Je déménage… encore !

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3e déménagement en 4 ans et 2e en Angleterre !

À ce rythme, je pourrais bientôt intégrer l’équipe de rugby du coin afin de transformer au moins un essai sans problème ou même l’équipe de foot et marquer un touchdown !

J’ai eu le plaisir incommensurable d’apprendre, il y a peu de temps par mail avec élégance, que mon propriétaire ne renouvelait pas le bail et qu’à la date précise du 29 mai (de cette année bien sûr), je devais quitter les lieux ! Heureusement, il n’a pas spécifié l’heure.

Nous sommes le 10 mars, je vous laisse faire le compte !

Me voilà donc repartie dans les cartons et la recherche d’un nouveau logement en location. Sachant que les propriétaires d’ici sont scrupuleux sur des détails qui n’ont absolument aucun intérêt, sauf celui d’ennuyer (je reste polie) le futur locataire, je ne sais vraiment pas ce que je vais trouver.

En rappel. La trêve hivernale n’existe pas en Angleterre. Et même si elle existait, je serais de toute façon hors période. De surcroît, les locations à longue durée ne sont pas non plus coutumières. Pour les British, la location à longue durée est à partir de 6 mois. Il me reste environ encore 8 mois à séjourner dans le pays.

Je suis maudite ! Les autres expatriés francophones, eux, ont la garantie de rester dans leur habitation durant leurs 5 ans. Bah, pas moi !

N’étant pas croyante, je ne me suis pas dit : « Mais qu’est-ce que j’ai fait au Bon Dieu pour mériter ça ! » Mais plutôt : « J’ai effectivement la preuve que Dieu n’existe pas ! » Ou encore que dans une ancienne vie (puisque je crois en revanche à la réincarnation), je devais être peut-être une meurtrière en série recherchée par toutes les organisations internationales de police criminelle. Et n’ayant pas été attrapée, mon karma dans cette vie-ci me le faisait payer !

Enfin, le côté positif. Si je n’arrive pas à me loger, je pourrais avec l’ensemble des cartons que j’ai accumulé depuis me construire une maison sur l’un des champs du paysan du coin.

Affaire à suivre…

« Perdre du ventre sans effort »

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Comme tous les matins, après mon petit-déjeuner et une bonne douche, j’allume mon pc pour y éplucher les articles de journaux divers et variés. Là où j’habite, hormis la presse anglaise, il n’y a pas vraiment de journaux internationaux.

Je lis donc les différentes actualités du monde afin de me tenir au courant, mais également pour ne pas me sentir trop isolée à la Robinson Crusoé, puisque tout comme lui, je vis sur une île. Bon d’accord, un peu peuplée que la sienne, c’est vrai, mais bon, sur une île quand même. De plus avec le soleil et la chaleur en moins.

Bref ! Je m’adonne à ma petite routine quotidienne ainsi qu’à mon plaisir, car j’ai toujours aimé lire la presse.

Et parfois, bien que je traite souvent de sujets sérieux tirés des divers articles que je peux lire et vérifier (enfin, des sujets qui évidemment à titre personnel me semblent sérieux), il m’arrive de tomber sur des articles plus légers et assez rigolos.

Comme celui-ci par exemple.

L’article s’intitule : « Perdre du ventre sans effort, c’est possible ! »

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Waouh ! Me dis-je. Je suis une fille et comme beaucoup, même celles qui n’osent l’avouer, je prête attention à mon corps. Et en toute honnêteté, franchement, quelle fille ne rêverait pas secrètement d’avoir des courbes superbement bien dessinées ; une jolie poitrine, des fesses à faire pâlir Kim Kardashian (bien qu’elle ne soit pas trop mon idéal beauté), des jambes musclées juste comme il faut, surtout sans cellulite aux cuisses, et le top du top, un ventre digne de ce nom, c’est-à-dire un beau petit bedon plat et ferme. En gros, être une superbe nana. Et tout ça en pouvant se jeter délibérément sans complexe sur le pot Nutella à coup de grosse cuillère, tout en espérant qu’un jour un super pro en nutrition trouvera la recette miracle à 0 calorie en conservant le goût à l’identique, tout pareil. En fait, obtenir ce corps de rêve sans EFFORT, notamment pour les non sportifs…

Enfin, à défaut de m’attaquer au pot de Nutella, je m’attaque à la lecture de cet article qui commence ainsi :

« Le ventre est l’une des parties du corps les plus difficiles à faire maigrir. Pourtant, des astuces simples, rapides et efficaces existent pour faire disparaître les bourrelets disgracieux sans effort, ou presque. »

Aïe ! La présentation démarrait pourtant bien jusqu’au moment de lire le mot « presque »

Juste ce petit mot bien mis à la fin de la phrase, histoire de nous planter de suite le décor et de nous faire bien comprendre que cet article à l’intitulé tapageur ne sera pas encore celui qui nous donnera cette astuce miracle du « sans effort »

Je poursuis la lecture et découvre les astuces :

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1 – Perdre du ventre en marchant

Le premier paragraphe, l’introduction, plutôt la préparation psychologique du lecteur (non sportif), nous rappelle qu’à la base une alimentation saine, bien équilibrée, etc. est le point de départ et que le second point est la pratique d’une activité physique. La marche nous est alors conseillée. Mais, la préparation psychologique continue avant la révélation de cette époustouflante première astuce. La mise en avant des bienfaits de la marche pour le cœur, le souffle, les muscles et le moral. Et le paragraphe se termine par la phrase clé « maigrir en se faisant plaisir ! »

Le second paragraphe se corse. On y met le ton dès la première phrase : « L’important est d’habituer progressivement son corps à des efforts de plus en plus soutenus. » Aïe ! Aïe ! Là, je me dis qu’au fur et à mesure de la lecture de cet article, je pressens que le « sans effort, c’est possible » va plutôt devenir Aux frontières de l’impossible. Et ça se confirme avec le conseil de préférer « la marche rapide » et « la marche nordique » afin de brûler davantage les graisses et perdre plus facilement du ventre. Ce qui signifie que plus vous mangerez de Nutella, plus il vous faudra accélérer le rythme de votre marche pour espérer éliminer ne serait-ce qu’1/12 de chaque cuillère tentatrice. Et ce n’est pas tout. Une fois votre rythme de marche trouvé, il faut surveiller ses foulées qui « doivent être régulières et naturelles », sa respiration qui « doit être abdominale », son torse qui doit être bien « droit » et ses bras pour apporter « l’impulsion nécessaire à un bon rythme de marche. » Et tout ça, sans attraper de point de côté, en débutant avec 15 minutes de marche par jour, puis 30 minutes, puis 1 heure.

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2 – Mincir du ventre en courant

Aïe ! Aïe ! Aïe ! Avec cette deuxième astuce, on entre directement dans le vif du sujet. On estime après tout que la préparation psychologique du lecteur est terminée et qu’il devra se faire violence s’il veut perdre du ventre « avec beaucoup d’effort », puisque de la marche on passe à la « course à pied »

Mais pour ne pas trop décourager tout de même le non sportif, il est spécifié que ce « sport très complet » est « accessible à tous », même aux personnes âgées et aux débutants. Aussi, afin de nous encourager, il est expliqué que grâce à la sollicitation de tous nos petits muscles du corps, notre silhouette se tonifiera et s’affinera « en douceur » (en douceur, ça c’est moins sûr), nos cellules adipeuses s’élimineront plus vite et que la course à pied permettra d’agir de « manière ciblée sur le ventre, mais également sur les jambes et le fessier », en nous précisant toutefois que « pour espérer voir rapidement des résultats encourageants, il est idéalement recommandé de courir un minimum de 30 min par séance. »

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3 – Maigrir du ventre en attendant debout

Après l’effort, le réconfort ! Enfin « presque », vous vous rappelez ?

Cette astuce se voudrait être cool par rapport aux deux autres, mais que nenni ! L’activité physique ici n’est pourtant pas compliquée, il suffit de rester debout. Elle consiste pour les non-sportifs ainsi que pour tous ceux ou celles qui n’ont pas le temps de faire du sport, de profiter de l’occasion d’être debout pour maigrir du ventre soit en attendant le bus, dans le métro, dans une file d’attente ou n’importe quel lieu dans lequel l’on se rend parfois où souvent nous devons attendre des heures avant que notre tour arrive.

Or, rester simplement debout plantée comme une grue ne sert à rien. Pour obtenir un effet d’amaigrissement de notre petit bedon, il nous est conseillé de « patienter en contractant les abdominaux par intervalles réguliers. Les muscles du ventre, ainsi sollicités, vont travailler en profondeur pour garantir un gainage parfait. Progressivement, le ventre s’affine et se muscle. »

Et bien évidemment, réussir l’exercice le plus discrètement possible, sans devenir rouge comme une pivoine, sans perdre l’équilibre si vous êtes debout dans un bus au moment où le chauffeur pile comme un malade pour éviter d’écraser un pigeon, sans souffler comme un bœuf dans l’oreille du voisin ou encore sans grosses gouttes de sueur qui dégoulinent sur le long de votre visage. Surtout, réaliser cet exercice en répétant bien dans votre tête la phrase magique à la méthode Coué : « même pas mal, même pas mal »

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4 – Perdre du ventre en regardant la télé

Oui, oui ! Vous avez bien lu ! Mais bien sûr, c’est la même chose que pour maigrir debout, il faut se mettre en position. Assise bien droite, le dos appuyé sur le dossier, les omoplates resserrées et contracter ses petits abdos en expirant et soufflant profondément. Il est ainsi conseillé de maintenir cette position une bonne quinzaine de secondes, en la renouvelant régulièrement. Et alors, « en adoptant cette habitude au quotidien, les muscles abdominaux se tonifient rapidement et le ventre s’affine visiblement. »

Petite précision, cette position doit se faire sur une chaise, non sur un canapé bien douillé dans lequel vous pourriez malencontreusement vous endormir et transformer ainsi votre respiration contrôlée en un ronflement dévastateur laissant envisager à votre entourage qu’un séisme d’une amplitude encore inégalée jusqu’alors viendrait de se déclencher au point de remettre en cause l’échelle de Richter.

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En conclusion, juste l’intitulé de cet article, il nous est démontré une fois de plus que sous un beau papier d’emballage, il n’y a pas toujours le cadeau escompté. Et quoi qu’il en soit, je pense que je vais continuer ma petite marche quotidienne, peu importe qu’elle soit rapide ou nordique. Quant au reste, je le laisse au soin des plus aguerris que moi.

Recette forestière

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L’automne n’évoque pas que les feuilles des arbres qui changent de couleur. Il n’est pas non plus que le symbole de la nature qui s’endort au rythme de ces feuilles qui tombent lentement sur le sol. Ou encore il ne ressemble pas qu’à la brume matinale qui enveloppe le soleil qui se pâlit au fur et à mesure qu’il avance vers l’hiver.

C’est aussi la saison des champignons !

Ces succulents champignons qui embaument certains coins de la forêt lorsque l’on passe à côté d’eux…

Je vous propose donc un plat simple, rapide et très facile à réaliser.

Plat chaud pour 1 personne.

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Veau aux chanterelles

(229,12 kcal et environ 15 €) (141,22 et moins de 15 €)

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– 90 g de veau (135,9 kcal)
– 100 g de chanterelles fraîches (16 kcal)
– 300 g de chou chinois* (48 kcal)
– 3 g de poivre noir en poudre (9,12 kcal)
– 2 c. à soupe de sauce de soja réduite en sel (15,6 kcal)
– 1 c. à soupe de ciboulette fraîche ciselée (4,5 kcal)

*Doublez la quantité du chou chinois à la place du veau, comptez alors 96 kcal

Coupez le veau en lamelles moyennes et dans un bol, mélangez-le avec 1 c. à soupe de soja et un peu de poivre. Réservez au frais en couvrant le bol d’un film alimentaire. Dans une poêle à vide, cuisez les champignons avec 1 c. à soupe de sauce de soja et un peu de poivre, 2 minutes sur feu fort, sans cesser de remuer. Réservez au chaud.

Coupez assez finement le chou. Cuisez-le dans une casserole remplie d’eau sur feu fort, 20 minutes, casserole découverte. Égouttez. Dans un grand bol ou saladier, mélangez-le avec les 3/4 de la ciboulette et le reste de la sauce de soja et du poivre. Mélangez et réservez au chaud.

Dans une poêle à vide, mélangez les lamelles de veau avec les champignons et le reste de la ciboulette. Cuisez 4 à 5 minutes sur feu fort, poêle couverte.

Présentez votre plat et c’est prêt !

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  • Note

– Pour les amateurs d’oignons, et non allergiques, ajoutez 1/2 oignon jaune à la recette que vous coupez finement. Cuisez-le dans un tout petit fond d’eau jusqu’à ce qu’il commence à devenir transparent. Faites-le ensuite revenir à la poêle avec les champignons, le reste de la ciboulette et le poivre.

– Vous pouvez accompagner ce plat d’une tranche de pain complet.

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J’espère que cette recette vous plaira. Je vous retrouve mercredi avec une seconde recette comportant aussi des champignons.

Bon appétit !

Dounia Bouzar

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Dounia Bouzar, anthropologue spécialiste du culte musulman a fondé en 2014 le Centre de Prévention, de Déradicalisation et de Suivi Individuel, le CPDSI, le seul existant jusqu’alors en France. Aidée par des experts, elle combat sans relâche l’embrigadement et elle a réussi à sauver 1 180 jeunes qui étaient sous l’emprise de Daesh.

Cette femme courage lutte ainsi contre le recrutement des djihadistes. Invitée à partager son témoignage par un journal du Net, elle a alors raconté son travail : « Ces deux ans de travail ont été surréalistes. On était tout le temps en contact avec la police, les conseillers municipaux, les familles, même la nuit, on établissait des plans, on allait repêcher des jeunes à la frontière. On n’a pratiquement pas dormi, mais on n’était pas fatigué. On était porté par l’espoir de réussir. De temps en temps, l’un de nous s’écroulait, il dormait deux jours, les autres 5 prenaient le relais, et puis il revenait. […] C’est nous contre la mort. »

Et son combat n’est pas resté anonyme puisqu’elle est menacée par Daesh. De ce fait, elle est devenue la femme la plus protégée de France, entourée en permanence de gardes du corps. Mais elle veut poursuivre son combat comme elle l’a précisé : « Parfois, si mes officiers de sécurité ne m’arrêtaient pas, je tenterais d’aller moi-même en Syrie, avec ces mères désespérées qui font appel à moi, pour aller sauver leur enfant parti. »

Elle a également expliqué qu’en février dernier elle avait mis fin au contrat conclu entre le CPDSI et le gouvernement qui avait aidé à son lancement. La raison à cette décision a été son total désaccord par rapport à la prise de position du Premier ministre, Manuel Valls, sur l’embrigadement : « Il fait croire aux Français qu’il s’agit d’un problème d’immigration, d’intégration, de jeunes qui n’ont pas compris les valeurs de la République, ce qui ne correspond pas du tout à la réalité. Il oublie que 50% des convertis n’étaient pas musulmans il y a deux mois et ne font pas partie de familles maghrébines, il oublie les filles aussi, alors qu’il a accès aux chiffres statistiques nationaux de la police. Il sait très bien que c’est ça la réalité, que Daesh parvient à individualiser son embrigadement, et à atteindre des enfants, des femmes, des adolescents et pas que des hommes, comme c’était le cas avec Al Qaïda. Daesh a un territoire et pour peupler le territoire, il a besoin de gens qui fassent plein de choses. Ils ont donc adapté l’embrigadement à la diversité des profils et ils essayent de récupérer un peu tout le monde. On ne peut pas communiquer aujourd’hui comme si on était encore au temps d’Al Qaïda, c’est mentir aux Français et mettre la France en danger. On ne va pas se méfier du petit blond aux yeux bleus alors que des petits blonds aux yeux bleus qui ont commencé à construire des ceintures d’explosifs, j’en ai vu plusieurs. C’est ça la force de Daesh, et si on ne comprend pas Daesh, on ne peut pas le combattre. »

Elle est de même devenue un peu plus spécialiste en la matière au fur et à mesure de ces années durant lesquelles elle a appris la mécanique bien huilée du groupe terroriste. Elle a d’ailleurs détaillé les phases du recrutement vicieux : « Daesh approche les jeunes de manière masquée. Ils ne s’affichent pas comme un groupe radical. Ils viennent comme des amis, des professeurs, des grands frères, des princes. Ils vont faire parler leur proie, cerner son profil psychologique pour ensuite proposer des discussions puis des projets qui sont en phase avec ce profil. Pour les garçons, ils jouent sur un idéal de soi, être un héros, servir à quelque chose, se battre pour les musulmans discriminés, venger les faibles. Pour les filles, c’est plus un idéal du monde. On va leur proposer de faire de l’humanitaire, de venir au secours des enfants gazés par Bachar el Assad dont personne ne s’occupe, leur faire miroiter « Daeshland », un monde où, en appliquant la loi divine au pied de la lettre, il y aura une fraternité et une solidarité formidable, tout le monde partagerait le chauffage, la nourriture, s’entraiderait, etc. Ils leur donnent le sentiment qu’il ne peut plus rien leur arriver car elles sont prises en charge. Le monde meilleur et la protection, ce sont des choses qui parlent à des jeunes filles. Les séducteurs qui approchent les jeunes filles leur font croire qu’ils sont amoureux, ils se marient par Skype. Elles vont s’enfuir pensant le rejoindre mais en réalité, elles ne les retrouveront jamais. Ces hommes sont payés par Daesh, parfois ils n’habitent même pas la Syrie ou l’Irak, ils sont peut-être en Tchétchénie ou dans le sud de la France. Elles vont se retrouver dans un maqar, une maison fermée où elles n’auront ni à manger ni à boire ni la possibilité de dormir sur un matelas ou de prendre une douche de façon saine. Pour en sortir, le seul moyen est de se marier. Pas avec celui qui les a séduites mais avec un homme qui aura 30 à 40 ans de plus qu’elles et qu’elles choisiront sur catalogue. »

Et elle a précisé que si la fille ainsi contrainte de se marier avec un homme qu’elle n’a donc pas choisi à l’origine refuse, elle est séquestrée, mise en état de privation générale, battue jusqu’à ce qu’elle cède.

Elle a poursuivi en expliquant que le processus de déradicalisation est un travail à longue haleine, demandant beaucoup de patience et d’amour.

Pour ce faire, deux groupes de travail sont alors essentiels.

Le premier, la cellule familiale, les parents : « Ce sont eux qui vont rassurer le jeune et mettre en place une approche émotionnelle pour enlever l’anxiété transmise par Daesh. C’est un gros travail. »

Le second, un groupe de parole constitué de jeunes embrigadés et de repentis : « Cette étape prend au minimum un an, en se voyant au moins deux fois par mois pour faire ensemble la liste des incohérences de Daesh et que le jeune mette petit à petit en question les informations fournies par le groupe radical. Cela demande aussi du temps, beaucoup d’amour. Il faut croire en l’humain qu’il y a en eux pour qu’eux-mêmes retrouvent leur humanité au fond de leur cœur et de leur esprit, pour qu’ils puissent se remettre à penser en tant qu’individu, en dehors du groupe. »

Mais, elle a spécifié que cette déradicalisation ne pouvait aboutir qu’avec une relation de confiance établie entre elle, son équipe et ces jeunes pris en charge, notamment au niveau des filles : « On peut parler de l’Islam avec elles une fois que le lien est très fort et qu’elles sentent que je comprends leurs motifs d’engagement, que je peux comprendre qu’elles ont rêvé d’un idéal. C’est fondamental pour refaire le lien humain, de ne pas les juger. »

Le lien alors établi perdure dans le temps, comme elle a ajouté : « Quand on sauve quelqu’un de la mort, de la sienne et de celle des autres, il y a un lien qui se crée. Elles m’ont toutes marquée. Ce sont des jeunes filles brillantes, qui voulaient vraiment un monde meilleur. Et croyez-moi, quand elles ont enfin compris que leur engagement était mauvais, quand elles viennent m’aider à déradicaliser d’autres filles comme elles, elles sont meilleures que tous les experts réunis dans la pièce. Elles sont exceptionnelles. Je suis vraiment attachée à chacune d’entre elles. »

Cependant, l’après Daesh reste difficile. Malgré des programmes de réinsertion, beaucoup de jeunes repentis font part de leurs inquiétudes auprès de Dounia, qu’ils ont surnommée affectueusement « tata », laquelle a rapporté ce qu’ils lui disent en général : « On est marqué au fer rouge. »

Et cet après demeure ardu pour une autre raison. Les programmes mis en place sont loin d’être adaptés comme il le faudrait, ce qu’elle a évoqué :  « Ils ont 15 ans et on ne sait pas quoi faire d’eux. Pour le moment il n’y a pas d’accompagnement pour les repentis, il n’y a rien qui est mis en place. Il n’y a déjà rien de mis en place pour déradicaliser… Les gens se disputent, il y a les échéances municipales, les politiques font des annonces rassurantes pour obtenir des voix mais il faudra réellement attendre les élections pour que le vrai travail commence. »

Enfin, ayant été aussi conseillère pour le film Le Ciel attendra, de Marie-Castille Mention-Schaar, montrant l’embrigadement et la déradicalisation de deux jeunes Françaises, elle a conclu : « Je sais que c’est rassurant de se dire que ça n’arrive qu’aux autres. Je comprends que le grand public préfère penser que ça n’arrive qu’aux gens qui ont deux cultures, qui ont connu l’immigration, qui sont musulmans, qui sont en banlieue et n’ont pas d’espoir social… Ça n’est juste pas la réalité. Et si on veut se protéger, il faut bien comprendre ce principe d’individualisation de l’embrigadement de Daesh. Ils travaillent avec des psychologues, ils sont en avance sur nous. Il faut qu’on se fasse confiance, qu’on se donne la main pour combattre cette chaîne de la mort. Pour la combattre, il faut savoir repérer les enjeux, et identifier ceux qui mènent à cette mort généralisée. Je veux que le film arrive à transmettre ça. »

En parallèle au message qu’elle espère que le film enverra, elle a terminé en parlant de son projet : « Avec le psychologue Serge Hefez on a décidé de donner à tous les Français, voire à tous les humains du monde entier si ça part dans d’autres pays, des éléments pour agir ensemble grâce à tout ce qu’on a appris sur le terrain, avec les parents, avec les jeunes. On va faire des MOOC, pour les jeunes, pour les adultes, pour les professionnels, gratuits, pour que tout le monde, que ce soit le voisin, la cousine, le papy, la mamie, le policier, l’instit puisse comprendre, appréhender, maîtriser, agir, prévenir, aider et sauver. »

En France, il est estimé entre 5 000 et 6 000 individus affectés par la propagande de Daesh avec une augmentation en évolution parmi la jeunesse, dont un nombre croissant chez les filles.

Merci à vous…

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De retour dans ma campagne anglaise, avec cet énorme vide dans le cœur, je reprends mes habitudes. La vie continue malgré tout, comme il se dit. Seul le temps comblera à son rythme ce vide, peut-être pas complètement, mais y contribuera.

Je ne vais pas vous étaler ma peine, comme vous l’avez sûrement remarqué, je n’excelle pas vraiment en cette matière. Je préfère plutôt conclure ce bien triste chapitre de ma vie en vous exprimant juste en quelques lignes la personne extraordinaire qu’était mon père.

Au-delà d’avoir été un papa formidable, celui que je souhaiterais que tout enfant, surtout fille, ait ou ait eu dans sa vie, c’était un homme de bien, un humaniste au grand cœur, très chaleureux, toujours là pour rendre service, joyeux, quelles que soient les circonstances, de bons conseils… Celui qui m’a inculqué les vraies valeurs du courage, de la persévérance, de l’amour de son prochain, de la tolérance, sans pour autant tomber dans l’absurde d’une abnégation aveugle au nom de cette tolérance… Celui qui m’a appris à ne jamais baisser les bras face aux difficultés de la vie, à percevoir le bout du tunnel lors des périodes les plus sombres de ma vie puis à en retirer le positif pour poursuivre le chemin… Celui qui m’a toujours soutenu, cru en moi… Alors, afin de lui rendre le grand hommage qu’il mérite, je tenterais de perpétuer son idéal humaniste, en résumé, d’être la digne fille de mon père. Enfin, par l’esprit je lui réitère mon énorme MERCI pour m’avoir permis d’être devenue la femme que je suis aujourd’hui…

Pour terminer cet article, je tiens également à vous dire un grand MERCI ! Ayant mis de côté téléphone et pc portables durant cette période, je n’ai pris note qu’aujourd’hui des messages de soutien laissés sur ce blog et ma boîte mail.

MERCI à tous ceux et à toutes celles qui m’ont fait part de leurs sincères condoléances !

Julie Galiay – « La Liberté Mise à Nu »

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Cette artiste peintre française vient d’être récemment censurée par Facebook ; son compte personnel et sa page ont été tout bonnement fermés durant plus 24 heures.

La raison ?

Cette photo :

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Le 19 juillet dernier près de Gap, commune française située dans la région Provence Alpes Côte d’Azur, chef-lieu du département des Hautes-Alpes, une mère de famille de 46 ans et ses trois filles âgées de 9 à 14 ans ont été agressées à l’arme blanche par un homme de 37 ans dans un village de vacances.

Suite à ce fait divers, Julie Galiay a décidé à sa façon de combattre les violences faites aux femmes. D’où l’idée de cette sublime photo.

Pour ce faire, elle a contacté son ami, auteur de la photo, Xavier Renaudin, afin d’organiser un shooting mettant en scène des femmes nues de tous âges et cultures confondus « pour soutenir la cause féminine et notre liberté. » Sollicitant alors toutes les femmes qui voudraient participer à l’aventure à s’inscrire sur son groupe Facebook La Liberté Mise à Nu, elle reçut des échos positifs bien au-delà de ses espérances, comme elle l’a déclaré : « L’engouement des femmes dépasse tout ce que j’aurais pu imaginer, elles ont toutes un message à faire passer et sont prêtes à surmonter leurs complexes et leur pudeur pour porter ce projet… »

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2016 – Femme à la cigarette de Julie Galiay

Ainsi, le 28 juillet, les deux artistes et leurs 30 modèles se sont réunis sur la plage naturiste de la Pointe Espagnole aux abords de Royan pour vivre cette expérience unique.

À l’image du projet Everything She says Means Everything, Tout ce qu’elle dit signifie tout, du photographe Spencer Tunick qui fit poser peu de temps avant (le 18 juillet) une centaine femmes nues sur une propriété privée à Cleveland visant à dénoncer le sexisme du parti républicain, en particulier celui de Donald Trump, les 30 femmes furent immortalisées sur cette seule photo. Photo « symbolique » pour exprimer « le ras-le-bol général de vivre dans un monde d’insécurité, surtout pour nous, femmes », comme l’ont démontré les 30 000 partages du « post facebook coup de gueule » de Julie Galiay.

Or, Facebook n’a absolument pas du tout compris le message et quelques heures à peine après la diffusion, a censuré le contenu en le jugeant « inapproprié »

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2016 – Monica1 de Julie Galiay

En réponse à cette censure, ainsi que l’a déclaré l’artiste : « De l’incompréhension a suivi la colère des filles concernées et de tous ceux et celles qui suivaient le projet, et la photo fut partagée et repartagée encore plus. Mon compte personnel, ainsi que ma page furent bloqués plus de 24h, et je ne suis pas la seule dans ce cas. Les internautes sont pour beaucoup indignés de cette censure incompréhensible tant la photo de Xavier représente bien la Liberté et la beauté féminine »

Malgré la mobilisation importante des internautes par la multiplication de leur partage de cette photo, Facebook s’est montré intransigeant et ne s’est pas ravisé.

Mais, Julie Galiay ne compte pas en rester là et a prévu un autre shooting le 21 août, dont de nombreuses femmes se sont déjà portées volontaires pour sa participation.

Dès lors, Julie Galiay réalise des croquis et tableaux à partir des œuvres photographiques de Xavier Renaudin qui seront alors présentés dans une exposition à Royan puis à travers la France. Les bénéfices des ventes seront reversés à une association caritative.

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2014 – monde au balcon de Julie Galiay

Bravo à vous, Julie ! Merci de venir grossir le rang des femmes qui luttent pour leur dignité et leurs droits !

Parce qu’il ne suffit pas d’en parler pour faire bouger les choses, mais d’agir !

Pour conclure, je vous invite tous et toutes, cher(e)s ami(e)s à visiter le site de cette artiste, dont les œuvres sont vraiment splendides pour ma part, http://julie-galiay.com/

On passe à l’orange !

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Après les champignons farcis, on s’attaque aux tomates ! Mais pas n’importe comment !

Je vous propose une petite recette légère qui transforme les tomates farcies en bouchées apéritives.

Assiette apéritive chaude ou froide pour 2 à 3 personnes.

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Petites tomates farcies au bœuf sur leur croûte de céréales au bœuf

(246,7 kcal (170,7 kcal) et moins de 10 €)

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– 100 g de bœuf haché à 5 % de matière grasse (124 kcal)
– 50 g de chou-fleur (12,5 kcal)
– 50 g de pomme de terre (1 petite) charlotte (35,5 kcal)
– 100 g de petites tomates (14) oranges (20 kcal)
– 100 g de petites tomates (14) rouges (20 kcal)
– 20 g d’oignon rouge (8,2 kcal)
– 20 g de croûte de pain sec émietté (47 kcal)
– 15 g de ciboulette (4,5 kcal)
– 5 g de poivre noir en poudre (15,2 kcal)
– 15 ml de sauce de soja réduite en sel (7,8 kcal)

Préchauffez le four à 180°C, chaleur tournante. Rincez bien la pomme de terre sous l’eau, essuyez-la, emballez-la dans du papier aluminium et enfournez-la 50 minutes à 180°C. Retirez-la du four sans arrêter le four. Laissez-la refroidir, enlevez la peau, réduisez-la en purée avec un peu de poivre et réservez-la dans un bol à température ambiante. Coupez les tomates rouges en morceaux. Hachez très fin l’oignon rouge. Coupez chaque chapeau des tomates oranges, à garder avec sa tomate correspondante, creusez-les toutes, conservez 8 intérieurs que vous mixez ainsi que les 6 restants, mais séparément. Réservez dans 2 bols individuels.

Dans une casserole avec un léger fond d’eau, cuisez les tomates rouges morcelées, l’oignon haché, les 8 intérieurs mixés des tomates oranges, la ciboulette, 10 ml de sauce de soja et un peu de poivre, 20 minutes sur feu doux, casserole découverte en remuant de temps en temps, jusqu’à obtenir un début de caramélisation. Laissez bien refroidir dans la casserole. Dans une casserole d’eau, cuisez le chou-fleur 20 minutes sur feu fort. Égouttez, passez-le sous l’eau froide, laissez-le refroidir dans l’égouttoir, réduisez-le en purée avec un peu de poivre et réservez dans un bol à température ambiante.

Dans un bol, mélangez 20 g de bœuf haché avec la croûte de pain sec émietté, le reste de la sauce de soja, les 6 intérieurs mixés et un peu de poivre. Composez 14 petites galettes de taille identique et à la largeur d’une tomate orange. Chauffez une grande poêle plate à vide 5 minutes sur feu moyen. Faites griller chaque face des galettes 1 à 2 minutes, sur feu doux. Étalez-les sur une plaque recouverte d’une feuille de papier sulfurisé. Réservez. Réalisez la même préparation sans le bœuf.

Préchauffez le four à 180°C, chaleur tournante.

Dans la casserole de la préparation à base de tomates rouges et oignon, ajoutez le reste du bœuf haché et le poivre. Mélangez. Farcissez chaque tomate orange de cette préparation, recouvrez chacune de son chapeau, placez-les dans un plat pour le four et enfournez 10 à 12 minutes, selon la force de cuisson de votre appareil, à 180°C. Ajoutez les 2 purées dans la casserole de la préparation à base de tomates rouges et oignon. Mélangez avec le reste du poivre et farcissez chaque tomate orange de cette préparation. Mettez les tomates farcies dans un plat allant au four et enfournez 5 à 7 minutes, toujours à 180°C.

Sur une grande assiette plate, disposez les 14 galettes et dessus chaque tomate farcie.

C’est prêt !

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  • Note

– Vous pouvez opter pour la version froide. Dans ce cas, laissez les tomates farcies refroidir sur du papier absorbant dans une assiette creuse que vous mettez ensuite au réfrigérateur quelques minutes, mais sans les galettes, sinon les galettes vont se ramollir en absorbant l’eau des tomates. Les galettes seront à poser sous les tomates juste avant de servir.

– Vous pouvez aussi composer les galettes avec des céréales complètes (celles réservées au petit-déjeuner) en réalisant la même préparation.

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Je vous retrouve lundi prochain avec une recette en folie…

Bon appétit !

Plateau-repas

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Le plateau-repas, servi en restauration collective ou à la maison, est synonyme de praticité et bien souvent, il est utilisé pour manger devant la télévision. Mais il a aussi la réputation de ressembler à un vulgaire repas genre cantine ou hôpital.

Pourquoi alors ne pas redorer le blason du plateau-repas ou plateau-télé en le constituant de petites bouchées légères qui pourraient être également consommées à l’apéritif ?

Voici trois petites idées recettes très faciles à réaliser et surtout peu caloriques.

Plateau-repas chaud ou froid pour 1 personne le midi ou pour 2 personnes le soir.

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Petites paupiettes de porc à la crevette flambée au whisky

(85,71 kcal (24,684 kcal) et environ 7 €)

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– 40 g de crevettes roses (4 décortiquées) moyennes et entières (35,2 kcal)
– 40 g  de radis (4 moyens) hachés grossièrement (5,6 kcal)
– 25 g de filet de porc coupé en 4 fines tranches (36,75 kcal)
– 1 feuille de Nori (2,2 g) entière (5,324 kcal)
– 2 g de carotte coupée en 4 fines lamelles (0,84 kcal)
– 2 g de branche de céleri coupée en 4 brindilles (0,32 kcal)
– 2 g de sel au céleri (0 kcal)
– 2 g de poivre noir en poudre (6,08 kcal)
– 2 ml de miel à la fleur d’oranger (6,52 kcal)
– Whisky pour le flambage (0 kcal)

cf. recette du lundi de cette semaine (cliquez sur le lien inséré dans l’intitulé ci-dessus afin de consulter la recette)

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Petits paniers de noix de Saint-Jacques

(175,734 kcal et environ 20 €) (206,084 kcal et environ 15 €)

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– 4 noix de Saint-Jacques fraîches (120 g) avec corail (115,2 kcal)
– 2 rondelles fines (5 g) de chorizo sec ibérique (20,3 kcal)
– 2 rondelles fines (5 g) de Lomo, filet mignon de porc séché espagnol (11,05 kcal)
– 40 g de pain (1 tranche) aux céréales (100 kcal)
– 80 g de tomates cerise coupé en petits morceaux (16 kcal)
– 80 g d’oignon rouge haché fin (32,8 kcal)
– 5 ml de sauce de soja réduite en sel (2,6 kcal)
– 20 g de betterave (1 épluchée) coupée en très fines lamelles (8,2 kcal)
– 100 g d’asperges blanches cuites (17 kcal)
– 1 g de ciboulette fraîche ciselée (0,3 kcal)
– 1/2 c. à café de sel au céleri (0 kcal)
– 4 brindilles (2 g) de céleri (0,32 kcal)
– 4 ml de vinaigre de cidre (0,76 kcal)
– 4 g de graines (avoine, blé, orge, seigle et sésame) mixtes (15,944 kcal)
– 4 g de poivre noir en poudre (12,16 kcal)

Sur une planche à découper ou une plaque, étalez chaque brindille de céleri et disposez sur chacune d’elles les rondelles de chorizo et de Lomo.

Dans un large bol, mélangez les graines mixtes avec le vinaigre de cidre et le poivre. Mettez une à une les noix de Saint-Jacques crues dans le bol et enrobez délicatement chacune avec le mélange.

Posez une noix de Saint-Jacques sur chaque rondelle de chorizo et de Lomo. Récupérez les deux extrémités de la brindille de céleri qui dépassent d’un bord à l’autre de la rondelle et nouez afin de rapprocher au maximum les bords de la rondelle et obtenir ainsi une sorte de petit panier. Répétez l’opération avec chaque rondelle.

Dans une poêle, disposez avec précaution les 4 paniers réalisés et cuisez-les sur feu doux 6 à 7 minutes, en fonction de la grosseur des noix de Saint-Jacques.

Présentez sur une assiette.

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(V)

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À la place des 2 rondelles chorizo et des 2 noix de Saint-Jacques :

Dans un bol, mélangez avec les morceaux de tomates et d’oignon haché, 2 g de poivre, 2 ml de vinaigre de cidre et la sauce de soja. Cuisez dans une casserole avec un fond 20 minutes sur feu doux, casserole couverte et continuez la cuisson, casserole découverte, 10 minutes, afin que la préparation aux tomates et aux oignons se caramélisent et obtenir une sorte de chutney. Réservez au réfrigérateur 10 minutes. Ôtez la croûte du pain avec un couteau (à garder pour la recette suivante), coupez la mie en 2, toastez les 2 parties, laissez refroidir et tartinez chacune avec le chutney froid. Saupoudrez de 2 g de graines mixtes et présentez dessus 2 brindilles de céleri enroulées.

À la place des 2 rondelles de Lomo et des 2 noix de Saint-Jacques :

Préchauffez le four à 180°C, chaleur tournante. Imbibez la croûte du pain avec le vinaigre de cidre restant. Sur une plaque allant au four recouverte d’une feuille de papier sulfurisé à bonne dimension, mettez la croûte du pain pour la faire sécher sans la cuire 10 à 15 minutes (à surveiller). Sortez-la et laissez refroidir. Mixez les asperges. Dans bol mélangez-les avec la ciboulette et le reste du poivre. Émiettez finement la croûte du pain, ajoutez-la à la préparation aux asperges, mélangez et mixez à nouveau jusqu’à l’obtention d’une crème semi-compacte. Réservez au réfrigérateur. Abaissez la température du four à 120°C. Sur la feuille de papier sulfurisé, étalez les lamelles de betterave, salez-les recto verso, saupoudrez-les du reste des graines mixtes et faites-les sécher au four 1h à 1h 15 afin d’obtenir des chips. Dégustez les chips accompagnées de la crème d’asperges que vous présentez avec les 2 brindilles de céleri restantes sur le dessus.

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Dominos de pommes de terre à la pastèque

(112,31 kcal et environ 2 €)

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 Ajoutez à la liste précédente des ingrédients :

– 2 petites pommes de terre (150 g) nouvelles (106,5 kcal)
– 1 morceau rectangulaire (10 g ) de pastèque (3,3 kcal)
– 1 g de poivre blanc en poudre (2,51 kcal)
– 1 g de sel au céleri (0 kcal)

Préchauffez le four à 180°C, chaleur tournante.

Nettoyez les pommes de terre sous l’eau, essuyez-les, coupez-les en deux dans le sens de la longueur, salez, poivrez, refermez, emballez-les séparément dans du papier aluminium (pommes de terre en chemise) et enfournez pendant 50 minutes à 180°C.

Sortez-les ensuite, débarrassez-les du papier aluminium et laissez-les bien refroidir.

Coupez le morceau de pastèque en 18 bâtonnets. Prenez chaque partie divisée des pommes de terre et à l’aide de la pointe d’un couteau, percez des trous à la manière d’un domino et de largeur équivalant à la taille du bâtonnet de pastèque. Plantez ensuite chaque bâtonnet dans les trous.

Présentez sur une assiette.

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  • Note

– Vous pouvez déguster ces plats chauds ou froids, selon votre goût, ainsi que les présenter sur une même assiette ou séparément.

– Pour la version froide, mettez la ou les assiettes des petites bouchées au réfrigérateur 10 minutes avant de servir en les ayant préalablement recouvertes d’un film alimentaire pour éviter qu’elles se dessèchent.

– Pour la version chaude, réchauffez les petites paupiettes dans un panier à vapeur sur une large feuille de salade 5 petites minutes et dans un autre panier à vapeur, sur une feuille de salade aussi, les dominos et les petits paniers 2 petites minutes.

– Vous obtenez ainsi un plateau-repas à 373,754 kcal pour le midi et à 186,877 kcal pour le soir. Vous obtenez un plateau-repas à 353,678 kcal pour le midi et à 176,839 kcal pour le soir.

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Voilà ! Vous avez un repas pour le midi qui vous permet de tenir jusqu’au soir ou vous offrir un petit plaisir pas trop calorique le soir avec votre amoureux ou amoureuse devant votre série préférée à la télé !

Je vous retrouve lundi pour entamer une nouvelle semaine qui aura de la terrine…

Bon appétit !

[La maîtresse, au coin !]

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Le simple clip humoristique de cette institutrice, Cécile Mouré, a fait un véritable carton sur Internet au point de franchir les frontières de l’hexagone pour arriver jusqu’au Canada.

Visionné plus de 845 000 fois, ce clip met en scène une institutrice de primaire qui parodie la célèbre chanson de la Reine des neiges, « Libérée, délivrée », devenant alors « Libérée des livrets »

Ce pensum que tout enseignant subit à la fin de chaque année scolaire, comme le chante si bien d’ailleurs d’une très jolie voix, digne de celles de The Voice, Cécile Mouré : « Des tonnes de paperasse à signer, des parents à rencontrer, des contestations à justifier, des soirées à annuler… »

L’institutrice en profite même sous fond d’humour de transmettre un petit message : « Je suis fonctionnaire, tu vois, je ne suis pas payée à rien faire […] Tu vois, je ne suis pas payée à brasser de l’air ! »

Ce clip sous-titré que l’institutrice a pourtant qualifié d’un « délire du dimanche soir » est devenu viral et a largement dépassé le cadre du monde éducatif. Devant un tel succès, elle a créé une page sur Facebook, [La maîtresse, au coin !], sur laquelle les internautes peuvent intervenir. Sa vidéo a eu un tel impact que les médias l’ont relayé en se retrouvant même jusque dans la presse de Montréal qui invite les enseignants à cliquer sur le like de sa page.

Enfin, en commentaire de sa vidéo posté sur YouTube, Cécile Mouré a écrit : « Un petit délire de dimanche soir… Même si j’aime beaucoup mon métier, le temps des livrets est toujours un peu douloureux. En communion avec tous les enseignants qui sont plongés dedans en ce moment. »

Je vous laisse regarder cette vidéo sans prétention, mais que j’ai de même beaucoup aimée.

Végétalien(ne) ! Végétarien(ne) !

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Bien que Dame Nature ait conçu l’être humain comme un mammifère omnivore, certains ont opté pour le camp des herbivores, devenant plus élégamment parlant des végétaliens ou des végétariens.

Loin de moi de juger ! Chacun est libre de choisir son mode alimentaire !

Pour preuve, j’ai pensé à eux, à elles, à vous, en préparant cette petite recette maison rien que pour vous !

Plat chaud ou froid pour une personne.

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Composé de légumes

(131,40 kcal et moins de 5 €)

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– 150 g de champignons Portobello coupés en fines lamelles avec chapeau (13,5 kcal)
– 150 g de poivrons de couleurs (rouge, jaune, vert) coupés en morceaux moyens (43,5 kcal)
– 15 g de sel au céleri (0 kcal)
– 15 g de ciboulette fraîche ciselée (4,5 kcal)
– 5 g de romarin frais ciselé (6,55 kcal)
– 15 ml de lait de coco (15 kcal)
– 15 ml de vinaigre balsamique (16,8 kcal)
– 1 c. à café de curry en poudre (16,25 kcal)
– 1 c. café de poivre noir en poudre (15,2 kcal)

Dans une casserole avec un peu d’eau, mélangez les poivrons, la ciboulette, le romarin, le curry, le sel au céleri et la moitié du poivre. Cuisez à feu doux durant 20 minutes, casserole couverte.

Pendant ce temps, mélangez dans un grand bol les champignons avec le lait de coco, le vinaigre balsamique et le poivre restant. Laissez mariner à température ambiante.

Au bout des 30 minutes, ajoutez tout le contenu du bol dans la casserole, mélangez bien les poivrons avec les champignons et cuisez 20 minutes, casserole découverte, en remuant de temps.

Dans un bol, versez la préparation et dégustez !

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  • Note

– Cette recette est très simple, mais très nourrissante, car les champignons sont un bon coupe-faim.

– Vous pouvez accompagner ce plat avec une tranche de pain aux céréales complètes. Comptez alors une tranche de 40 g à 100 kcal et donc un plat à 231,40 kcal.

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J’espère que cette petite recette toute bête vous plaira.

Je vous retrouve lundi avec une recette en paquets…

Bon appétit !