« Ces insectes reconnaissent l’odeur des humains grâce à leur très bon odorat, mais on n’avait pas encore identifié ce qui, exactement, leur plaisait dans les molécules qui composent notre fragrance. On a désormais un début de réponse. » Par Nicolas Gutierrez C.. Sciences et Avenir.
« Les chercheurs ont eu recours à une vaste collection de photos de sosies pour choisir les individus dont ils ont comparé les génomes. » Par Pierre Kaldy. Sciences et Avenir.
Un couple de randonneurs venu de Nuremberg découvre dans les Alpes de l’Ötztal, près de Hauslabjoch, sur la frontière entre l’Autriche et l’Italie, un homme momifié à plus de 3 000 mètres d’altitude. Surnommée l’homme des glaces ou encore Ötzi, la momie naturelle repose désormais dans une chambre froide d’un musée archéologique.
Le docteur Leakey, paléontologiste britannique, découvre à Oldway, en Tanzanie, le fossile de l’homme le plus ancien du monde : le Zinjanthrope de l’espèce Paranthopus boisei.
« Selon une étude russe, le processus du vieillissement est inévitable avec l’état actuel de la médecine. Des réflexes comme manger équilibré, faire de l’activité physique, prendre des compléments alimentaires peuvent améliorer la qualité de vie, mais pas rallonger notre durée sur Terre. Le point de non-retour, établi grâce à un modèle qui simule le vieillissement, se situerait quelque part après les 120 ans. »Sciences et Avenir.
Le Britannique Edmund Hillary et le Sherpa népalais d’origine tibétaine Tensing Norgay sont les premiers hommes à poser le pied au sommet de l’Everest à 11h30 du matin.
« Le mois de mars 2021 a vu l’arrivée de deux percées gigantesques pour mieux comprendre le développement embryonnaire : la création des premiers embryons artificiels humains et le développement embryonnaire ex utero chez la souris. » Par Nicolas Gutierrez C. Sciences et Avenir.
Bien que cette avancée majeure soit révolutionnaire, elle pourrait toutefois susciter une certaine appréhension pour le futur…
Lespina bifida (du latin signifiant « épine fendue en deux ») est une malformation liée à un défaut de formation des arcs vertébraux, un défaut de fermeture du tube neural (système nerveux primitif – défaut de fermeture du neuropore postérieur) et une ouverture du canal médullaire en bas du dos durant la quatrième semaine de la vie embryonnaire. Le plus souvent, cette malformation concerne l’extrémité caudale et donc la région sacrée, voire lombaire ; il en résulte l’absence de l’apophyse épineuse d’une ou plusieurs vertèbres. La protrusion des méninges par cette ouverture donne un méningocèle.Wikipédia.
« Chaque année, environ 150 enfants en France naissent atteints de spina bifida. Cette malformation résulte d’un défaut de fermeture du tube neural, structure embryonnaire destinée à devenir le cerveau et la moelle épinière. Dans la plupart des cas, la malformation n’est identifiée que lors de la seconde échographie, autour du cinquième mois de grossesse. Les seules issues sont l’avortement ou le handicap à vie. » Camille Gaubert. Sciences et Avenir.
Longtemps l’on pensait que Lucy était morte en chutant d’un arbre. Récemment une étude a révélé que c’était faux. Les multiples fractures présentes sur son ossature auraient été produites post-mortem. Dans un article, écrit par Rachel Mulot, sur le site Sciences et Avenir, l’explication est donnée.
« Chez les animaux domestiques, la race est un rang taxinomique informel, inférieur à l’espèce. Les races et les sous-races sont distinguées à des fins d’élevage et de sélection.
On parle ainsi de races bovines, canines, félines ou caprines.
Les taxons au rang de race n’ont pas de noms scientifiques internationaux, leur circonscription taxinomique repose généralement sur des critères subjectifs et pratiques (notamment utilisés pour la désignation commerciale). Ces variations sont généralement très faibles pour les races sélectionnées afin de veiller à un certain standard, dont on exige par exemple des prestations particulières pour satisfaire de façon optimale à un but d’utilisation. Par contre, la variabilité peut être très importante entre races géographiques. Il s’agit d’un concept lié à l’aspect commercial davantage que scientifique.
Cet article concerne plus particulièrement l’acception du mot « race » pour désigner des groupes d’une même espèce animale. En nomenclature botanique et mycologique où le terme de « race » n’est pas un rang taxinomique codifié, on parle de variété ou de sous-espèce.
Il reste cependant possible d’utiliser le mot de « variété animale » domestique pour désigner une population animale sélectionnée constituée d’une fraction des animaux d’une espèce que des traitements particuliers de sélection ont eu pour effet de distinguer des autres animaux de l’espèce par un petit nombre de caractères dont l’énumération définit le modèle.
En microbiologie et en virologie, on parle plutôt de souche afin de désigner au sein d’une même espèce microbienne, une population divergeant du reste de l’espèce sur un ou quelques traits différentiels (ex. : une souche de Escherichia coli pathogène pour l’Homme, alors que la majorité des populations de cette espèce ne le sont pas).
Pour les espèces naturelles, les termes sous-espèce ou population (selon la divergence et le groupe considéré) sont utilisés.
L’utilisation de critères biologiques prétendant définir différentes « races » humaines au sein de l’espèce humaine soulève des questions éthiques et même logiques (on ne vend pas aujourd’hui les Hommes dans les pays développés et une désignation commerciale y est donc sans objet). »
« La notion de « race » humaine, par analogie avec les races d’animaux d’élevage, fut employée pour établir des classifications internes à l’espèce humaine selon des critères morphologiques ou culturels. Des études scientifiques, fondées depuis le milieu du 20e siècle sur la génétique, ont montré que le concept de « race » n’est pas pertinent pour caractériser les différents sous-groupes géographiques de l’espèce humaine car la diversité génétique est beaucoup plus importante entre les individus d’une même population qu’entre groupes différents. Le consensus scientifique actuel rejette en tout état de cause l’existence d’arguments biologiques qui pourraient légitimer la notion de race, reléguée à une représentation arbitraire selon des critères morphologiques, ethnico-sociaux, culturels ou politiques, comme les identités.
La notion de race a été utilisée à partir du 18e siècle pour distinguer des groupes humains possédant des critères physiques transmissibles, dans le prolongement des généalogies bibliques puis des grandes taxonomies de Linné. Au 20e siècle, elle a notamment été utilisée pour justifier la perpétration de la Shoah par les nazis, l’apartheid en Afrique du Sud et la ségrégation aux États-Unis. Elle n’est plus employée aujourd’hui dans la description du monde vivant que pour désigner les espèces et sous-espèces du monde animal en général. »
Scientifiquement, les « races » humaines n’existent ainsi pas. Il s’agit uniquement de l’espèce humaine. Tous les humains de la planète font donc partie d’une seule et même espèce.
“If you are cold, tea will warm you; if you are too heated, it will cool you; If you are depressed, it will cheer you; If you are excited, it will calm you.” ― William Ewart Gladstone