Guerre en Israël

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By CR

« Des milliers de soldats israéliens poursuivent leur déploiement près de la bande de Gaza pour tenter d’en reprendre le contrôle face aux combattants du Hamas, au troisième jour des affrontements les plus meurtriers sur le territoire d’Israël depuis sa création. » Le Figaro.

Israël : schtroumpfement absurde !

En avril dernier en Israël, à Bnei Brak, petite ville de 18 000 habitants, les ultra-orthodoxes ont décidé de supprimer la Schtroumpfette blonde des affiches promotionnelles du film d’animation « Les Schtroumpfs et le village perdu », la considérant comme trop attirante.

La société de distribution Forum Film qui est à l’origine de cette décision a justifié cette prise de position absurde dans l’intention de vouloir ne « pas nuire à la sensibilité des résidents ». Selon un arrêt de la ville, l’image de femmes peut « heurter la sensibilité des habitants de la ville ».

Inutile de spécifier que la Schtroumpfette n’est pas une femme, à moins que les habitants bleus de Pandora (film Avatar) aient débarqué dans ce pays sans que personne ne le sache.

En rappel. Les silhouettes féminines du catalogue Ikea, version saoudienne, avaient été effacées. Et même l’actrice Jennifer Lawrence, pourtant actrice principale du film Hunger Games, n’apparaissait pas sur les affiches à Jérusalem ainsi qu’à la ville côtière israélienne de Bnei Brak.

En conclusion, Arabie Saoudite ou Israël, même combat et schtroumpfement absurde !

En Israël, des femmes victimes de viol à la Une

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Trois petits coups de cœur pour cette semaine, dont voici le premier dans cet article.

La revue israélienne LaIsha a mis à la Une, en couverture de son magazine, 22 femmes israéliennes venues de tout horizon, victimes de viol, qui ont osé briser le silence, et surtout qui ont osé apparaître face à la caméra, puisqu’en réalité elles sont 56 au total à s’être confiées au magazine. Or, toutes n’ont pas encore réussi à se libérer entièrement de leur calvaire. C’est pour cela que le 23e siège vide en bas à gauche de la couverture est en hommage à ces femmes,  qui même si elles n’ont pas osé se montrer à la Une, elles ont eu le courage d’apporter leur témoignage, de parler.

Sur la photo, toutes de noir vêtues, assises bien droites sur la chaise, la tête haute, les mains posées sur les cuisses, le regard fixe, elles posent comme en accord en défiant ainsi toute une société de les contraindre à se taire de nouveau, alors qu’elles ont été tant d’années à garder le silence.

Dévoilée la veille de la Journée Internationale de la Femme, en compagnie de la Première Dame Nechama Rivlin, la photo de couverture représente donc ces femmes violées qui ont osé faire tomber un tabou en livrant leur terrible histoire à la journaliste Sharon Ofir.

Telle l’histoire effroyable de Roni Aloni-Shadovnik, 48 ans, qui a été violée par l’un des membres de sa famille de l’âge de ses 3 ans jusqu’à ses 12 ans. Aujourd’hui, avocate, elle défend d’autres victimes. Ou celle de Ruth Shikshi, 27 ans, étudiante en criminologie, dont son violeur n’était autre que son rabbin. Ou encore cette autre femme qui a été contrainte d’épouser son violeur.

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La directrice du magazine, Miriam Nofah Mozes, explique au Jerusalem Post l’importance capitale d’une telle action en soulignant le courage inimaginable qu’il a fallu à toutes ces femmes pour oser se révéler en pleine lumière : « La plupart des femmes de ma génération ont été victimes d’abus ou de harcèlement sexuel, c’était la norme à l’époque […] Personne ne portait plainte car ces agressions étaient tolérées par la société et les femmes ne se battaient pas pour leurs droits. Mais ce temps-là est révolu et aujourd’hui, les victimes n’ont plus peur de libérer leur parole. »

« Personne n’a le droit de vous toucher sans votre consentement » a exprimé l’épouse du Président aux victimes présentes lors de cet entretien ainsi qu’à tous ceux et celles qui aurait subi un abus sexuel.

Pour cette Une, la rédaction du magazine s’est inspirée de la couverture du New York Times Magazine (numéro du 27 juillet – 9 août 2015), relative à l’affaire de l’acteur Bill Cosby accusé de viol sur 35 femmes. Sharon Rofeh Ofir a déclaré à ce propos : « Le New York Times nous a salués et s’est dit flatté d’avoir inspiré la publication israélienne, espérant que d’autres médias dans le monde suivront l’exemple »

De nombreux internautes ont de même salué cette idée et le courage de ces femmes qui ont osé sortir de l’ombre afin que d’autres femmes puissent, elles aussi, le faire.

Espérons qu’effectivement de nombreux autres médias s’en inspireront et surtout que nos très chères congénères à travers le monde qui ont subi de telles souffrances et vivent encore avec trouvent cette force en elle qu’il est plus facile à dire qu’à faire…