MILF – acronyme

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Cette photo ne m’appartient pas. Si elle est soumise à des droits réservés et que son auteur souhaite qu’elle n’apparaisse plus sur ce blog, je la retirerai sur sa demande.

By CR

Il s’agit d’une mère de famille sexuellement attirante. Le terme est un acronyme anglais signifiant « Mother I’d Like to Fuck », traduit littéralement en français « mère que j’aimerais baiser ». En français européen, l’acronyme peut être traduit par MBAB, soit « mère bonne à baiser ».

Le terme apparaît vers 1995 sur des forums américains. Il sert essentiellement à désigner un genre pornographique centré sur les femmes qui ont, le plus souvent, entre 32 et 50 ans. Les MILF peuvent même être de jeunes grands-mères avec des cheveux blancs. Dans les films X, la MILF est souvent incarnée par des actrices ayant une forte poitrine, faisant moins que leur âge et ayant souvent des scènes de sexe avec de jeunes hommes ou des jeunes femmes.

Cf. Wikipédia.

Très élégant… Vive le féminisme…

« 22 v’là les flics ! »

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By CR

En lien avec l’article de mon collègue Azzuro.

Quelle personne de ma génération (c’est-à-dire les années 1970/80) ne se souvient pas de cette fameuse série comique et d’action Shérif, fais-moi peur qui a bercé notre jeunesse ?

Il serait certain qu’aujourd’hui cette série pourrait paraître rocambolesque et ringarde, mais elle transmettait de véritables messages sur les valeurs, entre autres, familiales. Ce qui ne semble plus représenter grand-chose de nos jours, je vous l’accorde.

Bref.

En lisant l’article d’Azzurro, cela m’a fait penser à cette ancienne expression, tout autant célèbre et très usitée de mon temps (booh, la vieille !), 22 v’là les flics !

Bien que nous sachions ce qu’elle voulait dire, je ne suis pas convaincue que la génération actuelle connaît peut-être réellement sa signification, enfin ses…

22 v’là les flics ! est une expression française argotique employée lorsque quelqu’un veut avertir les membres d’un groupe auquel il appartient de fuir un danger, en particulier la venue de la police dans leur territoire (banlieue, aujourd’hui, ou encore quartier, etc.). Elle était d’ailleurs utilisée dans le milieu de la pègre ou des truands dans les films noirs, par exemple.

Il existe ceci dit plusieurs significations…

  • L’arme favorite des voyous du 19è siècle, dans l’argot français, était le « couteau d’arsouille » avec sa lame de 22 centimètres ; ce qui sous-entendait « tous à vos armes ».
  • Un homme normalement constitué, c’est-à-dire avec ses deux jambes, formait le nombre 11. Lorsque l’on disait 22, cela indiquait le moment de courir deux fois plus vite à l’approche des « flics ».
  • À la fin du 19è siècle, la vareuse des policiers comportait 11 boutons. Les policiers se baladant toujours par deux, ils représentaient alors le nombre 22. De même, la fuite était de mise.
  • Elle viendrait aussi des prisons ou des ouvriers typographes dont le nombre 22 était l’addition des chiffres correspondant au rang des lettres du mot « chef » dans l’alphabet : 3 (lettre C) + 8 (lettre H) + 5 (Lettre E) + 6 (lettre F) = 22.
  • La signification la plus retenue est celle de l’ancien numéro de téléphone de la police, le 22 remplacé aujourd’hui par le 17 ; cette explication ne tient pas compte de l’attestation de cette expression dès 1874, puisque le téléphone ne fait son arrivée significative en France que dans les années 1880. Elle demeure pourtant la plus commune.

D’autres significations symboliques sur ce nombre 22 ont eu cours, notamment en lien avec la religion et divers domaines… Malgré toutes ces interprétations sur ce nombre, au centre de cette expression, le point commun qui en ressort demeure celui de l’autorité à fuir, voire à combattre…

Bien que cette expression typiquement française fasse partie de l’ancien temps, il semblerait, sans ne plus être prononcée clairement, qu’elle soit encore au goût du jour avec toutes les polémiques qui se forment autour de l’autorité, en général.

Le monde n’est pas parfait. Nous le savons bien. Mais ne faudrait-il plus arrêter de confondre révolution avec raison pour le bien commun ?