La « race » humaine

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Fichier Karl Ernst von Baer – 1862 – Photographe inconnu

Race

« Chez les animaux domestiques, la race est un rang taxinomique informel, inférieur à l’espèce. Les races et les sous-races sont distinguées à des fins d’élevage et de sélection.

On parle ainsi de races bovines, canines, félines ou caprines.

Les taxons au rang de race n’ont pas de noms scientifiques internationaux, leur circonscription taxinomique repose généralement sur des critères subjectifs et pratiques (notamment utilisés pour la désignation commerciale). Ces variations sont généralement très faibles pour les races sélectionnées afin de veiller à un certain standard, dont on exige par exemple des prestations particulières pour satisfaire de façon optimale à un but d’utilisation. Par contre, la variabilité peut être très importante entre races géographiques. Il s’agit d’un concept lié à l’aspect commercial davantage que scientifique.

Cet article concerne plus particulièrement l’acception du mot « race » pour désigner des groupes d’une même espèce animale. En nomenclature botanique et mycologique où le terme de « race » n’est pas un rang taxinomique codifié, on parle de variété ou de sous-espèce.

Il reste cependant possible d’utiliser le mot de « variété animale » domestique pour désigner une population animale sélectionnée constituée d’une fraction des animaux d’une espèce que des traitements particuliers de sélection ont eu pour effet de distinguer des autres animaux de l’espèce par un petit nombre de caractères dont l’énumération définit le modèle.

En microbiologie et en virologie, on parle plutôt de souche afin de désigner au sein d’une même espèce microbienne, une population divergeant du reste de l’espèce sur un ou quelques traits différentiels (ex. : une souche de Escherichia coli pathogène pour l’Homme, alors que la majorité des populations de cette espèce ne le sont pas).

Pour les espèces naturelles, les termes sous-espèce ou population (selon la divergence et le groupe considéré) sont utilisés.

L’utilisation de critères biologiques prétendant définir différentes « races » humaines au sein de l’espèce humaine soulève des questions éthiques et même logiques (on ne vend pas aujourd’hui les Hommes dans les pays développés et une désignation commerciale y est donc sans objet). »

Source Wikipédia.

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Race humaine

« La notion de « race » humaine, par analogie avec les races d’animaux d’élevage, fut employée pour établir des classifications internes à l’espèce humaine selon des critères morphologiques ou culturels. Des études scientifiques, fondées depuis le milieu du 20e siècle sur la génétique, ont montré que le concept de « race » n’est pas pertinent pour caractériser les différents sous-groupes géographiques de l’espèce humaine car la diversité génétique est beaucoup plus importante entre les individus d’une même population qu’entre groupes différents. Le consensus scientifique actuel rejette en tout état de cause l’existence d’arguments biologiques qui pourraient légitimer la notion de race, reléguée à une représentation arbitraire selon des critères morphologiques, ethnico-sociaux, culturels ou politiques, comme les identités.

La notion de race a été utilisée à partir du 18e siècle pour distinguer des groupes humains possédant des critères physiques transmissibles, dans le prolongement des généalogies bibliques puis des grandes taxonomies de Linné. Au 20e siècle, elle a notamment été utilisée pour justifier la perpétration de la Shoah par les nazis, l’apartheid en Afrique du Sud et la ségrégation aux États-Unis. Elle n’est plus employée aujourd’hui dans la description du monde vivant que pour désigner les espèces et sous-espèces du monde animal en général. »

Source Wikipédia.

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Scientifiquement, les « races » humaines n’existent ainsi pas. Il s’agit uniquement de l’espèce humaine. Tous les humains de la planète font donc partie d’une seule et même espèce.