Les quasi-cristaux de l’oubli refont surface

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« Matériau « star » à la fin du 20e siècle, les quasi-cristaux, un alliage métallique dans lequel les atomes sont ordonnés mais assemblés de façon non périodique, avaient fini par être boudés pour leur trop grande fragilité. Mais de nouvelles découvertes sur leur structure pourraient les sortir de l’ombre. » Par Marine Benoit. Sciences et Avenir.

L’einsteinium

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« Des chercheurs du laboratoire Lawrence Berkeley aux États-Unis sont parvenus à fabriquer, isoler, et étudier 200 nanogrammes d’einsteinium. Les propriétés de ce métal très radioactif, découvert en 1952, étaient encore largement méconnues. » Par Fabrice Nicot. Sciences et Avenir.

L’acide glycolique

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Surtout à ne pas confondre avec l’acide chlorhydrique, le résultat pour votre peau ne sera pas le même. D’ailleurs vous n’aurez plus de peau du tout.

Bref. Blague mise à part.

L’acide glycolique, le plus souvent utilisé pour la peau du visage, possède des vertus très intéressantes. De son nom scientifique acide hydroxyacétique (AHA), il a été ainsi nommé acide glycolique en 1848 par son inventeur Auguste Laurent. Il est le plus petit des acides alpha-hydroxylé (α-hydroxylés). Synthétisé pour la première fois en 1851 par Nicolas Sokoloff et Adolph Strecker, il est obtenu à partir d’extrait de canne à sucre, de betterave ou de raisin. De par ces extraits, l’acide glycolique a alors un pouvoir exfoliant très puissant. Anti-taches, anti-rides, anti-acné, entre autres, il est l’actif star des peelings pour faire peau neuve et booster l’éclat du teint.

En cosmétique, il peut être d’origine naturelle ou de synthèse. Grâce à sa très puissante activité kératolytique, l’acide de fruit s’est imposé comme l’ingrédient de référence des peelings chimiques, par opposition aux peelings mécaniques, car moins abrasif, puisqu’il agit tout seul. Sa très petite taille lui confère par ailleurs une excellente capacité de pénétration des douches supérieures de l’épiderme. Il peut atteindre le derme pour une action en profondeur. Il booste ainsi l’éclat du teint, donne donc bonne mine. Mais également, il traite des problèmes d’acné, d’hyperpigmentation (assombrissement anormal d’une zone de la peau ou des ongles causée par une augmentation de la mélanine), des cicatrices et même de rides.

Il se trouve dans divers produits cosmétiques, lotions, sérums, crèmes de jour, de nuit, etc. Pour en savoir plus, vous pouvez consulter différents sites Internet sur le sujet.

Dawn Shaughnessy

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Les festivités de Halloween terminées, LES CHRONIQUES MORTES OU VIVES reprennent leur cours…

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Dawn Angela Shaughnessy est une radiochimiste américaine et chercheuse principale du groupe d’éléments lourd du Lawrence Livermore National Laboratory (LLNL), centre de recherche fédéral situé à Livermore, Californie, aux États-Unis, fondé par l’Université de Californie à Berkeley en 1952. Elle a participé à la découverte de 5 éléments super-lourds avec les numéros atomiques 114 à 118.

Enfant, elle désirait devenir médecin. Mais à l’école secondaire El Segundo High School, à Los Angeles, elle s’intéresse à la physique-chimie. En 1993, elle obtient son baccalauréat en chimie à l’Université de Californie à Berkeley. Elle rejoint le groupe de Darleane C. Hoffman pour ses études de doctorat. En 2000, elle termine son doctorat au UC Berkeley College of Chemistry. Sa thèse porte sur la fission retardée de l’einsteinium. Elle remporte un prix reconnaissant sa force dans l’enseignement aux cycles supérieurs.

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En 2000, sous la direction de Heino Nitsche, elle étudie, au Lawrence Livermore National Laboratory, les interactions entre le plutonium et les minéraux porteurs de manganèse,  dans le cadre d’une initiative du Département de l’énergie des États-Unis pour nettoyer l’environnement de matériaux. En 2002, elle entre définitivement au LLNL.

En 2012, son groupe de recherche reçoit une subvention de 5 000 $ qu’il fait alors don au département de chimie de Livermore High School. En 2013, elle est nommée à la tête du groupe expérimental nucléaire et de radiochimie. Elle contribue à des campagnes afin de célébrer le Mois de l’histoire des femmes. En 2014, elle édite le livre The Cheminstry of Superheavy Elements.

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Tout en dirigeant le groupe des éléments lourds, elle établit un partenariat avec le Joint Institute for Nuclear Research (JINR), à Dubna, dans l’oblast (unité administrative de type « région » existant en Russie, Ukraine, Kirghizistan et Bulgarie) de Moscou, en Russie. Ce centre international de recherche dans le domaine des sciences nucléaires emploie 5 500 personnes et 1 200 chercheurs, dont 1 000 docteurs en doctorat de 18 États membres, y compris l’Arménie, Azerbaïdjan, Bélarus et Kazakhstan. Mais la plupart des scientifiques sont d’éminents scientifiques russes.

Avec son équipe, ils arrivent à identifier 5 nouveaux éléments super-lourds, lesquels sont confirmés par l’Union internationale de chimie pure et appliquée (UICPA) en début 2016. Dawn Shaughnessy a d’ailleurs appelé l’un d’eux l’élément 116 Livermorium, en honneur au LLNL, dans lequel ces éléments ont été découverts. Les travaux récents de Dawn se portent notamment sur la criminalistique nucléaire (être capable d’identifier les traces de matières fissiles, de produits, et de produits d’activation après une explosion). Son équipe tente d’automatiser la préparation et la détection des échantillons, lui permettant d’accélérer l’analyse des isotopes.

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Ses prix et distinctions :

  • 2018 – Élue membre de l’American Chemical Society
  • 2016 – Fast Company Most Creative
  • 2012 – Intronisée au Alameda County Women’s Hall of Fame
  • 2010 : Departement of Energy Office of Science Oustanding Mentor Award (Prix de mentor exceptionnel de l’Office des sciences du ministère de l’Énergie)
  • 2010 : Gordon Battelle Prize for Scientific Discovery (Prix Gordon Battelle pour la découverte scientifique)

Le prix Nobel de chimie 2017

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Les 3 lauréats du prix Nobel de chimie 2017 pour avoir développé la cryo-microscopie électronique :

  • Jacques Dubochet, Université de Lausanne en Suisse
  • Joachim Frank, Université de Columbia à New York aux États-Unis
  • Richard Henderson, Laboratoire de biologie moléculaire à Cambridge au Royaume-Uni

Pour plus de détails, je vous invite à lire cet excellent article écrit par Hervé Ratel sur le site du magazine Sciences et Avenir.