Îles de Dinard

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Commune française située dans le département d’Ille-et-Vilaine, en région Bretagne, Dinard est une station balnéaire réputée, particulièrement auprès des Britanniques et des Américains, pour ses villas Belle Époque et le Festival du film britannique qui s’y tient chaque année depuis les années 1990. Avec ses nombreuses villas classées datant des années 1900 et 1910, son casino et ses animations culturelles, elle est considérée comme l’une des stations balnéaires les plus prestigieuses de France.

Son nom officiel fut successivement Saint-Énogat jusqu’en 1879, Dinard-Saint-Énogat de 1879 à 1921 et Dinard depuis 1921.

En 2020, elle est la 11è commune la plus peuplée d’Ille-et-Vilaine et la 37è de Bretagne.

Histoire :

Elle commence au Moyen Âge avec la légende du roi Arthur. Selon celle-ci, le roi Arthur aurait débarqué sur les côtes dinardaises en 513 pour y construire un fort, d’où la prétendue étymologie de la ville de fort d’Arthur, et y fonder la localité de Dinard. Cette dernière n’était qu’un très modeste port de pêche et village de pêcheurs à la périphérie de Saint-Énogat. Ce bourg, beaucoup plus important comprenant une église et un cimetière, était aussi le chef-lieu de la commune de Dinard. Cette paroisse fut dédiée à Saint Énogat, dont la tradition en a fait le cinquième évêque d’Aleth.

Il existait également un port d’aumône à Dynart (Dinard) permettant aux pèlerins de traverser la Rance. Ce point de passage était accolé à un établissement charitable, appelé L’Hôpital-Bechet, et probablement contrôlé par les Hospitaliers de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem ou par les Templiers installés à Saint-Malo, à partir de 1140.

Vers 1200-1210, Roland 1er de Dinan détacha la seigneurie de Saint-Énogat de la Vicompté de Poudouvre qu’il possédait. Il offrit cette seigneurie ainsi que celle de Plancoët à sa sœur Marguerite de Dinan.

Selon l’Abbé Mathurin, qui écrit en 1898 une histoire de Saint-Énogat, Olivier et Geoffroi de Montfort fondèrent en 1324 l’église de Saint-Jacques et de Saint-Philippe, nommée jadis L’Hôpital-Bechet pour des religieux mathurins, en reconnaissance de ce qu’ils avaient été rachetés des mains des Infidèles par des religieux de cet Ordre. Cependant, ils n’auraient probablement pas participé aux croisades (la mort de Louis IX, en 1270, signe la fin de la 8è et dernière croisade), ni, par conséquent, été fait prisonniers par les barbaresques.

Le 3 août 1379, le duc Jean IV de Bretagne débarqua d’Angleterre. L’une des plus célèbres chansons du Barzaz Breiz, An alarc’h (« Le Cygne »), restitue ce débarquement à Dinard qui signe le début de la reconquête de la Bretagne, après la tentative de confiscation du duché par le roi de France Charles V.

Après la fin de la Terreur, la population de la commune fut favorable aux changements apportés par la Révolution française. La principale fête révolutionnaire fut celle célébrant l’anniversaire de l’exécution de Louis XVI, accompagnée d’un serment de haine à la royauté et à l’anarchie, fêtée à partir de 1795.

Au début du 19è siècle Dinard n’était encore qu’un petit village de pêcheurs situé dans la commune de Saint-Énogat. Sa situation en face de Saint-Malo en a fait toutefois un lieu de passage pour les marins et les marchandises qui embarquèrent de la cité corsaire. Quelques Britanniques, le plus souvent d’anciens prisonniers des guerres révolutionnaires et impériales, y étaient aussi présents.

Vers 1840, Alpyn Thomson fut le premier consul anglais à s’installer à Dinard. John Sedgwitch lui succéda, puis Robert Monteith, lequel habita en 1850 le prieuré de Dinard.

Dans les années 1850, une colonie britannique s’installa à Dinard. Son origine fut l’aristocrate américain William Faber, l’un des premiers découvreurs de la station, qui avait l’habitude de séjourner à Dinan. Il tomba amoureux du panorama de la côte et décida de s’y établir. Il fit construire des maisons sur la pointe du Moulinet, les « petites terrasses », qu’il revendit à ses amis anglophones de Dinan.

En 1854, après la mort prématurée de William Faber, âgé de moins de 50 ans, sa femme Lyona Faber prit le relais. Elle se lança dans la promotion immobilière et continua à vendre, de la même manière, des lotissements à leurs amis dinanais. Elle fit don d’un terrain de la pointe du Moulinet afin que soit édifiée l’église anglicane Saint-Bartholomew.

En 1858, la première villa balnéaire fut construite par James Erhart Coppinger à la pointe du Moulinet, le château du Bec de la Vallée ou Villa Castel Mond, puisqu’elle appartint un temps à Sir Robert Mond et à sa femme Lady Mond. La même année, un établissement de bains de mer vit le jour sur la plage de l’Écluse, à l’époque plage des Élégantes, avec des cabines de bains sur pilotis en bois. Cette mode des bains de mer, née en Angleterre pour ses supposées vertus thérapeutiques, révéla véritablement Dinard et la consacra comme station balnéaire internationale. La plage devint alors un espace de contemplation et de loisirs, alors qu’elle n’était autrefois qu’un espace laborieux, très sauvage et peu hospitalier.

En 1860, les constructions de villas balnéaires se généralisèrent. Lyona Faber fit construire la villa Sainte-Catherine, aujourd’hui disparue, la villa Napoli, ordonnée par M. de Francesco, et en 1865, la villa Bric-à-Brac, face à la baie du Prieuré. Après 1865, les constructions s’enchaînèrent et Dinard se modernisa.

La création d’une ligne de bateaux à vapeur, la Jersey Steam Packet Company, la mode naissante des bains de mer et l’arrivée du train en 1864 à Saint-Malo provoquèrent l’essor de la station balnéaire dès la fin du Second Empire. Les dernières décennies du siècle virent se multiplier villas et cottages. Un essor hôtelier se développa aussi, avec notamment l’hôtel Crystal. Suivirent la création de banques anglaises, de temples protestants, de clubs de tennis et de golf, ainsi qu’un club sélect, le Dinard Club. Et des régates furent organisées.

Dans les années 1880, Dinard fut à son apogée. Première station balnéaire de France, elle fut surnommée « la Dinard aux cent Hôtels » et « la Perle de la Côte d’Émeraude ». Elle réunit aristocrates, personnalités politiques et intellectuels de tout le continent qui ne logèrent plus uniquement dans leurs villas privées, mais fréquentèrent les hôtels les plus luxueux. Ce fut ainsi une population cosmopolite qui se mélangea à la colonie anglaise des débuts.

Des villas et des hôtels luxueux, destinés à la population élitiste et aristocratique fréquentant Dinard, fleurirent dans toute la ville. La science, la mer et l’aventure furent également au rendez-vous, notamment avec l’ouverture en 1935 de l’ « Aquarium et Musée de la Mer ». Dinard fut surtout à la pointe de la modernité, puisqu’elle avait l’eau courante, l’électricité et les lignes téléphoniques, un confort très rare pour l’époque.

Pour s’adapter à l’afflux grandissant de touristes, l’embarcadère du Bec de la Vallée et le Yacht club furent aménagés, ainsi que la promenade du clair de lune qui remplaça l’ancienne passerelle suspendue et peu sûre.

À la fin du 19è siècle, elle était l’une des villes les plus modernes de France.

Dès le début du 20è siècle, la Société anonyme de la Vicomté-en-Dinard réunit architectes, industriels, entrepreneurs et promoteurs immobiliers parisiens pour le projet de la création du nouveau quartier de la Vicomté comme futur centre à la mode à Dinard. Avec les fonds de la société furent construits le casino de la Vicomté et l’hôtel Beauvallon. Or, la crise économique de 1929 coupa les capitaux et l’ambitieux projet faramineux de la Vicomté en Dinard tourna court. Le casino fut détruit et l’hôtel Beauvallon fut transformé en copropriété. Les autres hôtels, les villas et le centre commercial resteront sous forme de plan. De 1920 à 1930, Dinard connut ainsi un renouveau de ses stations balnéaires.

La Première Guerre mondiale porta un premier mauvais coup à Dinard et la Seconde Guerre mondiale sonna définitivement le glas de Dinard station balnéaire à la renommée internationale.

Après guerre, les maires successifs tentèrent de redynamiser la ville en détruisant des éléments architecturaux existants pour la construction de nouveaux monuments culturels et autres. À partir des années 2000, la mairie misa beaucoup sur la culture, le label Ville d’Art et d’Histoire, avec chaque été deux expositions contemporaines, une exposition éducative en hiver et de nombreux festivals.

Géographie :

La station balnéaire de Dinard est située sur la Côte d’Émeraude, à proximité de la limite avec les Côtes-d’Armor et de la ville de Saint-Malo, où la Rance fait la séparation. C’est l’usine marémotrice de la Rance, située sur la commune de La Richardais, prouesse technologique des années 1960 et haut lieu touristique, qui relie Dinard et Saint-Malo.

Dans l’ancienne subdivision de l’évêché de Saint-Malo, avant la création des départements, la ville faisait partie du pays de Poudouvre. Lors de la création des départements, la ville de Saint-Malo qui souhaitait un département autour d’elle n’obtint pas gain de cause. En compensation, alors que l’embouchure de la Rance sépare le tracé des départements d’Ille-et-Vilaine et des Côtes-d’Armor (Côtes-du-Nord à l’époque), une enclave de la rive ouest, comprenant Dinard et les communes avoisinantes, a été rattachée à l’Ille-et-Vilaine. Dinard est le centre de la quatrième agglomération du département.

Non loin de là, se trouvent les îles Anglo-Normandes accessibles à une heure de navire à grande vitesse à partir de Saint-Malo ou à 15 minutes en avion à partir de l’aéroport de Saint-Malo-Dinard-Pleurtuit. Mais aussi, l’Île Harbour qui fait notamment partie de la commune de Dinard.

Les quatre principales plages de la ville sont les plages du Prieuré, de l’Écluse, de Saint-Énogat et du Port-Blanc. Il existe d’autres plages, non surveillées et de moindre taille, accessibles par le chemin côtier qui relie le Prieuré au Port-Blanc.

Dinard est localisée dans la partie médiane du domaine nord armoricain, unité géologique du Massif armoricain qui est le résultat de trois chaînes de montagnes successives. Le site géologique de Dinard se situe plus précisément dans un bassin sédimentaire essentiellement briovérien limité au sud par un important massif granitique cadomien, le pluton de Lanhélin qui fait partie d’un ensemble plus vaste, le batholite mancellien.

Son histoire géologique est aussi riche que la région dans laquelle elle se trouve.

Enfin, son climat est océanique. La station météorologique la plus proche se trouve sur le site de l’aéroport de Pleurtuit, à environ 5 kilomètres au sud de la commune.

Cf. Wikipédia.

Îles de Cancale

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Commune française située dans le département d’Ille-et-Vilaine, en région Bretagne, Cancale est réputée pour ses huîtres plates sauvages issues de bancs naturels existant en eau profonde et, vers 1950, pour ses huîtres creuses d’élevage.

Histoire :

Au Paléolithique moyen, une présence humaine fut attestée sur la côte cancalaise. Des traces de présence gauloise (ferme de la Ville es Péniaux) et gallo-romaine (villas gallo-romaines, pesons de pêche) furent également trouvées.

Selon le texte hagiographique et en partie légendaire Vita Meveni écrit vers 1084 par le moine Ingomar, saint Méen, parti du pays de Galles, aurait débarqué dans la baie du Mont Saint-Michel pour fonder Cancale vers 545. Il aurait ensuite évangéliser l’Armorique, d’où l’existence d’une pierre portant ses empreintes de pied et d’une fontaine aux pouvoirs miraculeux (guérison contre ergotisme, rachitisme, folie, maladies de la peau telle l’impétigo appelé localement « mal de saint Méen ») issue d’une source dans la grève de « Val ès Porcons », en contrebas de l’ancienne église de Saint-Méen.

Selon Ogée, Les Vikings auraient ravagé Cancale et le pays de Dol en 996. L’église cancalaise de Port-Pican ayant été pillée, la construction de l’église Saint-Méen-de-Judicaël débuta à l’emplacement de l’église paroissiale actuelle. Le nom Konkaven évolua en Cancaven, lequel se retrouve pour la première fois dans une charte du duc Alain III de Bretagne en 1032, puis en Cauncall en gallo.

Dès le 16è siècle, Cancale fut réputée pour ses marins engagés dans la « grande » pêche à Terre-Neuve sur les morutiers de Saint-Malo, ainsi que de Cancale. Il existait des chantiers de construction de navires sur le port de la Houle, les derniers terre-neuviers construits dans ces chantiers quittèrent le port après la grande grève des marins de 1911. De retour de leur campagne de pêche, les terre-neuvas pratiquaient d’octobre à mars la pêche côtière, le maraîchage ou le ramassage des huîtres. En 1545, François 1er accorda par lettres patentes au bourg de Cancale, jusque-là simple paroisse ressortissant du siège royal de Dinan, le titre de « ville » à part entière pour sa qualité de fournisseur d’huîtres plates de la table royale ; les échevins de Paris ayant passé un contrat pour être livrés deux fois par semaine. Le roi Henri II accorda à la ville le privilège de tirer le papegai.

En 1612, Cancale fut le port d’où partaient les navires, la Régente, la Charlotte et la Sainte Anne, du seigneur de la Ravardière Daniel de La Touche, pour le Brésil. Daniel de La Touche fut d’ailleurs le fondateur de la ville de São Luis dans le Maranhão au Brésil.

De 1758 à 1779, de nombreuses tentatives de débarquement de la part des Anglais eurent lieu dans le but d’attaquer Saint-Malo par la terre ; un boulet réputé tiré par un bateau anglais orne le petit jardin du presbytère. Il en découla alors la construction, sur des plans de Vauban, du fort des Rimains, constituant la forteresse en mer la plus puissante de la région à cette époque.

En 1787, Louis XVI publia une ordonnance réglementant le dragage des huîtres afin d’éviter l’épuisement du gisement naturel ; plus de cent millions d’huîtres plates étaient chaque année extraites de la baie. Chaque printemps autour de la période de Pâques, les bisquines, surtoilées pour avoir suffisamment de puissance, avaient le droit d’aller draguer les huîtres pendant environ quinze jours. Dès le signal des gardes, une flottille de 200 bisquines se mettait en route. Ce spectacle était appelé la caravane. À marée haute, elles venaient décharger leur pêche (coquilles vides et huîtres) dans le port. Les tas de chaque bateau étaient triés à marée basse par les femmes. Les huîtres sauvages pouvaient devenir énormes et s’appelaient alors « pieds de cheval ».

Avant la Seconde Guerre mondiale, les bateaux étaient à voile. Ils furent ensuite remplacés par des bateaux de pêche à moteur, chalutiers et canots. Chaque jour, le bateau des Affaires Maritimes surveillait la pêche limitée en temps, en général de 6 h à 18 h. L’histoire de la Caravane ayant eu lieu un dimanche de Pâques fit ainsi l’objet d’un roman de Roger Vercel : La caravane de Pâques.

Les bateaux ostréicoles sont aujourd’hui de grands chalands à fond plat en aluminium.

Une petite anecdote. Marguerite Julienne Le Paistour, née le 2 août 1720 à Cancale, se faisait passer pour un homme. Elle parvint à être durant plusieurs années le bourreau officiel de la Ville de Lyon, avant d’être démasquée et de passer dix mois en prison. Elle finit par se marier avec Noël Roche et eut une fille, prénommée Marguerite, née à Cancale en 1750.

En 1878, John Singer Sargent présenta au Salon de Paris son tableau représentant un groupe de femmes et d’enfants allant ramasser des crustacés dans des bassins peu profonds pour leur dîner du soir.

De 1898 à 1947, la ville fut desservie par la ligne de chemin de fer secondaire à voie métrique et à traction vapeur des Tramways bretons la reliant à Saint-Malo.

À partir de 1876, la ville se développa avec la construction de la nouvelle église paroissiale Saint-Méen et l’ouverture de l’axe du port de la Houle vers le centre-ville. Cancale fut alors principalement composée de deux secteurs, le centre-ville, dit le « Bourg » ou « ville-haute », où vivent armateurs, capitaines de navire et commerçants, et le port de la Houle, dit « ville-basse », en contrebas de la falaise, sise sur un amas coquiller, où habitent les pêcheurs dans des maisons abritées des « rues de derrière ».

Après la Seconde Guerre mondiale, des lotissements ceinturèrent la ville au nord et à l’ouest, englobant progressivement les anciens villages ruraux de la Verrie, la Forge et la Ville Pain.

Dans la nuit du 19 au 20 janvier, en raison du froid exceptionnel de −16 °C, le port de la Houle se retrouva gelé et pris par la banquise durant toute une semaine. Les parcs à huîtres furent très touchés et, selon Cancale, 100 ans de vie municipale, 80 % des huîtres plates furent détruites.

En 2019, l’élevage des huîtres de Cancale fut inscrit au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco.

Géographie :

Cancale se situe à l’extrémité ouest de la baie du Mont-Saint-Michel, sur les côtes de l’Ille-et-Vilaine, la côte d’Émeraude, à quinze kilomètres à l’est de Saint-Malo. La baie de Cancale est délimitée par la pointe des Roches Noires au sud et la pointe des Crolles au nord. La superficie de la commune est de 1 261 hectares. Son altitude varie entre 0 et 56 mètres.

Ses îles :

  • Île des Landes
  • Île des Rimains
  • Îles de Dinard, dont Île Harbour

Elle est localisée dans la partie médiane du domaine nord armoricain, unité géologique du Massif armoricain qui est le résultat de trois chaînes de montagne successives. Le site géologique de la bande côtière se situe plus précisément dans un bassin sédimentaire essentiellement briovérien, dans lequel se sont mis en place des granitoïdes intrusifs formant le batholite mancellien.

La morphologie littorale résulte de l’érosion différentielle entre une roche magmatique, le leucogranite de Cancale, affleurant à Port-Briac et à la pointe du Grouin, et les métasédiments briovériens plus tendres, métasédiments « à phtanites » présentant des alternances schisto-gréseuses, aux dépens desquels s’est formée la baie du Mont-Saint-Michel et sur lesquels s’est développée la commune. À l’ouest de Cancale, la bande de micaschistes et paragneiss de Langrolay correspond à l’enveloppe métamorphique des migmatites de Saint-Malo. La couche quaternaire est composée de loess pédogénéisés reposant sur des sables éoliens tronqués ou sur le substrat rocheux très fortement arénisé.

Les principaux aspects de la géologie de cette bande côtière peuvent être abordés au cours de promenades géologiques qui permettent d’observer sur un espace réduit des roches d’âge et de nature différents, des structures géologiques, comme des cisaillement, faille, pli, schistosité, témoins de phénomènes géologiques d’ampleur, tels que magmatisme, tectogenèse, métamorphisme, érosion, etc.

Enfin, la station météorologique de Météo-France, installée sur la commune et sa mise en service de 1944 à 1998, permet de connaître en continu l’évolution des indicateurs météorologiques.

Cf. Wikipédia.

La Haute-Corse

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Circonscription départementale française constituée de la partie cismontaine de l’île, elle appartient à la collectivité de Corse et sa préfecture est Bastia.

Histoire :

Formée par division de la Corse le 1er janvier 1976, en application de la loi du 15 mai 1975, ses limites correspondent à celles de l’ancien département du Golo, qui exista de 1793 à 1811.

À l’image de son département voisin la Corse-du-Sud, elle demeure une circonscription départementale, circonscription administrative de l’État dirigée par un préfet qui siège à Bastia.

Géographie :

Elle s’étend sur la partie Nord-Est de l’île, dont cette région est appelée Cismonte. L’arête montagneuse centrale, orientée Nord-ouest, Ouest, Sud-Est, dite i Monti, la sépare du département de la Corse-du-Sud, dit ‘ Pumonti. Elle est baignée par la mer Tyrrhénienne à l’est et la mer Méditerranée à l’ouest.

Sa végétation est similaire à celle de la Corse-du-Sud.

Enfin, son climat est identique à celui de son département voisin.

Cf. Wikipédia.

La Corse-du-Sud

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Circonscription départementale française, appartenant à la collectivité de Corse, sa préfecture est Ajaccio.

Histoire :

Elle a été formée par division de la Corse le 1er janvier 1976, en application de la loi du 15 mai 1975. Ses limites correspondent à celles de l’ancien département du Liamone, qui exista de 1793 à 1811.

Du nord au sud, Vico, Ajaccio, Sartène et Bonifacio constituent ses quatre provinces.

À la suite de la réforme des territoires de 2015, les deux départements de Haute-Corse et de Corse-du-Sud ont fusionné le 1er janvier 2018 avec la collectivité territoriale de Corse, exerçant déjà les compétences d’une région à statut particulier, pour former la nouvelle collectivité de Corse.

Le territoire de la Corse-du-Sud ne demeure qu’en tant que circonscription départementale, circonscription administrative de l’État avec à sa tête un préfet qui siège à Ajaccio.

Géographie :

Formée de la partie méridionale de l’île de Corse, elle est limitrophe de la circonscription départementale de la Haute-Corse au nord-est, baignée par la Méditerranée à l’ouest, la Mer Tyrrhénienne au sud-est et contiguë à la Sardaigne au sud.

Elle est le département français qui possède le plus haut taux de boisement avec un ratio d’environ 66 % de sa superficie. Sa végétation est composée essentiellement de maquis, poussant sur sol acide et regroupant des espèces comme l’arbousier, le lentisque ou le chêne-liège, de pinèdes, plantations de pins du genre Pinus, et de forêts de châtaigniers, de chênes ou encore d’eucalyptus. Cette végétation se retrouve également sur l’ensemble de l’île.

Enfin, son climat est en grande partie de type méditerranéen. Il y fait ainsi chaud et sec en été, doux et pluvieux en hiver. Cependant, l’île connaît aussi des nuances du climat alpin, en particulier en hiver. Il n’est pas rare de voir les sommets des montagnes enneigés jusqu’à mai-juin.

Cf. Wikipédia.

L’île de beauté

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Île située en mer Méditerranée, la Corse est une collectivité territoriale unique française.

Histoire :

Ainsi, département unique à la création des départements en 1790, elle fut divisée en deux en 1793 avec la formation des départements du Golo et du Liamone. Elle redevint partiellement indépendante sous protectorat britannique de 1794 à 1796 avec la fondation du Royaume anglo-corse. En 1796, elle fut définitivement française puis réunifiée en 1811 en un unique département, puis de nouveau divisée en 1975 avec l’instauration des départements de Haute-Corse et de Corse-du-Sud. La région Corse fut créée en 1982, en tant que collectivité, et acquit en 1991, à la suite des revendications locales, un statut de collectivité à statut particulier dénommée « collectivité territoriale de Corse ».

Depuis le 1er janvier 2018, en application de la loi portant sur la nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, elle devint une collectivité à statut particulier au sens de l’article 72 de la Constitution, de type collectivité territoriale unique, dénommée « collectivité de Corse » et instituée en lieu et place de la collectivité territoriale de Corse et des départements de Corse-du-Sud et de Haute-Corse, en tant que collectivités. Les circonscriptions administratives départementales de Corse-du-Sud et de Haute-Corse, territoires d’exercice des compétences de l’État, restèrent inchangées, avec les préfectures respectivement à Ajaccio et Bastia.

Au 1er janvier 2022, selon les estimations de l’Insee, elle compte 350 000 habitants. De cette faible démographie, l’île est le territoire le moins peuplé de la France métropolitaine.

Dotée d’un riche patrimoine culturel et d’une puissante chaîne de montagne culminant à plus de 2 700 mètres d’altitude, compliquant les transports intérieurs, elle a développé une activité touristique réputée. Elle assure, de ce fait, un emploi sur six et 5 millions de nuitées par an. Cette activité touristique est très concentrée sur le littoral et l’été. Dès les années 1970, les prémices de l’écotourisme, appelé aussi tourisme durable, agrotourisme ou tourisme équitable, ont vu le jour avec la randonnée en climat méditerranéen. Cet écotourisme est également promu dans l’île proche de Sardaigne afin de mettre en valeur la richesse de l’intérieur de ces îles montagneuses et prévenir la pollution dont souffre d’ailleurs la Méditerranée.

Géographie :

Elle mesure 180 km de long du nord au sud et 82 km dans sa plus grande largeur. Sa superficie est de 8 680 km2.

Elle est située dans le bassin occidental de la mer Méditerranée, environ à 12 km au nord de la Sardaigne, à 83 km à l’ouest de la Toscane et à 171 km au sud-est de Menton, sur la Côte d’Azur. Elle est plutôt boisée et montagneuse. Sa côte méridionale est formée de hautes falaises, à Bonifacio.

Sa distance la plus courte avec la France continentale est de 164 km. Elle part du cap Martin, dans les Alpes-Maritimes, à la pointe de la Revellata, près de Calvi. Elle est située à 83 km de l’Italie continentale et à 27 km des îles de l’archipel toscan, à Capraia.

Faisant partie de la région géographique italienne, elle se place avec la Sardaigne sur une microplaque continentale. C’est au cours de l’Oligo-Miocène, au milieu du Cénozoïque entre environ 22 à 25 millions d’années, que le bloc corso-sarde et la lanière continentale se sont écartés progressivement du bloc ibérique, ouvrant derrière eux le bassin provençal, la mer d’Alboran, le bassin algérien et la mer Tyrrhénienne. La dynamique cesse avec le blocage de l’arc contre les domaines externes, apulien et africain.

Sa distance entre le point nord, l’île de la Giraglia, et le point sud, les îles Lavezzi, est de 184 kilomètres. Elle est de 83 kilomètres entre les extrémités est, Alistro, et ouest, l’île de Gargalo.

Elle bénéficie d’un environnement relativement préservé, autant sur terre que sur la côte et en mer, malgré la disparition de nombreuses espèces endémiques lors de la Préhistoire ou peu après, comparativement au continent et aux îles bretonnes.

Elle abrite un parc marin international, des réserves naturelles, celles de Scandola, Finocchiarola, Biguglia, Cerbicale, Bouches de Bonifacio et Tre Padule de Suartone, un parc naturel régional et des zones communautaires pour les oiseaux. Son observatoire conservatoire des insectes présents sur son territoire vise à conserver les espèces patrimoniales et de la biodiversité ordinaire.

Le risque d’incendie constitue une menace pour sa biodiversité. Sachant qu’en 2006, plus de 50 % des dégâts découleraient de 12 % des mises à feu liées aux pratiques d’entretien de pâturages, chemins et zones de chasse. 15 % des incendies seraient dus à la foudre, mais n’étant responsables que d’1 % des destructions en surface. Durant la canicule de 2003, près de 20 000 hectares ont brûlé avec environ 500 mises à feu. Le problème des incendies pourrait croître avec le réchauffement climatique. La forêt couvre 402 000 hectares de son territoire.

Mais aussi, en 1972, l’affaire des « boues rouges », impliquant la société italienne Montedison qui déversa du dioxyde de titane au large du Cap Corse a provoqué une importante pollution marine de boues rouges. Régulièrement, d’importantes concentrations de déchets plastiques flottant en mer parfois estimées à plusieurs milliers de tonnes se forment dans le canal de Corse avant d’être dispersées par les courants.

L’Assemblée de Corse, constituée par la loi du 13 mai 1991, bénéficie d’une compétence particulière en environnement, avec un Office de l’environnement de la Corse et un observatoire de l’environnement.

Enfin, son climat littoral est dit méditerranéen, d’après la classification de Köppen. Dans l’intérieur des terres et dans les principaux massifs montagneux, son climat est de montagnard à alpin, dû à sa topographie insulaire accidentée.

Cf. Wikipédia.

Le Vaucluse

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Département français de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, il a pour chef-lieu Avignon

Histoire :

Elle démarra dès la préhistoire et se poursuivit par des occupations de plusieurs tribus celto-ligures. Des traces de Cavares, Voconces, Méminiens, Dexsiviates, Tricastini, Vordenses et Vulgientes ont été retrouvées.

Durant la période romaine, de nombreux monuments furent construits, des théâtres, comme le théâtre antique d’Orange, des routes et des ponts, tel le pont Julien. Son histoire fut liée aux territoires qui composeront son territoire, soit la Provence, le Comtat Venaissin et le comté d’Orange. Ce dernier fondé par Charlemagne devint principauté d’Orange en 1181. Par la suite, se mêlèrent les guerres, dont le massacre des Vaudois du Luberon, les maladies, comme les pestes et le choléra, ainsi que la religion avec la papauté d’Avignon.

La résidence pontificale ne fut pas toujours à Rome. De 1308 à 1378, les papes s’installèrent dans le Comtat Venaissin, leur propriété, puis rapidement à Avignon. Durant cette période, la papauté compta les sept papes Clément V, Jean XXII, Benoît XII, Clément VI, Innocent VI, Urbain V et Grégoire XI.

Le 14 septembre 1791, Avignon et le Comtat Venaissin furent rattachés à la France. Le 28 mars 1792, ces territoires formèrent deux nouveaux districts, Avignon dans les Bouches-du-Rhône et Carpentras dans la Drôme. Le 12 août 1793, le département de Vaucluse fut créé, constitué des districts d’Avignon, de Carpentras, d’Apt et d’Orange, qui appartenaient aux Bouches-du-Rhône, ainsi que du canton de Sault, qui appartenait aux Basses-Alpes. En 1800, une dernière modification des limites départementales rattacha le canton de Suze-la-Rousse à la Drôme, ce qui eut pour conséquence d’enclaver entièrement le canton vauclusien de Valréas dans la Drôme.

Après la victoire des coalisés à la bataille de Waterloo du 18 juin 1815, son territoire est occupé par les troupes autrichiennes de juin 1815 à novembre 1818.

Vers 1835, les magistrats, dans leurs interrogatoires, et les ministres de la religion, dans leurs sermons, étaient encore obligés de se servir du dialecte provençal. Cependant, l’usage de la langue française devenait à cette époque de plus en plus général.

Son parcours historique contribua aussi fortement au développement de ses cultures, telles que la sériciculture, la culture de la garance, à l’exploitation de mines ocrières et de carrières de pierres.

Ses communes nombreuses ont toutes leur blason.

Géographie :

Il est limitrophe des départements du Gard à l’ouest, de l’Ardèche au nord-ouest, de la Drôme au nord, des Alpes-de-Haute-Provence à l’est, du Var, sur quelques centaines de mètres à peine, et des Bouches-du-Rhône au sud.

Il possède également au nord une partie, le canton de Valréas, entièrement enclavée dans la Drôme.

Son altitude maximum s’élève à 1 910 mètres sur le mont Ventoux.

Son relief présente une alternance de montagnes, avec les dentelles de Montmirail, le massif du Luberon, les monts de Vaucluse, et de plateaux, ainsi que de plaines parsemées de collines.

La plus importante de ces plaines, située au sud et à l’ouest du mont Ventoux, est la plaine du Comtat, au sein de laquelle est concentrée une majorité de la population. Elle s’étend entre le Rhône à l’ouest, la Durance au sud et les monts de Vaucluse à l’est, dont le point culminant est le signal de Saint-Pierre à 1 256 mètres d’altitude. La zone est extrêmement fertile et abrite une grande partie de la culture de primeurs français. La plaine du Comtat est bordée au nord-est par des reliefs calcaires qui sont le prolongement du massif alpin dans son extrême sud-ouest.

Le mont Ventoux, appelé aussi le « Géant de Provence », culmine à 1 912 mètres et domine le paysage vauclusien. Sa flore particulière, notamment celle du mont Ventoux, et sa biodiversité ont amené l’Unesco à l’inscrire comme réserve de biosphère en 1990. Les massifs abritent une végétation essentiellement de résineux. Le Luberon au sud possède un écosystème diversifié, qui a d’ailleurs conduit à la création du parc naturel régional du Luberon. Son point culminant est le Mourre Nègre à 1 125 mètres d’altitude.

Les cours d’eau ont taillé dans les roches calcaires des paysages variés, tels les gorges de la Nesque ou la combe de Lourmarin.

Malgré des étés secs et des plans de sècheresse qui reviennent chaque année, l’eau y est assez présente. Le Rhône à l’ouest et la Durance au sud délimitent son territoire. Ses cours d’eau, ses sources remarquables, ses canaux, ses plans d’eau et ses îles complètent son paysage.

Enfin, son climat est soumis à différents types de climats. Son emplacement géographique particulier le place à un point de rencontre entre trois des quatre climats majeurs de France. Le climat méditerranéen pour sa partie sud, le climat montagnard pour sa partie nord-est avec le relief élevé des Monts de Vaucluse et du massif des Baronnies ainsi qu’une influence toute relative du climat semi-continental pour sa partie nord-ouest. Toutefois, cette proximité des trois grands types de climat a pour effet de les niveler avec une nette prédominance du climat méditerranéen. C’est la raison pour laquelle, concernant sa partie au nord-ouest, le climat est dit « méditerranéen à influence semi-continentale ».

Cf. Wikipédia.

Le Var

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Département français de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, il doit son nom au fleuve côtier Var qui constituait jadis sa limite orientale, avant le rattachement du comté de Nice à la France et l’incorporation de l’arrondissement de Grasse au sein du nouveau département des Alpes-Maritimes. Depuis, il porte le nom d’un cours d’eau qui ne coule pas sur son territoire, cas unique en France.

Plusieurs projets sur son changement de nom furent proposés, sans résultats. Parmi ceux-ci figuraient l’Argens, nom du principal fleuve qui le traverse d’ouest en est, ou encore « Côtes-du-Sud ». Mais, pour l’heure, il conserve le nom sous lequel il est connu, notamment à l’extérieur du territoire.

Il est également le seul département français à avoir connu dans son histoire quatre chefs-lieux différents, soit Brignoles, Grasse, Draguignan et Toulon, son chef-lieu actuel. Quant aux villes de Draguignan et Brignoles, elles sont ses sous-préfectures. En 1860, l’arrondissement de Grasse, alors sous-préfecture du Var, fut détaché pour constituer le nouveau département des Alpes-Maritimes.

Histoire :

Il a été créé à la Révolution française, le 4 mars 1790, suite au décret du 26 février 1790, en application de la loi du 22 décembre 1789, à partir d’une portion de la province de Provence.

Son chef-lieu, d’abord fixé à Toulon, fut déplacé pour punir les Toulonnais d’avoir livré leur ville aux Britanniques en 1793. La ville de Grasse devint alors chef-lieu, remplacée à son tour par Brignoles en 1795, puis par Draguignan en 1797.

À l’image de son département limitrophe, les Bouches-du-Rhône, il suivit les progrès de la Révolution française avec grand intérêt. En 1794, son nombre de sociétés populaires s’élevait à 115. De la même façon, 96 % des prêtres acceptèrent de prêter serment à la constitution civile du clergé.

À partir de 1795, une administration centrale fut instaurée dans chaque département, de même qu’une administration locale dans chaque canton.

En 1800, Napoléon Bonaparte réforma en profondeur l’organisation de l’État. L’administration du département fut confiée au préfet.

Suite à la victoire des coalisés à la bataille de Waterloo du 18 juin 1815, il fut est occupé par les troupes autrichiennes de juin 1815 à novembre 1818.

En 1859, le chemin de fer parvint à Toulon. En 1860, lors de la création des Alpes-Maritimes, après l’annexion à la France du comté de Nice, le Var est amputé de sa partie la plus orientale qui constitua l’arrondissement de Grasse dans le nouveau département. À la suite de cette modification, le Var ne coule alors plus dans le département auquel il a donné son nom.

En 1884, le choléra endeuilla Toulon. À cette occasion, Georges Clemenceau, médecin, se fit connaître comme « l’homme qui affronte l’épidémie ». Alors député de la Seine, il plaida la cause du Var à la Chambre. Apparemment adopté par les Varois, il sera leur député de 1888 à 1893, puis sénateur de 1902 à 1920.

La guerre de 1914-1918 stimula la production industrielle intéressant la défense nationale, mais frappa les industries alimentaires.

Il fut ensuite occupé par l’Italie fasciste de novembre 1942 à septembre 1943. En 1942, l’armée allemande envahit la zone sud et occupa le reste en 1944. Dans la nuit du 15 août de la même année, des commandos français débarquèrent au Cap Nègre, au Trayas, à Saint-Tropez, à Sainte-Maxime et à Saint-Raphaël. La flotte revint à Toulon le 13 septembre qui suivit.

Le décret du 4 décembre 1974 redonna la préfecture à Toulon. Le conseil général suivit plus tard.

Par la suite, il fut une terre d’accueil pour les rapatriés d’Algérie, environ 100 000. Les séquelles de la lutte pour l’Algérie française et l’abandon des Harkis, leurs conditions lamentables d’accueil voire leur renvoi en Algérie laissèrent cependant des traces sur la vie politique locale.

Aujourd’hui, il est un territoire en plein développement, tant sur le plan économique que démographique, en partie grâce à son cadre de vie et sa vocation touristique.

Géographie :

Il est limitrophe des départements des Bouches-du-Rhône à l’ouest, de Vaucluse, sur quelques centaines de mètres à peine, des Alpes-de-Haute-Provence au nord, des Alpes-Maritimes à l’est, et baigné par la mer Méditerranée au sud.

D’une superficie de 6 032 km2 avec ses 432 km de littoral, îles incluses, 58,3 % de sa superficie est boisée, soit 351 706 hectares, pour un taux moyen de 39,4 % pour la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. 14 % de sa superficie, soit 83 000 hectares, sont utilisés par l’agriculture.

Il possède un relief varié avec une partie calcaire sur tout l’ouest, dans l’axe Toulon-Draguignan, et une partie cristalline à l’est. Ses principaux points culminants sont le massif des Maures à 776 mètres d’altitude et le massif de l’Esterel à 618 mètres d’altitude, constitués d’un sol cristallin. À l’ouest, se trouve le massif de la Sainte-Baume à 1 148 mètres d’altitude et au nord-est, la montagne de Lachens à 1 712 mètres d’altitude.

Enfin, son climat est méditerranéen. Bien qu’habitué aux fortes chaleurs, il connut des incendies ravageurs. Lors de la canicule en 2003 et en juillet-août 2005, les pics de chaleurs furent tels que de nombreux feux ont eu lieu, emportant notamment une grande partie de la végétation du Massif des Maures. La Garde-Freinet et le Plan-de-la-Tour furent très sévèrement touchés. Si certains feux furent accidentels, d’autres furent volontaires en plusieurs endroits de la région. Toulon est statistiquement la ville de France métropolitaine la plus ensoleillée. Les fortes précipitations d’automne conduisent à des inondations, régulièrement dévastatrices. Entre 1983 et 2003, 743 communes sur plus de 900 furent concernées par au moins un arrêté de catastrophe naturelle. Ces inondations sont dues aux caractéristiques climatiques de la région, qui favorisent des pluies rares mais de très forte intensité, donnant lieu à des crues soudaines et brutales. Ces phénomènes provoquent des dégâts importants en raison de la forte urbanisation des zones inondables, suscitée par la pression foncière très importante.

Cf. Wikipédia.

Les Bouches-du-Rhône

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Département français situé en région Provence-Alpes-Côte d’Azur, ses habitants sont appelés les Bucco-Rhodaniens et Bucco-Rhodaniennes. Sa préfecture Marseille est aussi le chef-lieu de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Il est le 3è département le plus peuplé de France.

Histoire :

Il a été créé à la Révolution française, le 4 mars 1790 en application de la loi du 22 décembre 1789, à partir d’une portion de la province de Provence et des principautés d’Orange, Martigues et Lambesc. Son chef-lieu fut la ville d’Aix, qui abritait précédemment le parlement de Provence.

En 1793, il perdit toute la partie de son territoire située au nord de la Durance lors de la création du département du Vaucluse, qui regroupait, en plus d’Avignon et du Comtat Venaissin, Orange et Apt.

De suite très favorable à la Révolution et très actif, il comptait 90 sociétés populaires fin 1794 et 50 % des prêtres y acceptèrent de prêter serment à la constitution civile du clergé.

En 1800, le chef-lieu est déplacé d’Aix à Marseille.

Après la victoire des coalisés à la bataille de Waterloo du 18 juin 1815, il fut occupé par les troupes autrichiennes de juin 1815 à novembre 1818.

Géographie :

Il est limitrophe des départements du Gard, de Vaucluse et du Var. Il est délimité par le Rhône à l’ouest et par la Durance au nord.

Le Rhône se divise en Grand-Rhône et Petit-Rhône en aval d’Arles, formant le delta du Rhône abritant la Camargue. Cette dernière est l’une des zones humides du département, où se trouvent notamment l’étang de Vaccarès, les salines de Salin-de-Giraud, l’étang de Berre réunissant les étangs de Vine et de Bolmon, l’étang des Aulnes, le Grand Plan du Bourg dans la Crau, ainsi que l’étang de Lavalduc entre Fos-sur-Mer et Istres.

Ses principaux massifs montagneux sont le massif de la Sainte-Baume à 1 042 mètres d’altitude, la montagne Sainte-Victoire à 1 011 mètres d’altitude, le massif de l’Étoile à 779 mètres d’altitude, le massif du Garlaban à 731 mètres d’altitude et le massif des Alpilles à 496 mètres d’altitude.

Il est découpé en quatre zones sismiques :

– Zone II, sismicité moyenne : les cantons de Lambesc, Peyrolles-en-Provence et Salon-de-Provence ;

– Zone Ib, sismicité faible : les cantons d’Aix-en-Provence, Trets, Eyguières, Orgon, Berre-l’Etang, Istres-Nord et Istres-Sud ;

– Zone Ia, sismicité très faible : les autres cantons de l’Arrondissement d’Aix-en-Provence, les cantons d’Arles-Est, Châteaurenard, Saint-Rémy-de-Provence, Marignane, Martigues-Est, Martigues-Ouest et Roquevaire ;

– Zone 0, sismicité négligeable : le reste du département.

Concernant sa faune et sa flore, sa végétation est principalement constituée de garrigues, maquis, forêts clairsemées et pinèdes, très fragilisées par les incendies, en particulier en période de sécheresse et de mistral.

Enfin, il est soumis à un climat méditerranéen dans son ensemble. Des températures contrastées avec une amplitude annuelle d’environ 15°C. Des précipitations irrégulières, soit moins de 65 jours de pluie supérieures à 1 mm par an, dont ces pluies tombent sous forme d’averses brutales avec en moyenne 500 à 700 mm/an. Un été très chaud et sec. Un hiver doux, où des pluies violentes apparaissent au printemps et à l’automne. Et des vents violents, notamment le mistral qui souffle près de 100 jours par an avec des pointes à plus de 100 km/h.

Cependant, plusieurs microclimats se distinguent. Sur l’ensemble des côtes, l’amplitude annuelle est moins forte, la Côte Bleue, les Calanques de Marseille et la baie de la Ciotat sont moins arrosées que le reste du département avec environ 500 mm par an. Certaines zones sont les plus arides de France avec seulement 450 mm. Les reliefs au-dessus de 600 à 700 mètres bénéficient de précipitations plus importantes, 700 à 800 mm/an, et de températures un peu moins élevées, comme le massif de la Sainte-Baume et la partie septentrionale de la montagne Sainte-Victoire, ainsi que certaines vallées de ces secteurs. À l’intérieur des terres, une grande partie de vallée de l’Arc subit de fortes amplitudes journalières, surtout en hiver, avec de fortes gelées la nuit.

Cf. Wikipédia.

Alpes-Maritimes

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Département français de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, les habitants des Alpes-Maritimes sont appelés les Maralpins et Maralpines. Sa préfecture est Nice.

Histoire :

En 14 av. J. C., les Romains créèrent un district militaire nommé Alpes Maritimæ acquérant le statut de province au milieu du 1er siècle ap. J. C. Sa capitale était Cemenelum, aujourd’hui Cimiez, un quartier du nord de Nice.

En 297, cette province qui s’était étendue engloba Digne et Briançon. Sa capitale fut déplacée à Embrun.

De 1793 à 1814, un premier département des Alpes-Maritimes exista, ainsi sous la Révolution française et le Premier Empire. Il fut composé essentiellement du comté de Nice (détaché du royaume de Sardaigne et réuni à la France), de la principauté de Monaco (Monaco, Roquebrune et Menton à l’époque), annexée, et de l’arrondissement de San Remo, annexé à la République ligurienne. En 1814, le comté de Nice retourna au royaume de Sardaigne et Monaco recouvra son indépendance mais sous protectorat sarde.

En avril 1860, le comté de Nice fut rattaché à la France, à l’exception de Tende et La Brigue. Un second département des Alpes-Maritimes fut créé par l’adjonction au comté de Nice de l’arrondissement de Grasse, détaché du département du Var. Par la suite, eu lieu le rattachement des villes de Menton et Roquebrune, lesquelles s’étaient séparées de la principauté de Monaco et placées sous la protection de la Sardaigne ; les droits furent rachetés par l’empereur des Français au prince de Monaco en 1861. Le département comportait alors trois arrondissements, Nice, Grasse, et le nouvel arrondissement de Puget-Théniers, qui fut supprimé à des fins d’économie en 1926 et rattaché à celui de Nice.

En septembre 1947, conformément au traité de Paris, signé en février de la même année, les communes de Tende et de La Brigue, ainsi que des parties des communes des hautes vallées de la Vésubie et de la Tinée, dont une partie de la commune d’Isola (restées italiennes depuis 1860) furent rattachées à ce département. Le 12 octobre suivant, cette annexion fut confirmée par un référendum.

Géographie :

Il est limitrophe des départements du Var au sud-ouest, des Alpes-de-Haute-Provence au nord-ouest, de l’Italie à l’est et de la mer Méditerranée au sud. Sa topographie est très contrastée. Comme son nom l’indique, sa plus grande partie est constituée de l’ensemble topographique des Alpes, notamment des Alpes maritimes, et il a également la particularité d’être un département côtier avec sa façade méditerranéenne.

Sa partie côtière, urbanisée et densément peuplée, regroupe toutes les villes dans une conurbation quasi continue de Cannes à Menton. Sa partie montagneuse, plus étendue et faiblement peuplée, est entièrement rurale, à l’exception des trois grandes stations de Valberg, née en 1936, d’Auron, créée en 1937 et d’Isola 2000, fondée en 1971.

Son point culminant, placé sur la frontière franco-italienne, est la cime du Gélas à 3 143 mètres d’altitude qui domine plus à l’est la vallée des Merveilles. Le mont Mounier à 2 817 mètres d’altitude domine au sud le vaste dôme de Barrot formé d’une masse de plus de 900 mètres d’épaisseur de pélites rouges (ou lutites, étant au sens strict une classe de roches sédimentaires détritiques) profondément échancrées par les gorges de Daluis et du Cians. Sauf en période hivernale, quatre grands cols permettent de franchir au nord le massif du Mercantour-Argentera, dont l’imposante barrière de 62 kilomètres de long dévoile sa muraille neigeuse visible de la côte, en hiver. De l’ouest aux sources du fleuve Var, sur la route des grandes Alpes, s’élève le col de la Cayolle à 2 326 mètres d’altitude, situé sur la commune d’Entraunes. Se trouve aussi le col de la Bonette, l’un des plus hauts cols routiers d’Europe, avec ses 2 715 mètres d’altitude, permettant de relier la vallée de la Tinée à celle de l’Ubaye. Plus à l’est, se dresse le col de la Lombarde à 2 350 mètres d’altitude, au-dessus d’Isola 2000, permettant de rejoindre le sanctuaire Sainte Anne de Vinadio en Italie. Et à son extrémité orientale, le col de Tende à 1 871 mètres d’altitude assure la liaison avec Coni (ou Cuneo) en Italie.

Il est le seul des Alpes niçoises a posséder un taux de boisement de 60,9 %, un peu supérieur à la moyenne du département et très supérieur au taux moyen de 39,4 % de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Enfin, son climat est principalement de type montagnard jusqu’au climat méditerranéen en se rapprochant du littoral. Il est caractérisé par des averses importantes en saison automnale et par des orages violents en saison estivale ; ce phénomène est dû à la rencontre des masses d’air chaud le long du littoral et des masses plus froides provenant des montagnes. Sa zone littorale a un climat méditerranéen, des précipitations importantes en automne et au printemps, de la sécheresse en été, ainsi qu’un hiver doux et sec. Vers l’intérieur, surtout dans le nord, se trouve un climat de montagne, ainsi un hiver assez vif et des orages d’été. Il est d’ailleurs le département est le plus orageux de France avec en moyenne 70 à 110 jours d’orages par an. Son niveau d’ensoleillement est important, soit de 300 jours par an.

Cf. Wikipédia.

Hautes-Apes

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Département français de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, les Hautes-Alpes ont pour chef-lieu Gap, lequel est la plus haute préfecture du pays. Les habitants de ce département s’appellent les Haut-Alpins, Hauts-Alpines. Son territoire est entièrement situé en zone de montagne, dont la commune Saint-Véran est la plus élevée d’Europe. Il est frontalier avec la région italienne du Piémont.

Histoire :

Il est l’un des 83 départements créés le 4 mars 1790, en application de la loi du 22 décembre 1789. Il fut constitué de la partie sud-est de la province du Dauphiné à laquelle ont été rattachées quelques communes de la Provence en 1811.

À sa création, les communes de La Grave et de Villar-d’Arêne (val de Romanche) réclamèrent leur rattachement, espérant bénéficier du statut avantageux des Escartons du Briançonnais.

– La république des Escartons de Briançon ou principauté du Briançonnais était un ensemble de territoires montagnards appartenant Dauphiné qui bénéficiait d’un statut particulier résultant d’une charte delphinale du 29 mai 1343. Ce statut dura jusqu’en 1789 pour la partie française et jusqu’en 1802 pour la partie italienne. Actuellement, ces territoires sont répartis entre le département français des Hautes-Alpes et les provinces italiennes de Turin et de Coni. Quant à la partie orientale du Dauphiné, elle fut cédée en 1713 à la maison de Savoie régnant sur le Piémont, suite au traité d’Utrecht.

Concernant la création du département et de ses arrondissements :

– Le 4 mars 1790, les quatre districts, soit Briançon, Embrun, Gap et Serres, ainsi que 39 cantons furent formés. Chorges fut désigné comme chef-lieu. La même année, ce dernier fut transféré à Gap.

– Le 17 février 1800, Gap, Briançon et Embrun furent constitués en arrondissement. Un nouveau découpage des cantons eu également lieu.

– Le 10 septembre 1926, l’arrondissement d’Embrun fut supprimé.

Concernant les limites départementales :

– Vers 1800, le canton de Monestier-d’Ambel fut détaché des Hautes-Alpes pour être rattaché à l’Isère.

– En 1811, le canton de Barcillonnette fut détaché des Basses-Alpes pour être rattaché aux Hautes-Alpes.

– Le 10 février 1947, suite au traité de Paris, la frontière avec l’Italie fut rectifiée. Le Mont Thabor, situé dans la Vallée Étroite, et le Mont Chaberton, à Montgenèvre, furent annexé.

Et pour conclure son histoire, le 18 juin 1815, après la victoire des coalisés à la bataille de Waterloo, le département fut occupé par les troupes autrichiennes et piémontaises de juin 1815 à novembre 1818. Il connut une autre occupation, celle de l’Italie fasciste de novembre 1942 à septembre 1943.

Géographie :

Il est situé dans les Alpes du Nord, au niveau de la haute vallée de la Romanche et du massif du Vercors, ainsi que dans les Alpes du Sud, où se trouve la majeure partie de son territoire. Il est encadré par les départements des Alpes-de-Haute-Provence, de la Drôme, de l’Isère, de la Savoie et par l’Italie.

Il ne comprend que cinq agglomérations pouvant être véritablement qualifiées de villes, celles de Gap (préfecture), Briançon (sous-préfecture actuelle), Embrun (sous-préfecture jusqu’en 1926), Laragne et Veynes.

Il est très montagneux. Son altitude moyenne est la plus élevée en France, plus du tiers de sa surface dépasse les 2 000 mètres. Son altitude varie de 470 mètres sur la commune de Ribiers dans le Buëch à 4 102 mètres au sommet de la Barre des Écrins. Il possède le réseau routier le plus élevé, avec une altitude moyenne de l’ordre de 1 000 mètres, ainsi que la mairie la plus haute de France, Saint-Véran, village situé à 2 042 mètres d’altitude. Sa préfecture Gap est la plus élevée de France avec ses 740 mètres d’altitude, devant Mende en Lozère, et sa sous-préfecture Briançon est l’une des villes les plus élevées de l’Union européenne avec ses 1 326 mètres d’altitude.

De nombreux cours d’eau le traversent, dont la Durance, le Drac, le Buëch, la Clarée, le Guil, la Guisane, la Séveraisse, la Haute-Romanche, entre autres. Le lac de Serre-Ponçon, vaste lac de 3 000 hectares, avec sa commune centrale Savines-le-Lac, s’y trouve.

Il regroupe plusieurs régions naturelles, soit le Briançonnais, le Pays des Écrins, le Bochaine (ou le pays du Buëch), le Champsaur, le Dévoluy, l’Embrunais, le Gapençais, le Guillestrois, le Queyras, le Valgaudemar avec une partie des Baronnies dont le Laragnais et le Serrois – Rosanais.

Enfin, son climat est principalement montagnard, de par sa situation zonale, avec des influences méditerranéennes dans les trois quarts sud de son territoire. Le froid et la neige, l’hiver, la chaleur et l’ensoleillement, l’été, sont présents, avec des amplitudes thermiques importantes entre les saisons. Son extrême nord, situé à l’ouest du col du Lautaret, est géographiquement et climatiquement rattaché aux Alpes du Nord, au niveau de La Meije et de la Barre des Écrins. Ses influences méditerranéennes y sont très limitées et son ensoleillement annuel moyen est inférieur aux 2 000 heures. Malgré cette exception au nord, le reste de son territoire a un ensoleillement annuel moyen supérieur à 2 300 heures, voire 2 500 heures à la frontière avec les Alpes-de-Haute-Provence. En général, les hivers y sont froids, longs et rigoureux à partir des 900, 1 000 mètres d’altitude. Sa température annuelle moyenne est de 10,9°C.

Cf. Wikipédia.