à leur belle-famille, les filles mariées sont plus exposées à la violence domestique et ne sont pas en mesure de prendre des décisions au sujet d’une sexualité protégée et de la planification familiale. Elles sont ainsi exposées à des risques élevés d’infections sexuellement transmissibles, dont le VIH ou à une grossesse et à la maternité avant que leur corps et leur psychisme n’aient atteint leur pleine maturité. »