Mode « détente »

Mode_détente_jus-ananas_wp

L’été est arrivé et notre esprit commence à s’évader vers notre future destination au soleil, sur une belle plage de sable fin, avec ou sans cocotier, à la terrasse d’un café au bord de la mer, étalé sur sa serviette de bain ou sur un transat en mode farniente, ou à une bonne randonnée pour les plus courageux…

C’est l’époque de l’année où nous aurions un peu envie de se la jouer à la cool, oublier nos petits tracas du quotidien, vivre au ralenti, se détendre…

C’est aussi la période qui nous rappelle les vacances de notre enfance, en camping, en gîte ou ailleurs, cette bonne odeur de l’été, des grillades et autres, qui embaumait les lieux…

Qui ne se souvient pas de ce fameux poulet/frites ou ces saucisses/frites au repas du midi ? Mais également de l’inévitable jambon/salade, le soir, après une bonne journée ?

Ah… ce jambon blanc ou du pays avec sa salade verte et sa vinaigrette toute simple ! Pas cher et suffisant pour le soir avant le coucher !

Cependant, ce plat classique qui n’éveille peut-être pas d’extase en soi peut devenir plus savoureux…

Je vous propose alors une petite recette tout en détente à réaliser.

Plat froid pour 1 personne.

mode_detente_jambon_wp

Le jambon et sa salade au jus d’ananas et de melon

(137,45 kcal et moins de 5 €)

Mode_détente_wp

– 75 g de jambon blanc (3 tranches de 25 g chacune) aux graines de moutarde à l’ancienne (87,75 kcal)
– 90 g de concombre coupé en petits morceaux (9,9 kcal)
– 80 g de salade (laitue) coupé en petits morceaux (12 kcal)
– 15 ml de jus d’ananas (6,75 kcal)
– 15 ml de jus de melon (2,55 kcal)
– 5 ml de sauce de soja réduite en sel (2,6 kcal)
– 1/2 c. à café de gingembre en poudre (8,3 kcal)
– 1/2 c. à café de poivre noir en poudre (7,6 kcal)

Dans un bol, préparez le sauce en mélangeant le jus d’ananas et de melon avec la sauce de soja, le gingembre et le poivre.

Dans un saladier, mélangez le concombre et la laitue. Arrosez-les d’un peu sauce et versez le restant dans une petite coupelle, comme sauce d’accompagnement ou à verser sur les tranches de jambon.

Sur une assiette, posez la petite coupelle au centre et disposez séparément les tranches de jambon autour.

Sur chaque tranche de jambon, répartissez la salade et refermez, à la façon d’une omelette, chacune d’elles.

C’est prêt !

Mode_détente_jus-melon_wp

  • Note

– Pour les plus gros appétits, vous pouvez accompagner ce plat de 4 tomates cocktail de couleur, soit 50 g et 10 kcal supplémentaires. Comptez alors pour le plat complet 147,45 kcal.

mode_detente_salade_wp

Rien ne vaut une petite recette légère pour se préparer pour les vacances et rester en forme !

Une recette… presque de régime

une-recette_presque-de-regime_salade_wp

Un petit peu de vacances, c’est bon pour la santé ! Mais, pas forcément pour le poids !

Étant une épicurienne dans l’âme, lorsque l’occasion se présente de remplir mon petit bedon avec de la bonne nourriture, ma bonne intention de faire attention à ma ligne s’en va à la vitesse d’un éclair… aussi rapidement que si j’en mangeais un au café…

Ainsi, de retour de ma semaine majorquine, la pesée sur la balance m’a mise vite face à la dure réalité… 4 kilos en plus ! Ouille ! Ouille !

Et bien que je me sois pesée encore et encore, histoire de… je ne suis pas une fille pour rien, le chiffre affiché, lui, n’a évidemment pas bougé d’un chouia même pas pour me faire plaisir !

Alors, aucune échappatoire possible, régime !

J’ai décidé de m’y mettre sérieusement, sans pour autant adopter un régime d’anorexique ! Je vous propose donc une petite recette qui pourra peut-être vous aider, vous aussi, si vous êtes soit dans ma situation, soit afin de vous donner des idées pour l’après-vacance.

Plat froid pour 1 personne.

Une recette... presque de régime_gingembre_wp

Salade fraîcheur au thon, radis et gingembre

(193,6 kcal et environ 7 €)

Salade fraîcheur au thon, radis et gingembre

– 120 g de thon naturel en boîte (136,8 kcal)
– 20 g de gingembre frais coupé en petites et fines lamelles (8,8 kcal)
– 2 gros radis (15 g par radis) coupés en fines demi-rondelles (4,2 kcal)
– 2 grandes feuilles de laitue (15 g par feuille) entières (4,5 kcal)
– 1 c. à soupe de sauce barbecue Heinz Classic (19,35 kcal)
– 1 c. à café de sauce Peri Peri Heinz (3,5 kcal)
– 1/2 c. à café de curcuma en poudre (8,85 kcal)
– 1/2 c. à café de poivre en poudre (7,6 kcal)

Réservez 4 demi-rondelles de radis ainsi que 2 fines lamelles de gingembre.

Rincez bien vos 2 feuilles de laitue et épongez-les délicatement avec du papier absorbant.

Dans un bol, émiettez le thon puis mélangez-le avec tous les ingrédients restants.

Sur une assiette plate, disposez chacune des feuilles de laitue et remplissez-les avec la préparation au thon, radis et gingembre. Posez ensuite 2 demi-rondelles et 1 lamelle de gingembre sur le mélange au thon sur chacune des feuilles de laitue.

Vous pouvez déguster !

Une recette... presque de régime_radis_wp

  • Note

– Si vous n’êtes pas amateur de radis, vous pouvez le remplacer par du concombre ou du céleri, afin de conserver l’apport calorique de la recette.

– Et ce n’est pas parce que nous sommes au régime que nous ne devons pas nous faire une sympathique présentation.

Une recette... presque de régime_curcuma_wp

Je vous retrouve la semaine prochaine avec une autre recette… presque de régime… bah… oui… ce n’est pas en une semaine que j’aurais perdu mes 4 kilos ! Surtout le 1 qui craint, ce dernier 1 qui nous pourrit toujours la vie en fin de régime… Enfin, nous verrons quand nous y serons…

Je vous souhaite sur ce un bon appétit !

En France, belle action de 9 étudiantes !

En France, belle action de 9 étudiantes_wp

Qui a dit de la nouvelle génération de femmes qu’elle ne luttait pas intelligemment pour la cause féminine ?

Moi !

Hé bien, merci Mesdemoiselles de me donner tort !

Enfin, des jeunes filles qui agissent vraiment bien pour la bonne évolution des droits des femmes !

Ainsi, 9 étudiantes de l’école de commerce de l’ESC Dijon, indignées des résultats de ce sondage Ipsos de mars dernier qui a révélé que 27% des Français atténuaient la culpabilité du violeur lorsque sa victime portait une tenue sexy, ont décidé d’agir en confrontant les passants dans la rue au travers d’une « expérience sociale » et le résultat s’est avéré plutôt édifiant !

En France, belle action de 9 étudiantes_rue_wp

Dans le cadre d’un projet scolaire, ces 9 jeunes femmes ont alors réalisé une vidéo afin de confirmer ou d’infirmer le résultat de ce sondage ; vidéo qui n’est pas passée inaperçue sur Internet avec ses plus de 200 000 vues.

Dans une rue très fréquentée de Dijon, 6 d’entre elles se sont positionnées en plein milieu de celle-ci, 2 parmi elles étaient vêtues d’une jupe courte et d’un top court montrant leur ventre, leurs bras et leur décolleté à nu. Munies chacune d’une affiche manuscrite qu’elles tenaient bien à la vue, se lisaient ces différentes phrases : « Ma façon de m’habiller mérite-t-elle de me faire agresser ? » ou encore « Laquelle de ces femmes trouvez-vous la plus provocante ? »

Avec cette pancarte-ci, elles invitaient les passants à y répondre en collant ainsi un post-it sur la jeune femme qu’ils considéraient comme la plus provocante. Sans grande surprise, les 2 étudiantes dénudées se sont retrouvées recouvertes de post-it et en voix-off dans la vidéo s’entendaient les remarques : « Elle provoque, elle cherche. Faut pas trop abuser », « Ce n’est pas de sa faute, mais d’un côté, elle provoque », « C’est jouer avec le feu en connaissant le risque », etc.

En France, belle action de 9 étudiantes_action_wp

Or, fort heureusement, d’autres passants ont eu des réactions inverses : « C’est inhumain de faire ça, donc non ce n’est pas normal. Quelle que soit la tenue qu’elle porte ce n’est pas normal », « Je ne trouve personne provocante donc je ne poserai pas de post-it »

Et à la fin de la vidéo, les étudiantes inversent la tendance en interpellant les hommes de la même manière qu’ils le feraient avec les femmes. L’une d’entre elles s’approche alors vers deux garçons, leur fait une petite remarque qui provoque instantanément leur fuite et leur lance l’insulte classique qui est habituellement dite aux femmes : « Salope ! »

Par cette vidéo, les étudiantes ont ainsi démontré une fois de plus un préjugé bien enraciné dans notre société et bien loin de changer : « Avant de se lancer dans le projet, on se disait que le sondage était truqué, 27%, c’était tellement… . On est restées une demi-heure debout dans la rue et ça nous a suffi pour nous rendre compte que c’était vrai. », ont-elles déclaré sur Rue 89, site d’information et de débat sur l’actualité.

En France, belle action de 9 étudiantes_affiche_wp

Elles rappellent aussi que près de 91% des victimes de viols sont des femmes et toujours d’actualité.

De quoi, nous mettre de bonne humeur par ce genre d’initiative, mais aussi de mauvaise humeur par le triste constat !

Licenciée pour faute de mauvais prénom !

Licenciée pour faute de mauvais prénom_wp

Il semblerait que la France ne soit pas non plus le pays exempt de faits divers aberrants !

La preuve avec celui-ci.

Intérimaire en tant qu’assistante commerciale, Marion, une jeune Toulousaine âgée de 27 ans se voit proposer après trois semaines en fonction une formation Pôle Emploi pour un éventuel recrutement. Quelques jours de travail plus tard dans la PME familiale de Haute-Garonne, elle reçoit de la part de son employeur un mail pour le moins incongru.

Son patron lui demande de changer son prénom évoquant le prétexte qu’une autre Marion est déjà en poste dans ce service et lui suggère de se surnommer « Marie » afin d’éviter ainsi une confusion vis-à- vis de la clientèle.

Ne constatant pas de réponse positive à sa demande, le patron convoque alors Marion à un rendez-vous au cours duquel il lui pose un ultimatum : elle change de prénom ou elle quitte l’entreprise !

Or, bien qu’il s’agisse d’une pratique commune dans le secteur commercial, où lorsque les personnes portant le même prénom, elles prennent un pseudonyme, Marion ne l’entend pas de cette manière, comme elle l’a déclaré au journal, La Dépêche du Midi : « J’ai protesté, après tout un nom de famille, ça sert à distinguer les prénoms. Soit le patron prend ses clients pour des abrutis, soit c’est un prétexte parce qu’il n’a jamais envisagé de me proposer un contrat. »

Cependant, Marion décide de quitter l’entreprise et sur sa fiche de bilan, sa perte d’emploi a été justifiée par un « problème d’identité au sein de la société. Deux mêmes prénoms non voulus par la direction. »

Contacté par des journalistes, l’employeur n’a pas nié et a évoqué le fait supplémentaire que Marion ne travaillait que sur la base des 35 heures, un taux horaire insuffisant pour ce type de poste. Cette dernière a contesté cet argument en affirmant qu’au contraire, elle ne demandait que travailler davantage mais que l’opportunité ne lui avait pas été proposée.

Enfin, quoi qu’il en soit, si vous vous prénommez Marion ou tout autre prénom un peu trop courant, faites-vous appeler Simone ou Georgette…

See you soon !

see-you-soon_wp

Venant d’apprendre le décès de l’un des membres de ma famille belge, je vais devoir m’absenter pendant quelques jours.

J’ai planifié cependant un article par jour pour vous jusqu’à mon retour en espérant que vous recevrez bien chacun d’entre eux comme il se doit…

Je vous souhaite une agréable lecture et vous dis à bientôt !

Bye !

Colette, docteur en géographie à 91 ans !

Colette, docteur en géographie à 91 ans_wp

Qui a dit qu’arriver à un certain âge, nous n’étions plus bons à grand-chose ?

Hé bien, certainement pas Colette !

Cette Franc-comtoise âgée bientôt de 91 ans est devenue docteur en géographie et avec la mention « très honorable » s’il vous plaît !

Née le 3 avril 1925 à Lyon, Colette Bourlier a passé son baccalauréat en 1944 et obtenu son Capes d’histoire et géographie en 1956. Devenue institutrice, elle a participé dès les années 60 à l’accueil et à l’alphabétisation des travailleurs immigrés à Besançon. Elle voulait démarrer son doctorat tandis qu’elle était déjà en retraite, mais s’autorisant « des petites pauses » entre-temps, sa thèse lui a ainsi pris toutes ces années. Or, elle n’a jamais laissé tomber son projet pour autant. La preuve…

Pendant 30 ans, Colette a donc travaillé sur sa thèse portant sur « les travailleurs immigrés à Besançon dans la seconde moitié du XXe siècle », thèse qu’elle a alors défendue devant son jury de soutenance durant 2h30 le mardi 15 mars ; résultat d’un travail fort méticuleux de longue haleine, rassemblé sur 400 pages entièrement manuscrites.

Les professeurs, membres du jury ont été époustouflés par la richesse de ses recherches, allant bien au-delà du seul domaine de la géographie. Ils ont alors décidé sans l’ombre d’un doute de non seulement lui décerner son doctorat mais aussi de l’accompagner de la mention « très honorable »

Sortant de son examen final, Colette a modestement déclaré au journal L’Est Républicain : « J’ai fait du mieux que j’ai pu, je crois que le jury était satisfait. »

L’un des trois directeurs de thèse et professeur à l’université de Franche-Comté, Serge Ormaux, a salué son travail en déclarant au journal Le Point ainsi qu’au micro de France 3  : « Ce travail, c’est de la géographie, mais aussi de l’économie, de la sociologie, de l’histoire, des sciences politiques. C’est très transdisciplinaire […] Un vrai travail de chercheur. » Jacques Fontaine, également directeur de thèse, aujourd’hui pensionné, a déclaré à son tour : « La mention « très honorable » récompense la qualité de la forme et du fond. Ce travail est très bien écrit, ce qui est relativement rare. Quant au fond, il réside dans la qualité de données statistiques et dans la finesse d’analyse. »

Bien que Colette ait obtenu son diplôme qui lui ouvre les portes de l’enseignement, elle ne recherche bien évidemment pas de travail. C’est surtout une très belle reconnaissance des fruits d’un travail sur 30 ans.

L’histoire de Colette, comme son âge et tout autant son parcours, plus qu’atypiques, ont ému de nombreux internautes français qui ont ainsi voulu partager sa réussite.

Et pour cause ! De quoi nous mettre en pleine forme ce mercredi !

La « gynophobie »

La_gynophobie_Lisa Azuelos_wp

Lisa Azuelos, réalisatrice, notamment du film LOL ou encore de celui des 14 millions de cris, court-métrage sur les mariages précoces et forcés, a décidé d’apporter un néologisme à la langue française, la « gynophobie » regroupant ainsi en son sens l’ensemble des atteintes portées aux droits des femmes dans le monde ; excisions, unions arrangées, violences physiques, verbales et morales, inégalités en tous genres, etc., et d’inviter tous ceux qui désiraient lutter contre celles-ci à venir s’exprimer.

Et c’est le 8 mars que la réalisatrice a lancé l’association Ensemble contre la Gynophobie ainsi que son site nogynophobie.org. Le mot comporte deux racines, « gyné » signifiant « femme » en grec ancien, et « phobie » définissant la « peur instinctive »

La_gynophobie_wp

Grâce à cette action, la réalisatrice, grand défenseur des droits des femmes, souhaite mobiliser le plus de monde possible en hébergeant tous les styles de contenus ; livres, textes, films, photos, œuvres d’art, conférences, etc. qui évoqueraient ces inégalités ou violences afin d’y remédier définitivement et espère provoquer une prise de conscience réelle sur l’urgence de la situation dans monde, ainsi qu’elle l’a déclaré sur le site du journal gratuit metronews : « 1 femme sur 5 est victime de viol et violences. Attendre, c’est d’être complice […] L’émergence de ce mot ne va pas créer un nouveau combat, mais plutôt structurer une lutte ancestrale afin qu’un jour nous puissions enfin faire partie d’une nouvelle humanité. »

D’ailleurs cette mobilisation a déjà démarré, puisque le site est dès lors assez bien fourni en références. Un concours de courts-métrages sur le thème « C’est quoi la gynophobie pour toi ? » a été également mis à disposition. Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 16 mai. Le gagnant se verra remettre un prix lors du Festival de Cannes.

Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site http://www.nogynophobie.org

C.L.I.T. Saint-Valentin censuré sur YouTube

C.L.I.T. Saint Valentin censuré sur YouTube_wp

Mardi dernier, pour cette Journée Internationale de la Femme, deux FEMEN ont posté une parodie de la chanson du rappeur Orelsan dans un clip vidéo sur YouTube qui l’a ensuite tout bonnement censuré !

Ces deux FEMEN, Elvire Duvelle-Charles et Sarah Constantin, ont voulu faire passer un message au sujet des atteintes majeures aux droits des femmes, de la violence aux inégalités, lesquelles sont également véhiculées et encouragées par les images courantes, les stéréotypes, les discours sexistes envers les femmes, ainsi que la culture du viol dans certaines chansons rap.

Détournant les paroles de la chanson du rappeur, contre lequel nombreuses associations avaient déjà porté plainte au vu de ses textes injurieux à l’encontre de la gent féminine et lequel avait été relaxé au nom de la liberté d’expression, les deux femmes formant un duo improvisé, présentent le clip « C.L.I.T. Saint-Valentin » dans lequel elles s’adressent aux hommes avec le même langage cru.

Ainsi cet extrait du texte original « Et le lendemain matin, elles en redemandent, se mettent à trépigner. Mais ferme ta gueule ou tu vas t’faire Marie-Trintignier. J’suis là pour te mettre 21 centimètres. Tu seras ma petite chienne et je serai ton gentil maître, j’ai une main sur la chatte, une sur un sein et j’deviens ambidextre » devient dans la parodie « Tu vas goûter et savourer ma boîte de tampons usagers. Mais ferme ta gueule, ou tu vas te faire Jacqueline-Sauvager. J’suis là pour te couper tes 10 centimètres. Tu seras mon petit chien et je serai là pour te soumettre. J’ai un pied sur ta bite, un sur ta face et je deviens ambidextre » Et le refrain original « suce ma bite pour la Saint-Valentin » se transforme en « suce mon clit pour la Saint-Valentin »

C.L.I.T. Saint Valentin censuré sur YouTube_clip_wp

Cette parodie postée sur YouTube se finissant par l’énumération des chiffres provenant du sondage Ifop sur les Français et le viol, mettant à jour une certaine culture du viol dans les esprits, a produit son effet sur les réseaux sociaux. Excepté qu’à peine deux jours après sa sortie sur le site, la vidéo a été censurée par YouTube et le compte du duo de rap improvisé s’est trouvé bloqué. Sachant que la version originale, comprenant de manière limpide un langage sexuellement très explicite, elle, est toujours visible sur le site et cela depuis 2007.

Non seulement, cette méthode est choquante pour les deux jeunes femmes, mais surtout elle démontre clairement de la misogynie tolérée par rapport au phénomène inverse.

De ce fait, elles ont diffusé ce 8 mars un communiqué explicitant :  « Cette parodie de Saint-Valentin d’Orelsan se veut être un miroir des propos sexistes que nous entendons quotidiennement dans les textes de rap, que ce soit ceux de Booba, Karris, Seth Gueko ou Vald, pour ne citer qu’eux […] Arrêtons avec cette excuse qui cautionne les textes faisant l’apologie de la culture du viol et de la misogynie sous prétexte que le rap est un moyen d’expression violent. »

Interpellant ainsi YouTube et les réseaux sociaux, les deux FEMEN ont alors assuré une très mauvaise publicité au site qui a finalement pris la décision de remettre le clip en ligne, en l’interdisant néanmoins aux mineurs, ce qui n’est absolument pas le cas pour l’original !

C.L.I.T. Saint Valentin censuré sur YouTube_Sarah Constantin-Elvire Duvelle-Charles_wp

Cependant, les deux femmes s’interrogent : « En France, le sexisme semble avoir un statut juridique tout particulier : on appelle ça de la liberté d’expression. Orelsan n’aurait donc rien à se reprocher, puisque ce n’est pas lui qui appelle à violer les femmes, mais son personnage. Mais attendez, si on remplace « femme » par « noir », « arabe » ou « juif », ça s’appelle de l’incitation à la haine non ? Le sexisme serait-il moins grave que le racisme ? Se faire discriminer pour son sexe moins grave que de se faire discriminer pour sa couleur de peau ? Les rappeurs qui cumulent les millions de vues sur YouTube ont une responsabilité face à leurs fans, ils font partie de la culture pop. En France, une femme se fait violer toutes les 7 minutes et plus d’une centaine de femmes meurent chaque année sous les coups de leur conjoint. Près d’un tiers des 18-24 ans pensent que les femmes peuvent prendre du plaisir à être forcées lors d’une relation sexuelle. Alors, ne serait-il pas temps de faire changer les choses ? »

Et au regard de cet évènement qui semble peut-être anodin pour beaucoup, en ce qui me concerne, en tant que femme, je me pose également les mêmes questions…

Or, il n’y a pas seulement que les artistes en tout genre qui ont une responsabilité face à leurs fans, mais les réseaux sociaux en tout genre en ont une également vis-à-vis de leurs internautes !

Enfin, il est utile de rappeler l’article 225-1 du Code Pénal :

« Constitue une discrimination toute distinction opérée entre les personnes physiques à raison de leur origine, de leur sexe, de leur situation de famille, de leur grossesse, de leur apparence physique, de leur patronyme, de leur lieu de résidence, de leur état de santé, de leur handicap, de leurs caractéristiques génétiques, de leurs mœurs, de leur orientation ou identité sexuelle, de leur âge, de leurs opinions politiques, de leurs activités syndicales, de leur appartenance ou non, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée […] »

Et l’article 225-2 du Code Pénal :

« La discrimination définie à l’article 225-1, commise à l’égard d’une personne physique ou morale est punie de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 € d’amende lorsqu’elle consiste :
1° À refuser la fourniture d’un bien ou d’un service ;
2° À entraver l’exercice normal d’une activité économique quelconque ;
3° À refuser d’embaucher, à sanctionner ou à licencier une personne ;
[…] »

Un « congé menstruel »

Un_congé menstruel1_wp

La société anglaise Coexist, à Bristol en Angleterre permet à ses employées d’aménager leur temps de travail durant leur période de règles.

Préoccupée par le bien-être de ses employées, cette société a décidé de permettre aux femmes ayant leur période de mois difficile de prendre soin d’elles, soit en travaillant chez elles, soit en prenant quelques jours de congés.

La codirectrice de l’entreprise, Bex Baxter, a ainsi déclaré au journal Bristol Post : « J’ai géré beaucoup de femmes durant ma carrière et j’en ai vu certaines pliées en deux pendant leurs règles. Elles se sentent coupables et ont honte de prendre des jours de congé et restent assises à leur bureau en silence sans reconnaître qu’elles souffrent. Nous nous sommes dits qu’il fallait faire quelque chose […] Rien de tel n’a jamais été fait en Angleterre avant, ou, si cela a déjà été fait, c’était à toute petite échelle. »

L’objectif de ce congé spécial est de briser un tabou, car si pour certaines femmes, cette période se passe comme une lettre à la poste, pour d’autres, c’est un véritable supplice. Et de permettre à ces femmes de prendre soin d’elles serait bénéfique autant pour elles que pour l’entreprise, qui inversement à ce que certains pourraient penser ne s’en trouverait pas moins productive. Bex Baxter explique : « Nous voulions mettre en place une politique qui permet aux femmes de prendre soin d’elles sans mettre cela sur le compte de la maladie […] Il y a une fausse idée sur le fait que prendre du temps pour soi nuit à la productivité. En fait, il s’agit de synchronisation entre le travail et les cycles naturels du corps. »

Et selon Bex Baxter, les femmes seraient d’ailleurs trois fois plus prolifiques lorsqu’elles quittent « leur période d’hiver » La société Coexist souhaite même lancer le débat sur le sujet au cours d’un séminaire prévu dans le courant du mois de mars, auquel une cinquantaine d’autres sociétés se seraient inscrites : « S’engager pour une politique de règles : valoriser les cycles naturels au travail »

Un_congé menstruel2_wp

Malgré que cette nouvelle façon de repenser les méthodes conventionnelles du travail soit très rare en Europe, elle a déjà été mise en place dans certains pays d’Asie, notamment au Japon, en Chine, en Indonésie ou encore en Corée du Sud.

Or évidemment, cette idée de « congé menstruel » est perçue pour les détracteurs comme étant sexiste ou est crainte en avançant le fameux argument du risque des dérives par des entreprises qui pourraient décider d’embaucher moins de femmes. Mais bien sûr… comme si cette excuse du « congé menstruel » changeait quoi que ce soit au fait que de toute façon les entreprises préfèrent embaucher des hommes que des femmes, car une entreprise qui ne veut pas embaucher de femmes trouvera toujours un prétexte de ne pas le faire ; si ce n’est pas celui des règles, ce sera ce bon vieux prétexte du risque de grossesse…

Bref…

Quoi qu’il en soit, personnellement, c’est un excellent bon point pour les Anglais ! Enfin, une entreprise qui a compris la nature de la femme !

Et voilà surtout ce que j’appelle une belle et véritable action féministe ! C’est une très belle avancée dans le monde du travail pour le respect de la dignité de la femme ! Car, la femme doit être respectée tant pour ses idées que pour son corps !

Et cela, quoi qu’en disent les détracteurs…

La Fondation des Femmes

La Fondation des Femmes_affiche_wp

La Fondation des Femmes a vu le jour le 3 mars 2016. Elle a pour mission d’aider financièrement, juridiquement comme matériellement les associations de défense des droits des femmes et de l’égalité. Pensée par Anne-Cécile Mailfert, la Fondation des Femmes a donc comme objectif de soutenir les projets visant à l’aide aux femmes en collectant et redistribuant les dons versés par des particuliers et des entreprises, en suppléant L’État, principal contributeur, sans pour autant prendre sa place.

Les associations, pourtant nombreuses, ne parviennent pas à atteindre leur but en raison de leurs moyens limités.

Ce qui a été le cas pour l’association Une femme un toit (FIT), offrant à Paris le seul centre d’hébergement de jeunes femmes de moins de 25 ans victimes de violences n’ayant plus d’endroit où se loger, qui a vu plusieurs projets d’agrandissement de sa capacité d’accueil tomber à l’eau par manque d’argent, notamment celui de rénover un ancien hôtel pouvant héberger une douzaine de jeunes femmes avec leurs enfants pour la modique somme de 11 000 € qui lui aurait été suffisant, montant qui n’a pas été accordé par les pouvoirs publics. Sachant que ce bâtiment a malheureusement brûlé en décembre dernier en ôtant aux résidentes le peu de biens matériels qu’elles avaient mais surtout l’espoir.

La Fondation des Femmes_pub_wp

Et c’est sur ce point que la Fondation des Femmes interviendra. Grâce aux dons récoltés, elle pourra financer des projets d’urgence ou à long terme et apporter une réelle assistance aux associations afin qu’elles accomplissent leur mission.

Or, intervention d’ailleurs démarrée, puisque la directrice de l’association Une femme un toit, Marie Cervetti a fait appel à Anne-Cécile Mailfert qui a pu lancer une opération ayant donné un résultat impressionnant, 6000 € récoltés en seulement 24 heures !

La présidente de la Fondation des Femmes a ainsi déclaré : « En 2016, la lutte pour les droits des femmes est toujours moins bien dotée que celle des droits pour les animaux […] Alors pour changer la donne en France, donnons-nous les moyens de nous battre pour leurs droits. Notre objectif est de récolter d’ici la fin de l’année 300 000 euros qui seront reversés aux projets en faveur des droits des femmes et dans trois ans, nous avons l’espoir de réunir 1 million d’euros. »

Pour ce faire, la Fondation des Femmes a déjà commencé à s’entourer de partenaires de choix, comme le Chèque Déjeuner, France Télévisions ou encore TBWACORPORATE, mais aussi de personnalités engagées issues de tout horizon professionnel ; politiques, journalistes, comédiens, sportifs, etc.

La Fondation des Femmes_8mars_wp

Et bien que les appels aux dons soient ouverts, la première grande opération mise en place s’est réalisée le 8 mars où la Fondation des Femmes a invité les Français à verser 8 € tous les 8 du mois pour soutenir ses actions.

Parmi ses projets, ceux qui ont été dès lors sélectionnés par le comité exécutif, constitué de 9 experts, sont le développement sur iPhone de l’appli App’Elles qui permet aux victimes de violences d’alerter des proches ou la police en cas de danger, les missions de Gynécologie Sans Frontières à Calais où les femmes réfugiées n’ont pas accès aux soins, la création d’un bus itinérant allant à la rencontre des femmes SDF hors du périmètre de L’État, ainsi que la possibilité d’offrir des locaux décents à l’ensemble des associations qui luttent tous les jours afin qu’elles puissent être plus efficaces.

Enfin, il est à noter que depuis le début de cette année, 13 femmes sont déjà décédées sous les coups de leur conjoint.

Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site http://www.fondationdesfemmes.org