Permis de conduire

By Azzurro

Hé bien à l’heure où je vous écris , je n’en suis toujours pas titulaire. Et ce après deux échecs. Je n’entrerai pas dans le détail des raisons. Par contre, par curiosité, je suis allé regarder des articles qui expliquaient pourquoi certaines personnes n’en étaient pas détentrices.

Voici donc les cas.

A) Certains n’en ont pas besoin. Ils disent qu’ils vivent dans de grandes villes et par conséquent qu’elles sont très bien desservies par les transports. D’autres y sont nées. C’est le cas par exemple du comédien Martin Lamotte, de l’acteur Ricky Gervais. Les hommes politiques comme Jean-Luc Mélenchon ou Pierre Moscovici n’en ont pas non plus l’utilité, puisqu’ils se déplacent en scooter, en transports en commun ou avec chauffeur. Serge Gainsbourg ne dira pas le contraire.

B) Certains souffrent de pathologies. On parlera ici des gens atteints de myopie ou autres maladies des yeux. Le chanteur Eddy Mitchell en a fait les frais, même s’il l’a tenté à l’armée, justement. Pourtant, il ne l’a pas obtenu et c’est un cascadeur qui pilotait le compartiment pendant qu’il faisait semblant de piloter une voiture. Il y a aussi les personnes qui sont victimes de paralysie, de déficience auditive, les cardiaques, et les épileptiques.

C) Certains possèdent un permis étranger. Mais ils n’ont pas pu ou pas voulu décrocher une équivalence en France. C’est tout autre chose quand on vit dans un pays européen ou appartenant à l’Union Européenne. Par exemple, un Espagnol qui veut conduire en France n’aura aucun souci à le faire. Pour un Anglais, c’est une autre histoire, avec le sens de circulation inversé.

D) Certains sont écolos. Alors, la voiture, très peu pour eux. Ils préfèrent privilégier les transports en commun, les vélos, les UBER, la marche à pieds…

E) Certains sont traumatisés. En fait, cela rejoint le point B mais ici, c’est un accident qu’ils ont subi ou qu’ils ont vu qui les a plus ou moins dissuader de tenir un volant. Quincy Jones, par exemple, n’a jamais appris après être sorti indemne à 14 ans d’un crash routier. Il y a aussi les stressés qui suent par tous les pores, ceci dit. Mais on pourra comprendre qu’ils ne veuillent pas provoquer d’accident ni se retrouver pris par leurs obligations personnelles et professionnelles.

F) Certains n’ont pas le temps ni l’argent. Alors bien sûr l’armée pourrait leur éviter des frais dispendieux, mais entendons-nous bien, faut-il vraiment porter un uniforme en contrepartie ?

G) Certains, enfin, le possédaient, mais se le sont fait retirer. Pour divers motifs, ils n’ont plus le droit de conduire, du moins en France.

Et sinon, vous, vous l’avez ou pas ?

L’automne 2020

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By CR

Chaque année, octobre est personnellement le véritable mois de l’automne qui s’installe à l’extérieur comme à l’intérieur de nos chaumières. Peut-être est-ce le fait de ce mois particulier étant celui dans lequel je suis née. Je n’ai, ceci dit, pas plongé dedans volontairement, c’est plutôt lui qui a décidé à ma place, avec ma maman sa complice… enfin plutôt son affranchie… Bref. Octobre est mon mois et mon moi.

L’automne est un certain apaisement de la nature, des tensions ou agitations diverses qui ont pu être durant l’été et retombent en cette saison afin de mieux appréhender l’hiver. Il y a moins d’humains qui s’excitent en automne qu’à la « belle » saison. Expression qui m’a toujours produit une réaction. Comme s’il existait une « belle » ou une « vilaine » saison ; l’été étant une merveilleuse saison d’évasion et l’automne représentant le début de la fin. Bon, concernant les individus qui s’excitent moins en automne qu’en été, ça dépend desquels ; il y a des excités du 1er janvier au 31 décembre.

Mais cette année, l’automne ne résonnera pas comme les autres. Corona a débarqué. Depuis un certain long temps, elle semble guider nos vies. Après tout, elle le vaut bien. Hé oui ! Puisque « le » Covid-19 est devenu « la » Covid-19 ! Comme si ce changement de genre pouvait résoudre quoi que ce soit. Attention, les filles, LA Covid est dans la place !

Peu importe. Octobre sera toujours rose, rouge, orange, beige, marron, noir… mais aussi vert… l’espoir.

L’automne évoque également la nostalgie, qui va peut-être s’accentuer avec Corona. Cette saison donnera-t-elle des envies suicidaires chez certains et/ou certaines ? Je peux peut-être les inviter à venir se noyer dans l’Epte dans un mètre d’eau de profondeur. Pas besoin de savoir nager, il suffit de trouver un rocher pointu pour se fracasser la tête dessus…

Pas de « politiquement correct » dans ces propos… je vous l’accorde. Ce « politiquement correct » à la mode sous couvert duquel on ne peut plus rien dire. Il représente les interdits bien différents de ma génération. D’ailleurs cette expression n’existait pas. Ce qui existait c’était le « franc-parler ». On s’engueulait, on disait des choses, qui ne faisaient, certes, pas plaisir, à ceux avec lesquels on était en désaccord. Mais l’on se disait les choses. On échangeait, on partageait… en direct et avec une certaine courtoisie. On n’avait pas Facebook, Twitter & Co. pour se faire passer des messages… et loin d’être courtois aujourd’hui.

Mais l’on ne parlait pas de sexe en général, de LGBT… On vivait ensemble en se respectant davantage. On ne donnait pas un code pour les personnes considérées « différentes », comme si LGBT était un code de carte bleu à quatre lettres qui ouvrait la porte à la tolérance…

Bref. L’automne 2020 sera unique, le premier de notre époque moderne à traverser avec un masque sur le visage couvrant notre nez et notre bouche avant l’entrée de l’hiver ; saison à laquelle s’ajouteront bonnet, gants et écharpes…

Or, pour le bien de tous, on ne le répètera jamais assez. Sortez couverts !