Les fleurs de mai

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Muguet, pivoine, rose, iris, coquelicot, œillet, arum… Découvrez ces fleurs qui apparaissent en mai et font le plaisir des amoureux de cette saison riche en végétation, en vous rendant notamment sur le site florajet.

N. B. : Cette photo ne m’appartient pas. Si elle est soumise à des droits réservés et que son auteur souhaite qu’elle n’apparaisse plus sur ce blog, je la retirerai sur sa demande.

Les oursons d’eau

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Plus connus sous le nom de tardigrades, ils forment un embranchement du règne animal, regroupé avec les arthropodes et les onychophores au sein du clade des panarthropodes. Ils furent décrits pour la première fois par le zoologiste allemand Johann August Ephraim Goeze en 1773. Leur nom, formé à partir du latin tardus gradus, « marcheur lent », fut donné par le biologiste italien Lazzaro Spallanzani en 1776. De connaissance, il existe 1 200 espèces vivant dans des milieux variés et souvent hostiles.

Longs de 0,1 à plus d’1 millimètre, ces petits animaux sont extrêmophiles, c’est-à-dire pouvant survivre dans des environnements extrêmement hostiles, soit à des températures de −272°C à +150°C et à des pressions jusqu’à 6 000 bar, milieu anhydrique ou exposé aux rayonnements ultraviolets ou X, vide spatial. Privés d’eau et de nourriture, ils se replient en cryptobiose, ce qui correspond à des processus métaboliques observables étant considérablement réduits. Ils sont ainsi en état de stase jusqu’à réactivation de leurs processus métaboliques, soit la sortie de stase. Cette stase peut durer une trentaine d’années.

« Résistants aux chocs, à la déshydratation, à la congélation, etc., les tardigrades sont des êtres tout à fait hors du commun. Ils peuvent notamment survivre des décennies même après avoir perdu presque toute l’eau de leurs corps.

Cette résistance est en partie due à des protéines qui s’activent face au stress et forment des fibres dans les cellules du tardigrade. Des fibres qui s’assemblent entre elles, créant un gel qui protège le tardigrade (comme un deuxième squelette) et qui ralentit son métabolisme. Des chercheurs de l’Université du Wyoming (États-Unis) ont étudié en détail ce processus dans un article publié le 19 mars 2024 dans la revue Protein Science. Montrant en même temps que ce même processus de protection peut être induit dans des cellules humaines. » Par Nicolas Gutierrez C.. Sciences et Avenir.

Maryse Condé

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1934 – 2024

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Née Marise Liliane Appoline Boucolon le 11 février 1934 à Pointe-à-Pitre, en Guadeloupe, elle décède le 2 avril 2024 à Apt dans le Vaucluse, en France. Elle fut journaliste, professeure de littérature et écrivaine française d’origine guadeloupéenne d’expression française, se réclamant de l’indépendantisme guadeloupéen.

Auteure d’une œuvre importante de renommée mondiale, elle fut surtout connue pour son roman historique Ségou, 1984-1985. Ce roman en deux tomes retrace la chute du royaume bambara de Ségou, à travers le destin de trois frères. La parution de celui-ci intervint dans le contexte de l’ « effet Racines », le célèbre roman d’Alex Haley adapté pour la télévision quelques années plus tôt.

Elle fut aussi connue pour son roman Moi, Tituba sorcière…, un récit d’esclave dont la version anglaise est accompagnée d’une préface d’Angela Davis. En Guadeloupe et en Martinique, elle fut essentiellement connue pour son roman Traversée de la mangrove et son roman autobiographique La Vie sans fards. Elle fut d’abord dramaturge avant d’être reconnue comme romancière. Elle écrivit également des romans pour adolescents, notamment dans la revue Je bouquine.

Elle travailla comme journaliste culturelle à la BBC et à Radio France internationale, RFI.

Fondatrice du Centre des études françaises et francophones au sein de l’université Columbia aux États-Unis, elle contribua ainsi à faire connaître la littérature francophone dans ce pays.

Enfin, professeure émérite, elle passa la dernière partie de sa vie à Gordes, dans le Vaucluse, en France, où, avec une assistance médicale et le soutien de son mari, elle reçut sa famille et des membres de son entourage en continuant de se « questionner » et d’écrire.

Cf. Wikipédia.

Encore, une autre grande Dame qui vient nous quitter…

Printemps 2024

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Ce mercredi 20 mars, nous avons changé de saison en accueillant le printemps. Ce moment où la durée du jour est égale à celle de la nuit, relatif à un angle précis de la Terre avec le Soleil. Ce phénomène astronomique appelé ainsi « équinoxe » est un instant de l’année où le Soleil traversant le plan équatorial terrestre change alors d’hémisphère céleste.

Narges Mohammadi

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1972 –

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Née le 21 avril 1972, Narges Mohammadi est une militante iranienne des droits humains et vice-présidente du Defenders of Human Rights Center, dirigé par la lauréate du prix Nobel de la paix 2003 Shirin Ebadi.

Depuis 1998, elle est arrêtée et détenue à plusieurs reprises pour son action en faveur des droits humains. Amnesty International proteste contre sa détention comme prisonnière d’opinion. À chaque fois, des gouvernements divers, organismes internationaux et commissions législatives réclament sa libération.

En mai 2016, elle est condamnée à 16 ans d’emprisonnement, à Téhéran, pour avoir créé et dirigé « un mouvement de défense des droits de l’homme qui milite pour l’abolition de la peine de mort ». Elle est libérée en octobre 2020, puis de nouveau emprisonnée quelques mois plus tard.

Alors qu’elle est toujours en détention à la prison d’Evin, à Téhéran, en Iran, elle reçoit le prix Nobel de la paix 2023.

Cf. Wikipédia.