« Gender Creative Parenting »

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Alors que les adolescents américains se montrent atteints du syndrome du crétinisme aigu, avec leurs challenges les plus stupides les uns que les autres, surtout extrêmement dangereux, voire mortels, il semblerait que la nouvelle génération de parents américains développe des symptômes similaires de bêtise dans leur méthode éducative moderne.

Le Gender Creative Parenting est un mouvement récent qui prend de l’ampleur aux États-Unis. Celui-ci consiste à laisser à l’enfant la liberté de choisir son sexe afin de casser les stéréotypes liés au genre. C’est d’ailleurs le cas de ce couple, Kyl et Brent Myer. Lorsque leur enfant est né, ces parents ont refusé de lui attribuer un sexe afin de lui permettre de le choisir plus tard. Ils l’ont appelé Zoomer, un prénom mixte et ont ainsi expliqué : « Ne dévoilez pas son sexe à des gens qui n’ont pas besoin de le savoir. […] Le sexe ne nous dit rien sur la personnalité de l’enfant, sur son tempérament, sa couleur préférée, ses préférences alimentaires, son sens de l’humour, ses attitudes envers le changement climatique et ses autres traits de personnalité uniques. […] Le Gender Creative Parenting est un groupe promouvant l’égalité des sexes et la liberté de s’exprimer sans restrictions ou attentes stéréotypées en matière de genre. L’enfant a la liberté d’explorer sa propre identité. Zoomer choisira probablement un sexe avant l’âge de 3 ou 4 ans. Mais nous ne voulons pas le faire en son nom ».

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Afin de prouver que Zoomer est un enfant heureux sans « genre attitré », le couple a créé un compte Instagram sur lequel il partage des photos de leur famille accompagnées de messages incitant les autres parents à suivre ce mouvement. Zoomer porte ainsi du rose, du bleu, des baskets, des robes, des chemises, etc. Selon ses parents, il fait ce qui lui plaît. Aujourd’hui âgé de 2 ans, Zoomer serait un enfant complètement épanoui, toujours selon les dires de ses parents.

À chacun sa méthode en matière d’éducation, mais ce concept « asexué » risquerait plutôt de causer une crise identitaire de l’enfant que de lui permettre de trouver son identité. Lutter contre les pressions sociétales liées au sexe est un noble combat, or il ne faut pas le faire n’importe comment, surtout au détriment de l’équilibre essentiel de l’enfant. Le sexe est la part intrinsèque de l’identité, que ce soit au niveau anatomique, physiologique ou psychologique. Et cela n’a absolument rien à voir avec l’attirance sexuelle que l’enfant en grandissant pourra développer. Un garçon a un pénis et une prostate, une fille a un vagin et des ovaires. Ce sont des éléments factuels et ils ne changeront pas. Faire évoluer les méthodes éducatives en fonction du sexe de l’enfant, comme par exemple apprendre à un garçon à participer aux tâches ménagères, permettre à une fille de s’intéresser aux activités masculines, oui. Refuser de donner un sexe à un enfant, c’est absurde et malsain pour l’enfant. Ce n’est bien évidemment qu’un point de vue personnel.

Les personnes aux yeux bleus auraient plus de risque d’être alcooliques ?

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Selon des généticiens de l’Université du Vermont (États-Unis), la couleur de l’iris pourrait déterminer le niveau de dépendance à l’alcool. Et il semblerait que la couleur bleue des yeux ait un lien avec celui-ci. Leur étude a été publiée dans American Journal of Medical Genetics – Neuropsychiatric Genetics.

Pour arriver à ce résultat, les scientifiques ont examiné le profil génétique de plus de 1 200 personnes diagnostiquées alcooliques ou toxicomanes. Le constat de cette analyse a révélé que les individus aux yeux clairs (bleus, verts ou gris) avaient une tendance plus grande à devenir alcoolique que les individus aux yeux foncés. Et cette disposition serait encore plus flagrante chez les individus aux yeux bleus.

Arvis Sulovari, l’auteur principal de cette étude a expliqué : « Des résultats qui suggèrent une possibilité d’utiliser la couleur des yeux pour les diagnostics d’alcoolisme ».

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Quant au professeur en microbiologie, Dawei Li, il a toutefois précisé que des recherches plus approfondies devaient être menées afin d’en connaître la cause.

Les chercheurs ont ainsi constaté une interaction « statistiquement significative » entre les gènes qui donnent la couleur de yeux et ceux précédemment associés à l’alcoolisme ; un ensemble de gènes influençant l’effet d’autres gènes. La combinaison de plusieurs gènes qui caractérise les yeux clairs pourrait éventuellement expliquer cette vulnérabilité.

Cependant, cette étude est controversée, notamment par le Dr Bernard Basset, secrétaire général adjoint de l’Association Nationale de Prévention en Alcoologie et Addictologie (ANPAA) qui s’est exprimé auprès du site de Santé Magazine : « On ne va pas prévenir les consommations d’alcool différemment selon la couleur des yeux, car il y a des facteurs plus importants qui entrent dans les habitudes de consommation d’alcool. […] Les véritables prédispositions à la dépendance à l’alcool se trouvent plutôt dans les inégalités sociales marquées et dans des facteurs psychologiques qui poussent certaines personnes à se réfugier dans l’alcool et le tabac ».

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Avis partagé par le Professeur François Paille, vice-président de la Fédération française d’addictologie, qui a déclaré auprès du même site : « Il faut se méfier des corrélations car statistiquement, si on prend 100 critères d’évaluation, on va mécaniquement trouver les liens avec quelque chose sans pour autant que cela ait un sens ».

Enfin, bien qu’il semble sensé de soutenir les points de vue de ces spécialistes français, ce n’est pourtant pas la première fois que la couleur des yeux est mise en lien avec l’alcool. Une étude de 2014 menée par des chercheurs de l’Université d’Atlanta avait établi que les individus aux yeux clairs supportaient mieux l’alcool que les individus aux yeux foncés.

Quoi qu’il en soit, l’alcoolisme est un fléau autant pour la personne touchée que pour ses proches et son entourage. Cette terrible addiction tue, détruit des familles, des couples… et ce que l’on est les yeux clairs ou foncés.

Les secrets d’Aphrodite

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Je ne sais pas quel temps vous avez, mais dans ma campagne anglaise, c’est ciel bleu et plein soleil. Malgré des températures encore fraîches, le beau temps est au rendez-vous depuis le début de cette semaine. Voir enfin un ciel sans grisaille avec un soleil radieux donne un bon coup de booster au moral. Et rien de tel pour se laisser aller à la légèreté…

Je vous propose ce résumé d’un article du hors-série avril-mai 2018 du magazine Sciences et Avenir, « Les aliments magiques ». Article récemment découvert qui évoque la détente et le plaisir…

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3 baies de mandragore, quelques feuilles de verveine, le sang de 7 passereaux mâles, de l’ambre gris (concrétion intestinale du cachalot provenant de l’interaction des sécrétions biliaires et des aliments ingérés par celui-ci), du musc (extrait des glandes abdominales des cerfs porte-musc d’Asie centrale), de l’écorce de noix de muscade, des clous de girofle, le cœur de la plus belle cannelle… Voici les ingrédients pour réaliser le philtre d’amour de Nostradamus !

« Une fois cuit, pressé et bien égoutté, le mélange riche d’une quinzaine de produits fait monter la semence et cause une fureur qui s’appelle amour frénétique […] mettez-en dans la bouche […] le poids d’un demi-écu, et […] pourvu que vous trouviez quelqu’un à qui le transmettre, ne vous privez pas de faire l’amour avec lui, là où bon vous semblera… », écrit ce célèbre apothicaire français du 16e siècle dans son livre Traité des confitures.

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Plus récemment, le professeur honoraire de toxicologie à l’Université de Lausanne, en Suisse, Jacques Diezi, explique : « Des centaines de produits d’origine naturelle ont été, et sont toujours, utilisés comme aphrodisiaques […] Une notion sans doute aussi ancienne que l’humanité ! Car, autant qu’on puisse en juger, la recherche d’une performance sexuelle digne d’admiration est une caractéristique humaine, masculine essentiellement ».

De nombreux aliments ont ainsi cette réputation due à leur aspect, comme l’asperge qui suscite du fantasme, le champignon satyre puant ou phallus impudique (fausse morille), dont il est inutile de préciser sa forme (mais dont son odeur putride est un tue-l’amour) ou aux effets qu’ils produisent sur la langue et/ou dans le corps, à l’image des épices qui échauffent l’organisme.

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À en croire le Kāmasūtra, la douceur rime avec vigueur concernant le lait et le sucre. Il est conseillé aux hommes de les boire mélangés.

Quant à la pomme et la grenade, associées à la déesse mésopotamienne de l’amour Ishar, leurs rondeurs féminines seraient évocatrices du désir. Ces deux fruits apparaissent dans une incantation du 1er millénaire avant J.C. « pour lever le cœur », métaphore de l’érection masculine. L’homme doit réciter trois fois cette incantation puis faire boire le jus de la pomme et de la grenade à la femme qu’il désire. « La femme viendra vers lui et il pourra l’aimer ». De ce fait, la libido de l’homme en sera améliorée.

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D’un point de vue historique, le terme « aphrodisiaque », issu de 18è siècle, fait référence par pure logique à la déesse Aphrodite ou Vénus chez les Romains.

Selon le mythe, la déesse avait en sa possession une ceinture magique permettant à celui qui la portait de gagner tous les cœurs. L’amour charnel et la fertilité étaient très pris au sérieux dans l’Antiquité, tel que Dimitri Tilloi d’Ambroisi, doctorant en histoire romaine à l’Université Lyon III, en France, le stipule : « Féconder, faire naître des citoyens, est aussi important chez les Grecs que chez les Romains […] Les aliments mentionnés dans les traités médicaux servent autant à exciter le désir qu’à garantir la sécrétion d’un sperme satisfaisant ».

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Pour l’écrivain latin du 3e siècle, Gargilius Martialis, dans son ouvrage Remèdes tirés des légumes et des fruits, la roquette, le poireau, la carotte, la graine de fenouil, l’amande ou encore les pignons consommés avec des raisins secs donneraient un petit coup de fouet à ceux étant « trop paresseux dans la pratique des plaisirs de l’amour ». L’auteur préconise en parallèle d’attacher de la mauve à la cuisse pour exciter le désir sexuel, sans préciser le sexe de la personne. Concernant cet écrivain, le doctorant en histoire romaine rappelle : « Gargilius s’appuie à de nombreuses reprises sur Pline l’Ancien (1er siècle après J.C.) qui rapporte souvent des croyances populaires et des superstitions ». D’ailleurs, dans l’ouvrage Histoire Naturelle de ce dernier, « la chair d’escargots de rivière conservée dans du sel et administrée dans du vin », « la dent de crocodile », « l’hippocampe », « les nerfs de grenouille attachés au bras », y sont énoncés.

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Le médecin grec Galien (131-201) a eu une approche plus rationnelle en développant la théorie des humeurs du médecin Hippocrate (460-377 avant J.C.), dont celles-ci devaient par leur équilibre assurer le bon fonctionnement de l’organisme.

Marianne Brisville, doctorante en histoire médiévale à l’Université Lumière-Lyon II, note : « Les humeurs, tout comme les aliments, associent deux des quatre qualités fondamentales (chaud, froid, sec, humide) qui agissent sur différentes parties du corps. Lui-même réagit en fonction du tempérament de la personne, de son âge ou de la saison ».

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Annick Englebert, professeur à l’Université libre de Bruxelles, en Belgique, ajoute à cela : « L’idée sous-jacente est qu’il faut soigner par les contraires. […] Un excès d’humeur sèche et chaude se soigne par l’absorption d’aliments froids et humides. Par exemple, pour calmer l’ardeur amoureuse des adolescents (considérés comme « chauds et secs »), on leur donne à manger de la laitue (« froide et humide ») ».

Ces attentions portées sur les humeurs demeurent même inéluctables au Moyen-Âge. La religieuse bénédictine mystique, Hildegarde de Bigen, connue également sous le nom de Hildegarde de Ruppertsberg (1098-1179), auteur d’une série de recettes de cuisine, dont certaines sont encore utilisées actuellement, en fait état.

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Tout comme dans la médecine arabe, « dans les recettes de cuisine et traités de diabétiques arabes des 9e-16e siècles, l’expression qui revient régulièrement est « fortifie le coït » », précise Marianne Brisville. Le médecin et pharmacien Ibn al-Jazzar, ayant vécu au 10e siècle en Tunisie, souligne dans son ouvrage Zad al-Musafir ou Viatique (« provisions de voyage ») que l’érection serait influencée par la chaleur (stimulante) et l’humidité (bonne pour le sperme). Estimé comme chaud et humide, le pois chiche est ainsi recommandé. L’oignon aussi. Selon d’autres sources, les viandes augmenteraient également le désir ou la quantité de sperme. Dans le « Traité des aliments », Kitab al-agdiya, le médecin Abou Marwan Ibn Zuhr (né en 1074 ou vers 1091 et mort en 1162) cite les testicules d’animaux, la viande de chevreau, de lièvre ou encore les œufs de pigeon. Afin d’apporter une plus grande efficacité, il est avisé de cuisiner chacun de ces ingrédients avec des pois chiches, des oignons ou des navets, autres stimulants.

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Les médecins de la Renaissance évoquent de même des aliments qui « réveillent l’appétit de Vénus » ou « excitent à la paillardise ». L’artichaut, les truffes, les produits en provenance des Amériques qui suscitaient la curiosité, comme le chocolat, dont l’empereur aztèque Moctezuma en buvait, selon les dires, avant de visiter les femmes de son harem, ou la patate douce, sont alors cités. Leur renommée persiste aux époques suivantes. Casanova incluait les huîtres dans ses préliminaires amoureux, humant avec délice leur parfum de la bouche de ses conquêtes pour « augmenter la force de l’amour », tel qu’il le raconte dans ses mémoires Histoire de ma vie. Quant au Marquis de Sade, il est accusé en 1772 par des prostituées marseillaises de tentative d’empoisonnement à leur encontre afin d’attiser leur ardeur avec des bonbons à la cantharidine, substance réputée aphrodisiaque qui est sécrétée par la mouche espagnole. Un Dictionnaire des sciences médicales de 1818 notifie : « l’administration de cet insecte peur causer les accidents les plus graves […] plus d’une fois des libertins usés ou des vieillards impuissants […] ont trouvé la mort au lieu des plaisirs qu’ils s’étaient promis ». Cette substance séchée et réduite en poudre conserve aujourd’hui sa réputation de puissant stimulant. Elle est toutefois fortement déconseillée.

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Maintenant sous un angle médical. En 2015, des chercheurs de The Southern California Center for Sexual Health and Survivorship Medicine ont parcouru une cinquantaine de publications portant sur plusieurs aphrodisiaques populaires. Ils ont conclu. Les huîtres ou le chocolat n’ont aucun effet prouvé sur la libido, d’autres substances en revanche se révèlent dangereuses. Entre autres la cantharidine, qui peut déclencher une érection une fois ingérée, mais est mortelle en cas de surdose, la yohimbine, dérivée de l’écorce ou des racines d’un arbre d’Afrique occidentale, utilisée depuis très longtemps afin de traiter la dysfonction érectile, peut provoquer des effets secondaires sévères. Le ginkgo biloba et le ginseng ont des propriétés vasodilatatrices. Or, le ginkgo cause parfois des saignements de nez. Quant à savoir s’ils stimulent le désir, aucune preuve n’a pu l’attester.

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Malgré tout, les produits dits « aphrodisiaques » demeurent très ancrés dans les pensées collectives, des produits auxquels sont souvent prêtées de fausses vertus médicinales en vue d’accroître le désir ou les performances sexuelles. La Chine, le Vietnam, la Thaïlande, etc., en sont les principaux consommateurs. Des croyances ancestrales assises depuis des millénaires parfois en sont à l’origine. Des superstitions qui attribuent à des organes ou parties d’animaux des pouvoirs non avérés. Et celles-ci ont ouvert la boîte de Pandore en matière de surpêche et de braconnage, mais aussi au niveau des dérives, comme la corne de rhinocéros qui n’était pas employée à l’origine pour des vertus aphrodisiaques. Cette nouvelle superstition a été inventée par certains trafiquants pour élargir leur marché et créer un phénomène de mode. Puisque cette corne de rhinocéros réduite en poudre est actuellement consommée par la jeunesse dorée vietnamienne lors de soirées mondaines ou de cocktails. Le prix de cette poudre vendue au gramme a dépassé celui de la cocaïne sur le marché noir.

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Le tigre, le concombre de mer ainsi que le totoaba macdonaldi sont des autres symboles de force et de virilité. Une véritable fascination s’effectue sur eux. Moins de 4 000 tigres vivent toujours en milieu naturel et 5 000 environ seraient en détention dans des fermes d’élevage chinoises. Toutes les parties du corps du tigre sont utilisées pour la médecine traditionnelle. Le pénis est consommé décomposé en soupe ou séché et plongé dans de l’alcool. Ce produit est extrêmement onéreux. L’holothurie, concombre de mer ou aussi bêche de mer, est très riche en hormones stéroïdes, dont sa plus grande concentration se trouve dans ses viscères. Ce long mollusque est utilisé en remplacement du viagra. Enfin, le totoaba est pourchassé pour sa vessie natatoire, considérée comme un mets de luxe. Il se négocie à près de 15 000 $, ce qui lui a valu le triste surnom de « la cocaïne de la mer ». Classé en danger critique d’extinction depuis 1996 par l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (IUCN), ce poisson continue toujours de susciter la convoitise des cartels mexicains sur le marché noir.

La Caroline du Sud menace de quitter les États-Unis

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Les élus républicains de la Caroline du Sud ont soumis le 5 avril dernier un projet de loi au Comité judiciaire de l’État qui permettrait à l’État de se séparer des États-Unis dans le cas où le gouvernement fédéral enfreindrait le 2e amendement de la Constitution en se saisissant ainsi des armes légalement achetées.

Faisant partie des 10 amendements écrits puis votés le 15 décembre 1791, appelés Bill of Rights, Déclaration des Droits, ce second amendement stipule : « Une milice bien organisée étant nécessaire à la sécurité d’un État libre, le droit qu’a le peuple de détenir et de porter des armes ne sera pas transgressé », traduction française du texte original.

Malgré que ce projet de loi n’ait que très peu de chance d’être ratifié, le simple fait de sa présentation envoie toutefois un message fort au gouvernement fédéral, en cette pleine période de débat acharné sur le contrôle des armes à feu que connaît le pays.

Dans un communiqué, rapporté par le journal The Independent, les députés ont déclaré : « L’assemblée générale se réunirait pour débattre d’une sécession des États-Unis en raison de la violation inconstitutionnelle du deuxième amendement de la Constitution par le gouvernement fédéral si ce dernier confisquait les armes à feu achetées légalement dans cet État ».

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Petit rappel historique. La Caroline du Sud est un État du Sud des États-Unis. Sa capitale et sa plus grande ville est Columbia. Plus de 4 millions d’habitants peuplent son territoire de 82 965 km2. Il se situe à la 24e place des États du pays au niveau de sa population et à la 40e place sur le plan de sa superficie. Divisé en 46 comtés, il est limitrophe à l’ouest et au sud de la Géorgie, au nord de la Caroline du Nord, et à l’est de l’Océan Atlantique. Il a été l’une des 13 colonies qui ont fondé les États-Unis après la Guerre d’indépendance. Dès 1562, son territoire est peuplé par des colons français huguenots, qui fondent la ville de Charlesfort et Fort Caroline. En 1663, les Britanniques récupèrent la région et constituent la province de Caroline. En 1723, elle devient une province autonome, incluant la future Géorgie. Comme ses États voisins, la Caroline du Sud prospère au cours du 18e et du 19e siècle grâce à une économie de plantation esclavagiste, le tabac et le coton. En 1776, l’une des provinces les plus actives dans la lutte des colonies contre les Britanniques, elle se révolte lors de la Révolution américaine et crée son propre gouvernement. En 1777, elle est le 1er État à signer les Articles de la Confédération. Le 23 mai 1788, elle devient le 8e État de l’Union. En décembre 1860, au début de la guerre civile, elle est également le 1er État à se séparer de l’Union. Durant le 20e siècle, sa population augmente fortement. Son économie agricole perdure tout en se diversifiant dans d’autres secteurs, comme celui de l’éducation universitaire. La Caroline du Sud compte d’ailleurs d’importantes universités. À l’image du Sud profond, elle est un bastion du Parti Républicain, très influencé par le protestantisme baptiste et un conservatisme social. La peine de mort par injection létale y est en vigueur. Quant à son environnement, à cause de son climat subtropical, elle est souvent frappée par des tornades et des cyclones tropicaux pendant les mois d’été. Elle est aussi pourvue d’une grande variété de milieux naturels, des zones montagneuses, des grands lacs et des paysages caractéristiques du sud, tels que des bayous et palmeraies.

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Enfin, la récente tuerie dans ce lycée en Floride a ravivé le débat sur la réglementation des armes à feu. Bien qu’aucune statistique officielle n’existe sur les ventes d’armes dans le pays, selon les estimations rapportées sur le site Vox, 357 millions d’armes auraient été vendues en 2013, un nombre bien supérieur à celui des habitants, dont le recensement de 2017 chiffre la population à 325,7 millions d’habitants sur l’ensemble du territoire. Le nombre d’armes circulant aux États-Unis progresse trois fois plus vite que la population. En 2017, 15 590 personnes ont été tuées par balle, un chiffre en sans cesse augmentation depuis quatre ans.

Très loin derrière, le seul pays approchant les États-Unis dans ce domaine est le Yémen avec 54,8 armes à feu pour 100 habitants.

Sausage

Grilled sausages

Produit quasi international, la saucisse est l’un des aliments de base de la consommation anglaise. En général, la référence des plus gros mangeurs de saucisses est les Allemands. Or, les Anglais rivalisent en la matière.

Ce produit de charcuterie est composé de viande hachée mélangée à divers ingrédients, tels que des épices et des condiments. La préparation est ensuite insérée dans un boyau d’origine intestinale ou synthétique en forme de tube qui est refermé aux extrémités. Des saucisses végétariennes à base de fromage ou de légumes existent aussi. La longueur et la grosseur varient en fonction des recettes et différentes cultures dans le monde. Elles sont fabriquées selon les méthodes locales et les goûts des consommateurs.

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Ici, en Angleterre, elles remplissent les rayons frais de charcuterie des supermarchés. On en trouve à toutes les préparations, avec des oignons, des poireaux, du fromage, du chili, etc. D’ailleurs, accompagnées du jambon blanc (souvent aromatisé au miel) et du bacon, les saucisses représentent l’essentiel de la charcuterie anglaise. Elles sont également très présentes dans les charcuteries indépendantes et dans les rayons « traiteur » de chez nous en France (deli counter ou butcher counter) des grandes surfaces.

Oubliez les beaux étals de nos charcuteries françaises où les odeurs et les présentations éveillent tous nos sens, surtout gustatif ! Pas de petit salé, de pâtés ou terrines de toutes sortes. Pas de merguez, de saucissons divers et variés. Ici, c’est jambon au miel, un pâté de campagne et un pâté de foie, même pas anglais, et une sorte de saucisson (sans goût), soit nature ou avec des éclats de noisette ! Et bien sûr du bacon et des saucisses à tout-va.

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Enfin, la saucisse est surtout l’ingrédient incontournable du british breakfast.

Je vous retrouve lundi prochain avec un sujet, toujours en lien avec la cuisine anglaise, mais sur la manière dont elle est organisée…

Bon appétit !

« Enfers et fantômes d’Asie »

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Le musée du Quai Branly à Paris a ouvert ses portes le 10 avril dernier pour présenter une exposition tant muséographique que culturelle intitulée « Enfers et fantômes d’Asie ». Celle-ci perdurera jusqu’au 15 juillet prochain.

« Dans le bouddhisme, toute forme d’existence est transitoire. Aussi l’enfer est un purgatoire où l’on reste plus ou moins longtemps », comme l’a expliqué Julien Rousseau, commissaire de l’exposition et responsable de l’unité patrimoniale Asie au musée Quai Branly.

Ainsi enfers, fantômes et exorcismes se succèdent le long de ce parcours thématique. Ses premières représentations datent du Xe siècle sur des rouleaux en Chine. L’iconographie a ensuite voyagé jusqu’au Japon en passant par la Corée. Frayeur, humour et caricature se mélangent. Des témoignages ethnographiques et représentations artistiques modernes se confrontent et dialoguent avec des œuvres cinématographiques.

Cette exposition promet la fascination, des estampes de fantômes réalisées par Hokusai, des costumes de théâtre nô, des statues aux décors de théâtre, masques et costumes, etc. Le tout mis en scène dans des pièces magnifiques.

La suite avec ces quelques photos parmi tant d’autres afin de vous donner un aperçu de ce voyage onirique dans le monde des Enfers et fantômes d’Asie :

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N. B : Ces photos ne m’appartiennent pas. Si elles sont soumises à des droits réservés, je disposerai de celles-ci selon la volonté de leur auteur.

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Bon dimanche !

La Casa de Papel, suite et fin

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« À voir pour la 2e saison de La Casa de Papel… », était la conclusion de l’article de samedi dernier consacré à cette mini-série espagnole. Hé bien, c’est vu !

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Toujours sur le même rythme soutenu de la 1ère saison ou plutôt 1ère partie, cette partie 2, donc, est une réussite. Les épisodes s’enchaînent avec brio jusqu’au dénouement où ce final est tout simplement génial.

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Pour tous ceux qui ont apprécié la 1ère partie, vous ne serez absolument pas déçus par la suite et fin de cette série !

France : lien entre maladie de Parkinson et pesticides

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Une étude publiée le 10 avril 2018 dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) indique que la population habitant dans des régions agricoles, particulièrement viticoles, en France métropolitaine, est davantage à risque concernant la maladie de Parkinson.

En 2013, la maladie de Parkinson a été officiellement reconnue comme une pathologie professionnelle chez les agriculteurs en France, en raison de leur exposition majeure aux produits chimiques. En 2017, un rapport tirait la sonnette d’alarme sur les dangers des pesticides auprès des riverains. Cette récente étude de 2018 les confirme.

Selon celle-ci, les maladies neurologiques représentent la première cause d’invalidité et la seconde cause de décès dans le monde. Parmi elles, la maladie de Parkinson. De 1990 à 2015, le nombre de cas de cette maladie a plus que doublé. Cette étude rapporte 160 000 patients environ traités de cette maladie fin 2015. 25 000 nouveaux cas en moyenne sont détectés par an. 17 % des nouveaux cas sont âgés de moins de 65 ans. Les scientifiques estiment une hausse de « 56 % en 2030 par rapport à 2015 avec une personne atteinte sur 120 parmi celles âgées de plus de 45 ans ».

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90 % des produits phytopharmaceutiques, c’est-à-dire fongicides, herbicides et pesticides, sont destinés à l’usage agricole. Les agriculteurs représentent ainsi la population la plus touchée par la maladie de Parkinson ; le risque étant plus élevé de 10 % chez eux. Dans l’étude, les scientifiques précisent : « Le rôle de l’exposition professionnelle aux pesticides dans la maladie de Parkinson est documenté, mais aucune étude n’a évalué l’excès de risque de maladie de Parkinson parmi la population agricole française. De plus, peu d’études ont porté sur le rôle de l’exposition non-professionnelle en population générale ».

Les scientifiques se sont alors penchés sur ce rôle de l’exposition environnementale et de l’utilisation domestique des pesticides. Dans l’éditorial « Surveillance épidémiologique de la maladie de Parkinson en France » du BEH, rédigé par Marie Vidailhet, celle-ci explique : « Un résultat original est la mise en évidence, à travers une étude épidémiologique, d’une augmentation de l’incidence de la maladie de Parkinson en population générale dans les cantons français les plus agricoles, notamment les cantons viticoles, y compris après exclusion des agriculteurs de cette analyse. Une explication possible serait l’utilisation importante de pesticides dans ces cantons, qui aurait pour conséquence une exposition des riverains. Si le rôle de l’exposition non-professionnelle aux pesticides était confirmé dans la maladie de Parkinson, la conclusion des auteurs est que « le nombre de cas de maladie de Parkinson attribuable aux pesticides pourrait être plus élevé que si seule l’exposition professionnelle était impliquée ». Ces résultats justifient la surveillance de la maladie de Parkinson chez les agriculteurs et la poursuite d’études sur le rôle de l’exposition non-professionnelle aux pesticides en population générale. Ils plaident également en faveur de la réduction de l’exposition aux pesticides des agriculteurs et des riverains des cultures, notamment viticoles ».

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De ce rapport, les scientifiques ont évalué l’excès de risque de maladie de Parkinson chez les agriculteurs. Ils ont également étudié le lien entre les multiples activités agricoles et l’implication de la maladie de Parkinson dans les différentes régions françaises. Ils ont voulu « déterminer si les personnes vivant dans des zones présentant des activités agricoles fortement utilisatrices de pesticides ont un risque plus élevé de maladie de Parkinson, même lorsqu’elles n’exercent pas le métier d’agriculteur ».

Les résultats ont confirmé que l’incidence de la maladie de Parkinson pour la population augmente avec la proportion de la surface des terres consacrées à l’agriculture, surtout à la viticulture, celle-ci étant parmi les cultures les plus utilisatrices de pesticides. En 2000, la viticulture représentant 3 % de la surface agricole utile absorbait 20 % des tonnages de pesticides. Se basant sur des analyses effectuées sur 69 000 cas de maladie de Parkinson présents en métropole durant la période de 2010 à 2012, les auteurs de l’étude ont noté : « L’association la plus forte a été observée pour les cantons avec les proportions de terres agricoles dédiées à la viticulture les plus élevées, avec une incidence de la maladie plus élevée de 10 % par rapport aux cantons sans viticulture ».

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Les résultats montrent donc que « l’exposition environnementale aux pesticides pourrait être associée à la maladie de Parkinson et que le nombre de cas de maladie de Parkinson attribuables aux pesticides pourrait être plus élevé que si seule l’exposition professionnelle était impliquée ».

Même si le 4 avril 2018, la mission d’information commune sur l’utilisation des produits phytopharmaceutiques accréditait les dégâts causés par les produits chimiques agricoles sur la biodiversité, elle était davantage dans la retenue pour l’interdiction du glyphosate. Créée en octobre 2017 par l’Assemblée nationale, cette mission mettait en avant dans ce rapport plus de prévention et d’information sur les dangers engendrés par ces produits chimiques, mais elle restreignait considérablement le champ d’interdiction songé pour le glyphosate.

Prix L’Oréal-UNESCO 2018 pour les Femmes et la Science

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Le 22 mars dernier, le prix L’Oréal-UNESCO pour les femmes et la science a récompensé 5 chercheuses et une quinzaine de jeunes femmes de talent venues des quatre coins de la planète. Cette année marque aussi le 20e anniversaire de la création de ce prix.

À cette occasion, le magazine Sciences et Avenir s’est entretenu avec 1 lauréate, le Dr Caroline Dean, et 2 boursières, le Dr Radha Boya et le Dr Hanifa Taher Al Blooshi.

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La botanique et biologiste moléculaire britannique, le Dr Caroline Dean, s’est appliquée à « l’hibernation des plantes, puis à leur adaptation à l’environnement et au changement climatique, ce qui a ouvert la voie à de nouvelles techniques d’amélioration des cultures. Loin de s’arrêter là, elle travaille désormais sur les signaux qui régulent les réponses des plantes en déclenchant l’expression de certains gènes. Les mécanismes humains et végétaux étant très semblables, ces travaux d’épigénétique pourraient conduire demain au développement de meilleurs diagnostics et traitement de maladies induites liées à l’environnement. »

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Formée à la physique en Inde, le Dr Radha Boya est chercheuse aujourd’hui à l’Université de Manchester en Angleterre. Elle « a trouvé le moyen de fabriquer des réseaux de nano-tubes, 10 000 fois plus fin qu’un cheveu. L’utilisation du graphène lui a permis de repousser les limites engendrées par la rugosité d’autres molécules et de créer des tubes où les liquides circulent mieux. Elle espère qu’ils permettront demain la désalinisation de l’eau de mer ou la séparation du gaz et du pétrole dans les raffineries. »

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La chimiste de l‘Université de Khalifa à Abu Dhabi aux Émirats Arabes Unis, le Dr Hanifa Taher Al Blooshi, « travaille à mettre au point des produits durables pour nettoyer les marées noires sans impacter l’océan… un enjeu crucial pour sa région qui exporte des millions de tonnes de produits pétroliers, une activité qui ne devrait pas cesser avant quelques décennies. Or, plus de 45 déversements conséquents ont eu lieu depuis 2010. Et les dispersants chimiques, qui boulottent jusqu’à 90% de la pollution, sont malheureusement toxiques pour l’environnement. Trouver une alternative avec des biomatériaux est une urgence. »

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Ces 3 femmes parmi tant d’autres représentent ainsi l’espoir de demain pour un meilleur respect de notre planète bleue qui a tendance à se noircir…

Tonga : plus de boxe et de rugby à l’école pour les filles

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Les Tonga, formant le royaume des Tonga ou royaume de Tonga, est un État de Polynésie situé dans l’océan Pacifique à 744 km à l’est sud-est des îles Fidji et à 875 km au sud de Wallis-et-Futuna. Réparti en 3 archipels principaux, cet État comprend pas moins de 170 îles et îlots. Appelées autrefois îles des Amis, les îles Tonga sont un royaume indépendant membre du Commonwealth. D’une superficie totale de 748 km2, sa capitale Nuku’alofa, « la patrie de l’amour » en tongien, se trouve sur l’île de Tongatapu, la plus grande des îles. Environ 120 000 habitants peuplent ces îles.

Récemment, elles ont suscité l’intérêt de la Presse, mais pas pour leurs paysages de rêve.

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Un décret gouvernemental a interdit la pratique de la boxe et du rugby à l’école pour les filles. Le gouvernement a justifié sa décision en exprimant sa volonté de « préserver la dignité des Tongiennes et maintenir les valeurs culturelles des Tonga ».

Ce décret a été révélé au grand jour vers la mi-mars lorsqu’une équipe de filles du lycée de Tonga a été interdite de participer au tournoi de « touch rugby », version sans plaquage du sport, en raison de leur sexe.

Cette mesure a bien évidemment déclenché de vives réactions chez les féministes et les sportives.

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La sportive, Valerie Adams, reine du lancer de poids, a commenté sur sa page Facebook : « Quand le progrès et la tradition sont en conflit, nous devons nous demander – ce qui apportera à notre peuple le meilleur bénéfice, et comment avancer vraiment ensemble. Selon cette façon de penser, la fière Tongienne comme moi, ne pouvait pas atteindre la position que j’ai dans ce monde. Les femmes tongiennes doivent être libres de choisir leur destin et ne pas être retenues par l’interprétation malavisée et obtuse. Honorer la tradition et suivre la passion n’ont pas besoin d’entrer en conflit. Le rugby, comme n’importe quel sport, doit être embrassé par nos femmes tongiennes – nous sommes douées pour cela – Ne l’emportez pas ! »

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Quant à Jacinda Ardern, Première ministre néo-zélandaise, elle a tenu à rappeler que cette mesure ne s’appliquait que dans le cadre scolaire et qu’il était ainsi concevable de la détourner.

Peu importe qu’elle soit possible à être contournée, cette mesure vise à restreindre les droits des filles une fois de plus.