26 février 1993

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Attentat à la bombe du World Trade Center de New York, aux USA. Un engin explosif de plus de 650 kilos, disposé dans une voiture garée dans le parking de la tour nord, explosa et fit 6 victimes et 1 042 blessés. Cet attentat fut considéré comme le premier acte terroriste djihadiste contre un pays occidental.

16 décembre 1835

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Début du Grand Incendie de New York, aux USA, dont le départ se situait dans un entrepôt de 5 étages, qui fut alimenté par des vents violents. La température était de -27°C, l’eau gelait dans les pompes et lances à incendie des pompiers. Entre 530 et 700 bâtiments furent détruits par les flammes et deux personnes perdirent la vie.

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16 septembre 1920

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Explosion d’un chariot garé au carrefour de Wall Street et Broad Street devant le siège de la banque J.P. Morgan, à New York, aux USA. Attribué à l’anarchiste italien Mario Buda, l’attentat fit 38 victimes et plus de 200 blessés. Un postier trouva une pile de tracts signés des « Combattants anarchistes américains » dans une rue proche.

La faune sauvage à New York

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Il ne s’agit pas ici des New-yorkais, proprement dit, qui peuplent The Big Apple, mais de ses autres habitants, pour le moins surprenant, qui ont aussi élu résidence dans la cité. On dit également que la nature finit toujours par reprendre ses droits. La preuve !

Alors qu’en Angleterre, dans ma région, nous cohabitons avec les renards, les écureuils, les faisans, les rouges-gorges et de nombreux autres oiseaux, les New-yorkais, eux, vivent avec une faune sauvage beaucoup plus impressionnante.

Depuis plusieurs années maintenant, la faune sauvage à New York a augmenté de façon significative. Et dans une ville qui compte près de 10 millions d’habitants, la cohabitation peut se montrer parfois compliquée.

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Les 5 arrondissements de la ville, Bronx, Manhattan, Brooklyn, Queens et Staten Island, abritent à l’ombre des gratte-ciel une faune abondante et insoupçonnée. Ainsi, coyotes et phoques dans le Bronx, le plus au nord de la ville, ratons laveurs, faucons et écureuils à Manhattan, hiboux à Brooklyn, renards roux et baleines dans le Queens et cerfs à Staten Island, entre autres.

Cette augmentation d’animaux sauvages est due à l’expansion des espaces verts depuis 30 ans, représentant un total de plus de 11 000 hectares. Mais aussi à l’interdiction de la chasse et des prédateurs naturels absents.

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Selon Jason Munshi-South, professeur de biologie à l’Université de Fordham et spécialiste de la vie animale new-yorkaise, il y aurait quelques milliers de ratons laveurs, dont une centaine à Central Park, des milliers de cerfs et une cinquantaine de coyotes, en majorité dans le Bronx, actuellement. Des animaux marins ont aussi refait surface. Des phoques sont réapparus sur les rochers de Pelham Bay, dans le nord-est du Bronx, et des baleines ont même été aperçues dans les eaux du Queens. Qui plus est, la ville se concentre sur la protection du pluvier siffleur (Charadrius melodus), petit oiseau limicole (vivant dans les marécages), sur la plage de Rockaway, très proche de l’aéroport JFK, où il vient se nicher au printemps. Cet oiseau est toujours d’ailleurs considéré comme une espèce en voie de disparition par les autorités américaines, malgré que l’Union pour la Conservation de la Nature, International Union for Conservation of Nature (IUCN), se montre plus optimiste au vu de sa population qui croît, en l’ayant rangée dans la catégorie « quasi-menacée ».

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Cependant, ce retour de la nature suscite une cohabitation pas toujours simple entre les 8,5 millions d’humains et des millions d’animaux sauvages issus de plus de 600 espèces. Bien que les New-yorkais fatigués du béton et des embouteillages se réjouissent de cette faune qui abondent, ils le sont moins lorsqu’ils voient un coyote dévorer un chat ou un lapin domestique, un cerf se nourrir de plants de tomates biologiques ou encore un raton laveur fouiner dans les poubelles.

New York a alors mis en place une unité consacrée à la faune fin 2016 et a déjà stérilisé environ 95 % des cerfs mâles de Staten Island, soit 1 100 animaux, selon les estimations de Richard Simon, directeur de la faune pour la mairie de New York, lequel a du reste déclaré auprès de l’AFP : « Il faut donner aux gens les moyens de mieux cohabiter avec la faune sauvage. Si on ne sait pas qu’il y a 2 000 cerfs à Staten Island et qu’on conduit trop vite, on peut en renverser un ».

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Jason Munshi-South a de son côté rappelé : « Quand il y a des problèmes, en général c’est la faute des gens, pas celle des animaux. Le mieux est de les laisser tranquilles ».

Richard Simon a ajouté : « La ville est assez grande pour tout le monde. Parfois, des gens appellent pour demander que les animaux soient reconduits dans la nature. Mais, il n’y a nulle part où les emmener. Ils vivent ici maintenant ».

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Cette cohabitation compliquée fait également régulièrement l’objet de campagnes dans le métro ou les abribus ; l’une notamment montrait récemment des photos de cerfs, coyotes et pluviers barrées du slogan « Les habitants de la ville prennent diverses formes ». Une autre rappelait simplement de ne pas nourrir ces animaux. Richard Simon a expliqué à ce sujet : « Il n’y a aucune raison de donner un hot-dog ou un bretzel aux écureuils », dont ils sont les premiers responsables de morsures à New York.

Quant à Jason Munshi-South, il a précisé : « Lorsqu’on les nourrit, les animaux perdent leur peur instinctive de l’être humain ; ils peuvent aussi se mettre à mordre ; et les ratons laveurs de Central Park s’en prennent parfois aux promeneurs pour essayer d’ouvrir leur sac ».

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Enfin, même si cette cohabitation s’avère ardue, les autorités et les experts valorisent les bienfaits d’habiter une ville où des animaux sauvages puissent vivre en toute liberté. Ce qu’a conclu Jason Munshi-South : « Certains sont surpris et disent qu’ils pensaient qu’il n’y avait que des rats à New York. […] Mais parfois, quand on travaille dans les parcs l’été, qu’il fait chaud et qu’il y a des moustiques, on se croirait presque dans un pays exotique ».

USA : le Gouverneur qu’il nous faut !

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Enfin, un homme qui sert la cause féminine !

Alors que certains aux États-Unis prônent l’anti-IVG, ne serait-ce qu’à commencer par le Président en personne qui a nommé ce 31 janvier Neil Gorsuch, un juge ultra-conservateur, anti-avortement, à la Cour Suprême, le Gouverneur de New York, Andrew Cuomo, lui a proposé la veille de cette nomination, d’inscrire ce droit dans la Constitution de son État.

Depuis le début de son mandat, Donald Trump a déjà mis en place de nombreux points de sa campagne, comme des mesures strictes contre les immigrés et les droits des femmes.

La semaine précédant la nomination de ce juge, le Président avait approuvé un texte visant à interdire le financement d’organisations non gouvernementales favorables à l’IVG, via les fonds fédéraux consacrés à l’aide internationale.

En réponse à cette mesure et voulant devancer la nomination du juge ultra-conservateur, Andrew Cuomo a donc proposé l’inscription du fameux arrêt de 1973, Roe V. Wade*, dans la Constitution de l’État de New York afin de « le garantir une fois pour toute », comme le journal Le Monde l’a rapporté : « Alors que Washington veut restreindre les droits des femmes, nous voulons les protéger, et puisqu’ils menacent les droits reproductifs, je propose un amendement constitutionnel pour inscrire « Roe V. Wade » dans la Constitution de l’État de New York et empêcher toute attaque sur le droit de choisir. Nous ne permettrons pas que soit enrayé le mouvement qui a permis à la cause des femmes d’avancer. Nous devons saisir cette occasion de faire avancer l’État et la nation et défendre la santé des femmes. »

*L’un des arrêts les plus importants et controversés de la Cour suprême américaine. Puisque d’après cet arrêt, les lois contre l’avortement sont en violation du droit au respect de la vie privée de chaque citoyenne américaine, garanti par la clause de sécurité juridique (Due Process Clause) du XIVe amendement de la Constitution des États-Unis d’Amérique, violation qui provoqua l’abrogation des lois interdisant ou restreignant l’avortement.

Cependant, le Gouverneur n’a pas spécifié quand les députés et sénateurs de l’État de New York pourraient voter ce tel amendement, lequel a besoin de plusieurs votes consécutifs afin qu’il soit adopté.

Or, très engagé dans la défense des droits des femmes, Andrew Cuomo avait déjà annoncé que son Gouvernement astreindrait les sociétés d’assurance à couvrir les avortements justifiés médicalement ainsi que la majorité des moyens contraceptifs.

Malgré cela, un énorme point noir réside. La nomination de ce juge ultra-conservateur qui siègera, avec la confirmation du Sénat, au 9e siège vacant de la Cour Suprême suite au décès d’Antonin Scalia en février 2016. La Cour Suprême n’étant actuellement constituée que 8 juges au lieu de 9, dont 4 progressistes et 4 conservateurs. Ce qui signifie que si ce juge ultra-conservateur obtient la confirmation de sa nomination par le Sénat, il se ralliera ainsi au côté des conservateurs et pourra faire pencher la balance pour l’anti-IVG.

Comme l’a rappelé récemment le Huffington Post : « Barack Obama avait proposé en son temps, à la mort d’Antonin Scalia, le magistrat progressiste modéré Merrick Garland. Mais le Sénat, dominé par les républicains, avait refusé de l’auditionner. Cette politique d’obstruction, critiquée car sabotant le jeu normal des institutions, a fini par payer pour les républicains qui choisissent aujourd’hui leur juge mais qui peuvent par contre s’attendre à un retour de bâton du camp des démocrates. » (Maxime Bourdeau avec AFP)

Alors, l’arrêt Roe V.Wade pourrait se trouver annulé, laissant à la libre convenance des États du pays de décider par eux-mêmes le contrôle de ce droit à l’avortement. Enfin, le plus à craindre est que le Congrès américain pourrait même adopter une loi fédérale anti-IVG.

À New York, scandale du mariage d’une fillette de 12 ans…

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Aux États-Unis, à New York, un utilisateur de YouTube a filmé le mariage d’un couple, un homme et une fillette de 12 ans, en plein Time Square, ainsi que les réactions des passants.

L’air maussade, vêtue d’une magnifique robe de mariée, la fillette est assise à côté de son mari, âgé d’au moins 3 à 4 fois son âge. Le regard parfois baissé et désespéré, la fillette n’a pas laissé indifférent les gens qui l’ont croisée.

Devant ce couple, de nombreux badauds choqués se sont indignés. Des piétons insultent le marié qui se contente de répéter en souriant qu’il a le droit à ce mariage puisqu’il a reçu le consentement des parents de la fillette. Certains individus tentent de savoir si la fillette, elle, est consentante, mais celle-ci reste silencieuse tout en dissimulant sa gêne. D’autres prennent même la décision d’éloigner la fillette de l’homme pour la protéger.

Or, cet évènement qui s’est déroulé vers la fin février aurait pu être un poisson d’avril, puisqu’il s’agissait en réalité d’une mise en scène organisée par l’usager de YouTube afin de sensibiliser les habitants de la Big Apple sur les mariages précoces et forcés.

Pari réussi !

La fillette et le faux marié n’étaient autres que des acteurs qui se sont prêtés au jeu de la caméra cachée de ce YouTuber, Coby Persin, qui s’est inspiré d’une vidéo dénonçant les mariages précoces et forcés dans le monde. Il voulait voir si les New-yorkais réagiraient et comment ils le feraient.

Ce jeune Américain introduit sa vidéo ainsi : « Dans certains pays, des petites filles peuvent être mariées dès l’âge de 6 ans. On leur vole leur liberté et les prive de leur enfance. » Il spécifie aussi malgré que ses compatriotes soient scandalisés par cette pratique, cette dernière demeure légale dans certains États américains où la nubilité est fixée entre 13 et 17 ans, même si la permission des parents n’est pas la seule condition sine qua non requise étant donné qu’il faille également pour les futurs époux mineurs obtenir l’autorisation d’un juge. Enfin, il se félicite dans la description de sa vidéo qui s’est propagée sur Internet à l’allure d’un virus : « Les New-yorkais ne supportent pas l’idée que l’on puisse marier un enfant à un vieil homme, et ce devrait être le cas partout dans le monde ! »