L’IVG dans la Constitution française

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By CR

Enfin, une belle victoire pour les femmes françaises ! Il y avait longtemps qu’une telle avancée pour les droits des femmes n’avait été aussi importante que depuis l’obtention du droit de vote pour les femmes, selon mon opinion.

Une avancée, plutôt une révolution, autant féminine qu’humaine. Ainsi, cette loi inscrit la liberté garantie des femmes à recourir à l’interruption volontaire de grossesse dans la Constitution de 1958. Il s’agit de réaffirmer le caractère fondamental de cette liberté en France.

Grâce à cette inscription dans la Constitution française, la France devient aussi le premier pays au monde à garantir l’IVG constitutionnellement. Et cela fait toute la différence. Car la Constitution est en sorte la Loi suprême sur toutes les autres. Ce qui signifie également que peu importe le pouvoir à venir, cette liberté est définitive et ne pourra être retirée.

Et quelle meilleure journée que celle de la journée de la femme du 8 mars pour inscrire et réaffirmer ce droit fondamental pour nous les femmes.

Le 8 mars 2024, le sceau de la République a été donc apposé sur la loi constitutionnelle et bien que cette loi doit être encore publiée au Journal officiel, cette date du 8 mars 2024 marquera à tout jamais un évènement majeur dans l’évolution des droits des femmes.

26 août 1970

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En France, naissance du MLF, Mouvement de Libération des Femmes. Des féministes se réunissent et déposent une gerbe de fleurs sur la tombe du soldat inconnu. Elle comporte une banderole qui porte ce message : « il y a plus inconnue que le soldat inconnu : sa femme ».

6 octobre 1999

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Adoption du Protocole facultatif à la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (OP-CEDAW), dont l’entrée en vigueur se fera le 22 décembre 2000.

Il s’agit d’un traité international mettant en place des mécanismes d’enregistrement de plaintes et d’enquêtes concernant la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDAW). Les parties du traité accordent ainsi au CEDAW l’autorité et les moyens de traiter les plaintes d’individus et d’enquêter sur les « violations graves ou systématiques » de la convention. Ce protocole a mené à des décisions impliquant différents États membres sur des sujets, tels la violence domestique, le congé parental et la stérilisation contrainte, ainsi qu’à une enquête à propos des meurtres de femmes de Ciudad Juárez. En 2017, il compte 80 signataires et 109 ratifications.