Zone Interdite : « Enfants à l’hôpital : leur extraordinaire énergie pour guérir »

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Diffusé dimanche 22 janvier dernier sur la chaîne de télévision M6 dans le magazine Zone Interdite, ce reportage est absolument à regarder.

Il s’est déroulé à l’hôpital Trousseau à Paris, l’un des centres français de référence dans le domaine pédiatrique. Recevant pas moins de 35 000 enfants chaque année, des cas les plus bénins aux plus graves, il devient une seconde maison pour ces enfants. 2 000 soignants y travaillent toute l’année avec le seul but de guérir ces enfants afin qu’ils en ressortent avec le sourire.

À l’aide de petites caméras confiées par l’équipe du magazine, 3 enfants hospitalisés pour des pathologies lourdes ont filmé leur quotidien. Ainsi à travers leurs yeux, nous voyons de quelle façon ils appréhendent leur maladie.

Avec leur innocence d’enfant, la maturité qu’ils ont acquise par leur différence, leur regard bien divergent de celui des adultes face à leur affection, nous recevons une belle leçon de vie.

Manon, 14 ans, souffre d’une importante scoliose faisant de sa colonne vertébrale un « s » qui l’oblige depuis l’âge de 10 ans à porter un corset. Une opération risquée va être tentée afin de redresser entièrement sa colonne vertébrale. Mais avant de subir cette intervention lui permettant de gagner plus de 15 cm, elle va devoir porter un casque vissé à des endroits précis dans son crâne qui par un système de poids va lui étirer progressivement sa colonne vertébrale. Entre souffrance et rire, nous partageons son parcours.

Marie-Françoise, 15 ans, venue pour un simple contrôle de routine n’est jamais repartie chez elle. Une leucémie à un stade extrêmement avancé lui a été diagnostiquée. Sa vie est en danger. Elle va être traitée par chimiothérapie sans succès qui la conduira à devoir subir l’opération de la dernière chance. Sa famille, le personnel hospitalier qui l’accompagnent ainsi qu’elle-même doivent porter un masque afin d’éviter qu’elle n’attrape la moindre bactérie pouvant aggraver son cas. Le célèbre chanteur, Maître Gims, dont elle est l’une de ses plus grandes fans, viendra jusqu’à elle pour la divertir.

Enfin, Victoria, 8 ans, est née avec les articulations inversées des mains et des pieds. C’est l’habituée de l’hôpital. Elle y est hospitalisée depuis l’âge d’à peine 1 mois et y retourne régulièrement, au fur et mesure qu’elle grandit. Elle y retrouve sa chambre, ses infirmières à chaque séjour, et ne compte plus ses opérations. Grâce à ces nombreuses interventions, elle devient de plus en plus autonome. Elle joue aussi du piano. Et l’un de ces plus grands rêves est de pouvoir un jour courir. D’un caractère incroyablement joyeux, cette petite est époustouflante dotée d’une bravoure inouïe pour son jeune âge.

Durant 1 h 30 environ, nous plongeons au cœur de ces petites vies qui nous apportent une autre vision du combat face à la maladie et nous transmettent un message fort malgré eux : le courage n’a pas d’âge.

3 commentaires sur « Zone Interdite : « Enfants à l’hôpital : leur extraordinaire énergie pour guérir » »

  1. Arf, l’hôpital Trousseau 😣. J’espère qu’ils se sont améliorés. Ma fille cadette a longtemps été une « habituée ». Et c’est parce-que j’ai confié les soins à d’autres qu’elle s’en est sortie. Comme quoi 😋

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    1. Je ne connais absolument pas cet hôpital. Et ce documentaire, bien qu’il ait été tourné dans cet hôpital, n’est pas centré sur celui-ci, mais sur les réactions des enfants face à leur pathologie. L’hôpital en fait n’est qu’un détail du reportage. Ceci dit, je suis ravie que ta fille soit en bonne santé aujourd’hui, je suppose.
      Bonne soirée à toi. Bisous 🙂

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      1. Lol, ah. Oui ma fille va avoir 21 ans et plus de trace de ses trop nombreux passages à l’hôpital.
        Les enfants ont en apparence, c’est vrai, une réaction étonnante. Mais cette attitude est inconsciemment destinée à leur entourage proche.
        Je suis psychologue, j’ai un master II justement parce que j’ai étudié la psychologie sur le tard.
        Ces enfants doivent avoir un soutien psychologique. Je crois qu’il y une prise en charge en milieu hospitalier maintenant.

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