Peter Higgs

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1929 – 2024

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Né le 29 mai 1929 à Newcastle upon Tyne, en Angleterre du Nord-Est et mort le 8 avril 2024 à Édimbourg, en Écosse, Peter Higgs était un physicien britannique.

Titulaire d’une chaire de physique à l’université d’Édimbourg jusqu’en 1996 où il fut nommé professeur émérite, il reçut prix Nobel de physique en 2013 avec le physicien et théoricien belge François Englert pour leur découverte au CERN du boson BEH ou boson de Higgs.

« Le Nobel de physique 2013 Peter Higgs, célèbre pour ses travaux sur le boson qui porte son nom, est mort à l’âge de 94 ans le 8 avril 2024. Peu de temps après l’obtention de son prix, il accordait un entretien exclusif au magazine La Recherche. » Par Vincent Glavieux. Sciences et Avenir.

Le prix Nobel de physique 2022

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1947 –

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Alain Aspect : « Le chercheur français, distingué par le prix Nobel de physique 2022 pour ses travaux sur l’intrication des particules, revient sur la révolution qu’a constitué la mécanique quantique dans l’histoire des sciences et les applications inédites qu’elle promet aujourd’hui, au premier rang desquelles figure l’ordinateur quantique. » Par Jean-François Haït. Sciences et Avenir.

Le « dead cone effect »

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« Première observation de l’effet de « cône mort », fondamental en physique des particules – Trente ans qu’il est théorisé, presque tout autant qu’il est traqué. Le « dead cone effect » a pu être observé pour la première fois dans des données issues de collisions de particules au LHC. En tant que jalon de l’interaction forte, son observation était très attendue. Cette dernière donne surtout un accès expérimental direct à la masse d’une particule élémentaire appelée quark charmé. » Par Marine Benoit. Sciences et Avenir.

L’histoire de l’atome

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Il aura fallu 25 siècles afin de prouver l’existence de l’atome.

« Le philosophe grec Démocrite en avait eu l’intuition : la matière est composée de corpuscules invisibles. Mais il a fallu 25 siècles pour que les physiciens pénètrent au cœur de l’atome et parviennent à le manipuler. Accédant ainsi à l’énergie nucléaire et aux possibilités infinies du nanomonde. » Par Sciences et Avenir.

Un atome est la plus petite partie d’un corps simple pouvant se combiner chimiquement avec un autre. Les atomes sont les constituants élémentaires de toutes les substances solides, liquides ou gazeuses. Il est constitué d’un nuage électronique contenant les électrons, qui tourne autour d’un noyau où se trouvent les nucléons (regroupant les protons et les neutrons). Wikipédia.

Découvrez cet article passionnant sur le site du magazine Sciences et Avenir qui vous explique ainsi les 2 500 ans d’histoire de l’atome…

Matière et antimatière

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Sciences et Avenir-La Recherche est un nouveau grand magazine mensuel scientifique français, qui réunit ainsi le mensuel grand public Sciences et Avenir né en 1947 et la publication spécialisée La Recherche apparue en 1970. Ce nouveau grand magazine met à l’honneur l’incroyable travail du monde scientifique.

L’un de ses numéros, datant de septembre 2020, s’intéresse à l’antimatière. Pourquoi la matière a gagné sur l’antimatière ? Par Dominique Leglu, directrice de la rédaction de Sciences et Avenir.

Maria Goeppert-Mayer

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Née Maria Gertrud Käte Goeppert le à Katowice, ville du Royaume de Prusse à l’époque, et morte le à San Diego en Californie, elle est une physicienne germano-américaine. Elle devient la deuxième femme de l’histoire, après Marie Curie en 1903, à être récompensé du prix Nobel de physique en 1963. Il faudra attendre 55 ans pour une autre femme, Donna Strickland, obtienne ce prix Nobel.

En 1929, étudiante en doctorat à l’université de Göttingen, elle démontre théoriquement l’existence de l’absorption à deux photons (ADP), alors que la première mise en évidence expérimentale de l’ADP n’aura lieu que trente ans plus tard avec l’invention des lasers. De nombreuses applications ont été développées à partir du principe de l’ADP, telles que la limitation optique, le stockage optique 3-D de l’information, l’imagerie médicale, la micro-fabrication et la photochimiothérapie. Son nom a été donné à une unité de mesure de l’efficacité d’absorption, le Goeppert-Mayer, « GM ».

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En 1935, après avoir suivi son mari aux États-Unis à l’Université Johns-Hopkins, elle ne peut occuper qu’un poste d’assistante sans salaire. Elle publie un article historique sur la double désintégration bêta. Pendant la Seconde Guerre mondiale, elle rejoint le projet Manhattan et collabore avec Edward Teller, physicien nucléaire hongro-américain. Le projet Manhattan est le nom de code du projet de recherche qui créa la première bombe atomique durant la Seconde Guerre mondiale, mené par les États-Unis le Royaume-Uni et le Canada.

Elle travaille par la suite à l’Université de Chicago. Elle y développe le modèle en couches qui lui vaudra plus tard d’être lauréate avec Hans Daniel Jensen du prix Nobel de physique de 1963 « pour leurs découvertes à propos de la structure en couches du noyau atomique ».

En 1960, elle obtient un poste de professeur à l’Université de Californie à San Diego. Bien qu’elle souffre d’un AVC peu après son arrivée, elle continue à enseigner et poursuit ses recherches pendant plusieurs années.

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Le 20 février 1972, elle décède à San Diego des suites d’une crise cardiaque survenue l’année précédente, l’ayant laissée dans le coma. Elle est enterrée à El Camino Memorial Park à San Diego.

Elle est inscrite au National Women’s Hall of Fame. Fondé en 1969 à Seneca Falls dans l’État de New York, il honore et perpétue la mémoire des citoyennes américaines qui se sont particulièrement illustrées dans le domaine des arts, des humanités*, des sciences, de la politique, des affaires ou du sport. C’est à Seneca Falls que se tint les 19 et 20 juillet 1848 la première convention pour les droits des femmes aux États-Unis. Son nom a été également donné à l’un des cratères de Vénus, dont la liste recense les cratères connus de la planète ainsi que leurs noms. Une plaque commémorative en son honneur a été aussi apposée à Katowice.

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*Le terme humanités a longtemps distingué les collèges dispensant la première partie de l’enseignement des arts libéraux de la faculté des arts de l’Université. Il existait sept arts libéraux. Ils désignaient une grande part de la matière de l’enseignement concernant les lettres latines et les sciences des écoles de second niveau de l’Antiquité, se poursuivant sous plusieurs formes au Moyen Âge. Ces collèges d’humanités étaient pourvus de trois ou quatre classes de grammaire, de deux classes d’humanité et de rhétorique. Du Moyen-Âge à la Révolution française, ils étaient l’équivalent de notre enseignement secondaire actuel et préparaient à l’entrée dans l’une des trois autres facultés de l’Université, droit, médecine et théologie. Par la suite, les Humanités ont continué à qualifier les disciplines traitant des langues et de la littérature ancienne, c’est-à-dire essentiellement le latin et le grec ancien. Aujourd’hui les Humanités déterminent un champ disciplinaire plus large, contenant les Lettres et une partie des Sciences humaines et sociales. L’évolution de sens est emprunt de l’anglais Humanities, mais elle est aussi la conséquence des grands débats pédagogiques qui ont accompagné la marginalisation du grec et du latin par de nouvelles matières (français, sciences, langues étrangères, etc.), débats concrétisés en France par la réforme des lycées de 1902.